LA SAGA RACHID TAHA Épisode 1 : Jérôme Marroc-Latour
Six ans déjà que Rachid Taha nous a quittés et il nous manque tant. Pourtant, son chaabi-electro-punk-groove-rock-fusion résonne toujours aussi puissant à nos oreilles, comme son propos aussi cool qu’humaniste, sa tolérance et son amour des gens. Aussi, pour tenter de combler ce vide abyssal et lui rendre l’hommage qu’il mérite, j’ai souhaité interroger ceux qui l’ont non seulement accompagné, fidèles entre les fidèles, mais qui ont également contribué à édifier sa légende. C’est ainsi que j’ai successivement tendu mon micro à Jérôme Marroc-Latour, son chef de projet chez Barclay, à Alain Lahana, qui produisait ses concerts planétaires, à Yves Aouizerate, son manager après le départ de Francis Kertekian, qui l’a toujours épaulé sur scène et en studio, à Hakim Hamadouche qui l’a accompagné de son mandoluth magique sur scène, comme sur de nombreux enregistrements…. et enfin, à son producteur historique, le magicien sonic Steve « Gong » Hillage, responsable avec Rachid de la fusion intense de ce rock si singulier. Épisode 1 : Jérôme Marroc-Latour, son chef de projet chez Barclay.
L’an passé, j’avais voulu vous raconter la magnifique épopée rock de Carte de Séjour en vous retraçant en trois épisodes la saga de la formation de Rachid Taha, Jérome Savy, Mohamed Amini, Mokhtar Amini et de Djamel Dif ( Voir sur Gonzomusic LA SAGA CARTE DE SÉJOUR: Épisode 1 de Rillieux à Polac , LA SAGA CARTE DE SÉJOUR Épisode 2 et aussi LA SAGA CARTE DE SÉJOUR : Épisode 3 ). Depuis notre rencontre à Lyon, juste avant la sortie de son premier maxi 45 tours, Rachid était mon ami et il le sera resté jusqu’à la fin. Que cela soit à BEST ou à la télé, j’ai bien souvent documenté la carrière du natif de Saint-Denis-du-Sig, en Algérie ( Voir sur Gonzomusic ROCK À LYON ANNÉES 80 , TRANSMUSICALES DE 1981 , RACHID TAHA présente MA DISCOTHÈQUE DE MÉTÈQUES , SO LONG RACHID TAHA MON FRÈRE , Hommage de son armée mexicaine à Rachid Taha et aussi RACHID TAHA « Je suis Africain » ).
Avec la publication de « Cetoului » le premier coffret intégral, qui regroupe non seulement les deux premiers LP de CDS, comme les 10 albums solos de Rachid mais aussi un live autour de deux concerts, l’un à Bercy en 1998 durant l’enregistrement du fameux « 1,2,3 Soleils » et l’autre à Bruxelles trois ans plus tard et enfin un album de remixs intitulé « RMX ». En attendant les cinq prochains épisodes avec Alain Lahana, Yves Aouizerate, Hakim Hamadouche et enfin Steve Hillage, voici l’épisode 1 : Jérôme Marroc-Latour, son chef de projet chez Barclay.
« Quelle est la toute première fois où tu as entendu prononcer le nom de Rachid Taha ?
