Catégorie : Mange-Disques
Certes, Lamomali est bien loin d’être une anomalie, c’est bien au contraire une aventureuse odyssée polyphonique, aux accents afrobeat, funk, pop et griots, une fusion world née en 2017, de la rencontre entre Matthieu Chedid, le maître de la kora Toumani Diabaté, et la voix incandescente de Fatoumata Diawara, le projet portait déjà l’ambition d’un pont entre musiques traditionnelles africaines et cultures populaires contemporaines. Avec « Totem », leur second opus,...
Enfin un nouveau Geyster trois ans après son « Radio Geyster 80 », le plus francophone des Californiens revient avec pour la toute première fois justement un album totalement vocalisé en Français. Épaulé par les voix féminines angéliques de Laurie Darmon et de Roxanne Tessier, l’ami Gael Benyamin a su avec flamme traduire son groove made in LA en un electro-funky beat capable de nous emporter de la coolitude illimitée d’un...
Les énigmatiques Sleep Token continuent de brouiller les pistes avec « Even in Arcadia », un quatrième album à la fois expérimental et spirituel, mêlant métal progressif où metalcore, R&B, reggaeton, trap et trip hop se télescopent dans une cérémonie sonore qui tient autant du rêve que du cataclysme. Une œuvre d’une rare audace esthétique qui interroge les frontières de la musique contemporaine. Derrière leurs masques, les musiciens britanniques livrent un...
Printemps 1980 je publie fièrement ma toute première chronique dans Rock & Folk consacrée au « King Of the World » de S B Devotion… soit Sheila… mais magistralement produite par Chic et propulsé par « Spacer », une recette irrésistible du succès que Nile Rodgers appliquera d’ailleurs à Bowie trois ans plus tard, aussi et malgré mon aversion légendaire pour la variété, je n’ai eu aucun souci en recevant cette chronique signée JCM de...
C’est incontestablement le LP le plus populaire de Yes ! Cinquième et épique album de la formation planante de Londres « Close To the Edge » se voit enfin honoré d’une version Deluxe éblouissante qui étincelle de tout son éclat dans une somptueuse réédition version coffret– 1 vinyle, 5 CD, 1 Blu-ray. Bref, la totale pour cet album considéré comme la pierre angulaire du rock progressif British, un manifeste symphonique et...
Pour la toute première fois l’ex-chanteur de Roxy Music signe une œuvre à quatre mains pour un dialogue artistique envoûtant mené avec la plasticienne et poétesse Amalia Barratt qui ne baratine pas vraiment intitulé “Loose Talk”, un disque hybride, entre spoken word intimiste et textures sonores élégantes. Une œuvre minimaliste, troublante et hypnotique dans laquelle plonge Bryan Ferry avec une délectation qui ne saurait laisser un JCM indifférent. Par Jean-Christophe MARY...
« C’est comment qu’on sème » il y a un petit côté « C’est comment qu’on freine » de Bashung dans ce « C’est comment qu’on s’aime » mais boosté par un électro soft entre le « Juke Box Baby » d’Alan Vega et les vagues synthétiques de Petit Biscuit. Le tout porté par une mélodie entêtante qui vous vrille joyeusement les neurones. J’avais déjà apprécié son précédent « En diagonale...
Des Surf Raiders à Paul Johnson & the Packards, en passant par the Astronauts, les Surfaris ou encore Jon & the Nightriders, franchement je n’en connaissais aucun… et c’est normal, malgré mon amour immodéré pour les Beach Boys, je n’ai jamais vraiment surfé entre Hermosa Beach et Malibu durant les 60’s…. ce qui ne m’empêche pas de fondre comme wax sur la planche à l’écoute de ces vieilles mélodies aux guitares...
Six ans après son précédent, « Hallelujah ! », Frédéric Lo publie son 4ème album, sans doute le plus personnel, incontestablement le plus mélancolique mais surtout le plus émotionnel, transi par le deuil et la douleur de l’absence des êtres chers qui continuent pourtant a survoler nos vies à tire d’ailes angéliques. Intensément plus cruel que les bleus au cœur, il a inventé ce néologisme pour décrire toute la détresse de ce blues au-delà...
C’est assez rare pour que cela soit noté : il y a du rock en Inde et c’est encore une découverte de JCM, notre fameux explorateur sonique qui nous révèle que Bloodywood, furibarde formation de New Delhi signe, avec le bien nommé « Nu Delhi », un second album dixit d’une redoutable efficacité. Entre métal rageur et racines traditionnelles, un métissage audacieux qui mêle la puissance des riffs occidentaux à l’intensité d’un héritage musical...