J’en suis certain, c’était sur radio Nova. Je ne travaillais pas encore chez Barclay, bien sûr. Cela devait être en 1990 et je travaillais chez Polygram Distribution à l’époque, je m’occupais de compiles. Mais j’écoutais très régulièrement Nova et c’est ainsi que je l’ai découvert. Cependant, j’avais déjà été alerté par Carte de Séjour depuis bien plus longtemps. Car un de mes tout premiers jobs dans la musique était avec Jean Karakos chez Celluloïd records à NY, je travaillais entre autres à l’époque sur le catalogue de Fela. C’est là que j’entends parler de Carte de Séjour, bien avant d’arriver chez Barclay en octobre 1993. En fait, c’est assez fou pour moi car je suis extrêmement fan du premier disque solo de Rachid, « Barbès » J’avais d’ailleurs acheté l’album avant d’arriver chez Barclay. Et je l’écoutais… beaucoup. Je suis très sensible à cette musique effectivement, et là en arrivant chez Barclay, je suis sur un nuage. Et là on me dit : tu vas t’occuper de Bashung, de Taha, de Lavilliers, de Kent … pour moi c’est juste fou ! Et sur Rachid, je rentre de plain-pied dans le travail, puisque je prends la relève de Nicolas Gauthier, qui était le chef de projet à l’époque, et qui est parti faire de la prod audio-visuelle. Du coup, je reprends en cours le boulot sur l’éponyme « Rachid Taha ». A l’époque, l’exploitation de « Voilà voilà » est quasiment terminée et l’album a déjà une belle aura. Et avec Francis Kertekian, manager de Rachid, on se pose la question : qu’est-ce qu’on peut faire pour prolonger la vie de cet album ? Il y a des titres sublimes, « Yamess » notamment, et d’autres chansons extraordinaires sur cet album.
L’album est très climatique, c’est vraiment du Steve Hillage très en forme qui continue de faire avancer le son de Rachid. Très impressionnant, mais il n’y a pas vraiment d’autre single évident sur l’album. On réfléchit avec Francis… Je venais de l’éphémère FNAC Music où je m’occupais entre autres de Bruno Maman. Or Francis connaissait également Bruno, il n’était pas son manager à l’époque et il le devient à ce moment-là. On se rapproche Francis, Bruno, Rachid et Marc Thonon, qui est le directeur artistique de Barclay à l’époque et on arrive au projet d’un titre intitulé « Indie 1+1+1», à partir de l’instrumental « Indie », qui figure déjà sur l’album. Et ce petit apport de « 1+1+1 » vient du texte écrit conjointement par Bruno et Rachid, qui parle d’unité de mixité et de tolérance. Et sur la chanson interviennent une chanteuse anglo-indienne, Suchitra Malik ainsi que deux autres chanteuses anglaises, Blair Booth et Sister Nubiah. On fera un très beau clip avec Olivier Dahan, tourné dans le métro. Avec ce titre, on parvient à décrocher un peu de radios, et surtout il va nous permettre de relancer l’album. On va même sortir une nouvelle version du CD avec ce titre. Mais ce n’est pas la fin de l’album puisqu’il reste encore une chanson cruciale intitulée « Ya rayah ». Avec Francis, on réfléchit à ce titre. On sait bien qu’on ne pourra pas le faire passer en radio, mais on en parle avec Pascal Nègre, qui était le patron du label. Il faut absolument arriver à faire quelque chose avec ce titre, trouver un axe pour le faire passer auprès du grand public. On essaye alors gaillardement de le faire passer en club….
A l’époque, la promo club est très très ouverte, on y passe tous types de musiques. Il y a donc cette ouverture qui démarre avec les clubs parisiens et ça marche plutôt pas mal. On décide de presser un maxi 45 tours, basiquement du titre tel qu’il est sur l’album. Pas transformé, pas remixé, pas allongé, rien. On l’a juste remasterisé histoire de donner un peu plus de dynamique, une pratique habituelle sur les vinyles destinés aux clubs à cette époque-là. Et c’est un titre qu’on va travailler pendant facilement …. trois ans… quatre ans… Et finalement, cinq ans plus tard, en 1998, sur « Diwân », l’album de reprises de chansons traditionnelles orientales, on décide de le remettre puisqu’il s’agit d’un classique enregistré à Paris par Dahmane El Harrachi en 73.
Et donc tu confirmes que c’est exactement la même version que sur le LP « Rachid Taha » ?
C’est la même version que sur « Rachid Taha ». On se dit : elle a fait son chemin en club…
C’est inédit dans l’histoire d’un artiste un truc pareil de voir un titre obscur d’un album de quatre ans auparavant …
… cinq ans !
… cinq ans auparavant réapparaitre tel quel sur un nouvel album et faire un carton planétaire… quelle aventure !
Oui. Mais c’est un vrai travail d’équipe, tout le monde s’est battu pour cette chanson. Et à un moment donné le titre va atterrir sur Skyrock… Je m’attarde un peu sur « Ya rayah » car c’est quand même un moment important…
Et un moment-clef dans la carrière de Rachid car même s’il ne l’a pas écrite, il y a vraiment un avant « Ya rayah » et un après « Ya rayah ».
Exactement. Mais il y a eu aussi cette intuition collective, de temps en temps dans un label on voit cette espèce de conviction, parfois même d’instinct ; tu ne sais pas pourquoi tu t’acharnes, mais tu sais aussi que, à un moment donné, il doit se passer quelque chose sur une chanson. Et cela finit par arriver, avec le clip tardif, réalisé par Pascal Forneri, puisqu’il date de « Diwân », mais aussi avec les concerts de Rachid et comme toutes les grandes chansons, le public finit par se l‘approprier. Sa force c’est qu’elle ne touche pas uniquement ceux qui sont issus de l’immigration maghrébine et leurs enfants, mais c’est aussi plus global lorsqu’on l’entend en boite mais aussi dans les mariages, les réunions de famille… C’est devenu un titre étendard de la musique arabo-andalouse dans une playlist de DJ. Et surtout la chanson déborde largement de la France, puisque Rachid va la jouer en tournées… Elle devient un titre récurrent à l’international. Souvent, avant même qu’il ne la joue sur scène, il se rend compte que les gens la connaissent déjà, que ce soit au Liban ou en Amérique du sud. Bien sûr, il n’y a pas de hasard et le service export de l’époque, avec Eric Vandepoorter et son équipe, a fait un super boulot.
Quelle relation avait Rachid avec cette chanson ? Il l’aimait d’amour ou il en avait marre d’être obligé de la jouer à chaque fois ?
Je ne l’ai jamais vu lassé de chanter « Ya rayah ». Je crois qu’il était surtout reconnaissant qu’elle lui ait permis d’ouvrir une porte. Cela permettait au grand public en France, comme à l’export, de s’ouvrir à sa musique… Alors bien sûr c’était un peu une exception dans le catalogue rock des chansons de Rachid. Il faisait du rock, de l’électro… mais pas une seconde je ne l’ai jamais vu lassé de chanter cette chanson. Parce que c’était une telle fête… Il se passait toujours un truc particulier lorsqu’il la faisait en concert…C’était magique.
En volume de disques, il y a une grosse différence entre par exemple « Olé olé » le prédécesseur de « Diwân » et cet album ? On passe du simple au double ?
Je dirais plutôt du simple au quadruple. Sur « Diwân » on arrive quasiment au disque de platine dans le monde alors que sur « Olé olé » de mémoire on est sur du 15 ou 20.000 exemplaires. « Olé olé » n’est pas un album facile, il était très expérimental ; il s’aventure encore ailleurs. Il poursuit quelque part le travail accompli sur « Rachid Taha ».
Un petit mot justement sur le côté « team » existant entre Steve Hillage et Rachid, avec un son super cohérent et une habitude de travailler ensemble depuis le tout premier 33 tours de Carte de Séjour ?
Oui c’est tout à fait ça. Et Steve Hillage a accompagné plus de la moitié de la carrière solo de Rachid. En termes de son et de production, ils étaient absolument indissociables. Steve a été l’artisan de ce son, mais toujours sous la houlette de Rachid, qui était extrêmement impliqué sur les prods de ses albums. Mais ce dosage entre la place de l’arabe dans la musique, la place des mots, la place du flow de Rachid était toujours scrupuleusement respectée par Steve. Il y avait cet écrin de musique électronique, de rock electro …
…. Pour mieux mettre en valeur l’artiste ?
Toujours. Et puis quand même une démarche rock toujours. On n’était pas dans un son électro propre, il y avait toujours quelque chose d’un peu punk. Qui donnait cette vie, qui donnait ce côté complètement intemporel.
C’est tout ce qu’était Rachid, car il était aussi comme cela lui-même !
Un très beau binôme, c’est sûr ! Et sur le live c’était pareil, Steve était là tout le temps pour veiller au grain. Il n’était pas que sur la prod en studio, il était tout le temps là en concert aussi. Et cette collaboration avec Steve aura duré jusqu’à « Diwân 2 », je crois bien, en 2008.
Jusqu’à « Bonjour » l’album avec Gaëtan Roussel.
C’est un album que je n’ai pas bossé, pour des raisons de chaises musicales internes chez Barclay, donc je peux m’exprimer sur Rachid jusqu’à « Diwân 2 » et ça a toujours été Steve en effet. Donc « Diwân » marche très bien dans le monde, qui marque le début d’une carrière qui vraiment s’internationalise pour Rachid avec des concerts, Alain (Lahana) t’en parlera beaucoup mieux que moi avec une notoriété qui s’envole à l’étranger, beaucoup grâce aux concerts. « Made In Medina » c’est vraiment un album qui recentre très clairement sur le rock. C’est un album crucial puisque c’est quand même l’album qui a tout de même permis à Rachid d’avoir sa « Victoire de la musique ». A l’époque la Victoire dite des « Musiques du monde » ( rire ) … ça nous faisait un peu rigoler. On était très heureux, car cela lui donnait de la visibilité. Et nul n’était dupe, tout le monde savait que dans cette catégorie on retrouvait des choses très différentes. Et on pouvait donc y retrouver du rock électro chanté en arabe… C’est un album qui aura servi je crois à installer définitivement Rachid dans la culture populaire. Et une très belle tournée a suivi. Avec un beau concert filmé à Bruxelles. Rachid est au top de sa forme en tant que performer sur scène. Il explose littéralement.
C’est super que tu me racontes cela, car ma question suivante était justement consacrée à Rachid « bête de scène » et immense show-man… car moi ce qui m’a le plus frappé quand j’ai rencontré Rachid à l’aube des 80’s, c’est son magnétisme sur scène. Il bougeait comme Elvis Presley c’était hallucinant.
Complètement, c’était effectivement une bête de scène, il avait un charisme dingue. Déjà dans la vie c’était quelqu’un d’absolument charismatique. Quand je relis ton interview de Carte de séjour, ses compères l’avaient bien remarqué dès leur première rencontre, il avait un truc spécial. C’était aussi un très beau mec, de base il a une espèce de plastique à la Al Pacino… Il s’est toujours amusé de ce physique cinématographique. Mais surtout, il était dans une sorte de générosité, d’énergie, de fantaisie qui vient toujours nourrir un propos politique, ou social, parfois affectif… Il y a toujours quelque chose dans la fantaisie de Rachid qui sous-tend quelque chose de grave. Et c’est ce qu’il y a de plus beau chez lui. C’est pour cela qu’il était aussi attachant. Il y a une fausse légèreté chez lui, et il savait amener les gens à réfléchir avec une certaine bonhomie. Et en concert on retrouvait cette énergie, cette générosité, ce sens de l’attaque qu’il avait, sans jamais se montrer agressif. Car c’était quelqu’un de très tendre aussi. Cela transpire dans les chansons, dans ce qu’il peut raconter entre les morceaux en live, la façon dont il répond aux interventions de la foule… il n’y a jamais eu une once de tension dans les concerts de Rachid, au contraire.
Ah c’est sûr que ce n’était pas comme Roger Waters qui crachait sur ses fans !
Non !
Quelle est la dernière fois où tu as vu Rachid et quel souvenir en gardes-tu ?
Je ne sais plus si c’était avant ou après le Printemps de Bourges, lorsque je l’ai croisé. Il allait faire un concert après la sortie de son album « Zoom » paru en 2013 chez Naïve.
Moi, la dernière fois que je l’ai vu sur scène c’était à cette époque-là, au Trianon avec notamment Mick Jones pour un « Rock the Casbah » incendiaire.
Alors… J’hésite avec le concert qu’il a donné à l’Institut du Monde Arabe avec Hakim Hamadouche, en hommage à Dahmane El Harrachi justement, où il a repris, outre « Ya rayah », d’autres chansons de ce chanteur de chaabi algérien. C’était un concert extrêmement fort, très émouvant. C’était vraiment très beau de voir à quel point les musiciens étaient autour de Rachid. Car, comme cela pouvait lui arriver, il a eu quelques absences pendant ce concert. Mais le band était avec lui, notamment Hakim, qui joue un rôle très important dans cette équipe artistique réunie autour de lui. Hakim a vraiment été là tout le temps. Il a beaucoup créé aussi avec Rachid, il faut aussi le souligner, comme joueur de mandoluth, mais aussi pour les mélodies, les chœurs. Il était tout le temps là… Et donc aussi à ce concert de l’Institut du Monde Arabe, qui a été un moment magnifique. Ça ne différait pas pour moi des autres shows, où Rachid a toujours jeté un pont entre les gens, une œuvre, une intention, une façon d’envisager toujours sa vision de la société, d’une façon un peu idéaliste, comment les gens pouvaient vivre ensemble, faire la fête ensemble, se découvrir, être curieux des autres…
… et s’aimer car il aimait sincèrement les gens !
Tu as raison. C’est très important de le dire.
Il avait ce côté tactile, chaleureux…
C’est vrai. L’amour, la fraternité, même si ça peut sembler comme ça un peu cucul, c’était au centre dans le non-dit car c’était quelqu’un de très pudique aussi. Mais on sentait qu’il y avait toujours ce truc très fraternel comme tu dis… Voilà, on se prend dans les bras, on s’embrasse, on déconne, on travaille, on parle, on discute…
Même dans ses expressions … moi il m’appelle « papa »…
Oui…
Même si je ne suis pas beaucoup plus vieux que lui…
(Rire) On va dire que c’était sa manière de créer du lien. Mais je voudrais également souligner le rôle central de son manager, Francis Kertekian, dans la carrière de Rachid, son indéfectible soutien. Aux côtés d’Olivier Caillart, patron de Barclay pendant près de 20 ans, entre le milieu des années 90 et 2013, qui a aussi permis l’existence de cette incroyable aventure artistique et humaine. Il y a d’autres proches, comme le musicien Yves Aouizérate ou l’ingénieur du son Sodi, le producteur de concert Alain Lahana, qui sont restés jusqu’au bout proches de Rachid… Mais Francis a été le principal artisan du développement de sa carrière jusqu’à sa disparition… Car Francis est hélas lui aussi parti trop tôt … »
À SUIVRE…
Voir sur Gonzomusic Épisode 2 : Alain Lahana, qui a produit ses concerts aux quatre coins de la planète durant deux décennies
LA SAGA RACHID TAHA Épisode 2 : Alain Lahana
Voir sur Gonzomusic Épisode 3 : Yves Aouizerate, son manager et synthés, à ses cotés sur scène et en studio pendant 25 ans
LA SAGA RACHID TAHA Épisode 3 : Yves Aouizerate
Voir sur Gonzomusic Épisode 4 : son producteur historique, le légendaire et ex-Gong Steve Hillage, qui a produit durant plus de quinze ans la musique de Rachid, inventant avec lui une fusion inédite electro-blues-chaabi-rock….
LA SAGA RACHID TAHA Épisode 4 : Steve Hillage
Voir sur Gonzomusic Épisode 5 : Hakim Hamadouche, sans doute son compagnon musicien le plus proche qui l’a accompagné depuis l’album « bleu »…LA SAGA RACHID TAHA Épisode 5 : Hakim Hamadouche
Voir sur Gonzomusic Épisode 6 première partie : Gaëtan Roussel qui a réalisé en 2009, avec l’Américain Mark Plati ( the Cure, Bowie mais aussi Louise Attaque ou les Rita Mitsouko) le lumineux « Bonjour », 8ème album de Rachid…. LA SAGA RACHID TAHA Épisode 6 : Gaëtan Roussel première partie