TOUT DEPECHE MODE DE 81 À 88
Voici 30 ans dans BEST, GBD accomplissait un authentique travail de Bénédictin passant au crible TOUS les objets publiés par Depeche Mode depuis leurs débuts en 81, soit TOUS les albums, TOUS les singles, TOUS les maxis, TOUTES les K7 et TOUTES les VHS. Volontaire désigné par Christian Lebrun et spécialiste des quatre de Basildon, je n’allais pas manquer de relever le défi.
J’ignore si j’aurais le courage aujourd’hui de regrouper autant d’objets sonores et visuels pour les étudier et les analyser avant d’en rendre compte à mes chers lecteurs. Mais en 88 je n’avais que 32 ans et des montagnes de courage journalistique pour relever n’importe quel défi. Ma longue complicité à l’époque avec Dave, Martin, Fletch et Alan était bien entendu un élément clef sans lequle jamais je ne serais parvenu à accomplir ma mission. Flash-back…
Publié dans le numéro 236 de BEST sous le titre :
MODES ET TRAVAUX
« Formats démultipliés, combinaisons infinies, manie du détail, Depeche Mode, les rois du re-mix ont toujours conçu leur discographie comme un jeu de pistes. Il fallait faire le tri dans cette collec’ d’or. » Christian LEBRUN
From Basildon, Sussex to the world, quel chemin parcouru depuis l’aube des 80’s ! Nom de code Mute Stumm 47 « Music For The Masses », le sixième LP des quatre mutants sidérants les plus techno-cools de la planète crève le mur du son. 4 the Masses est…massif et les Modes lorsqu’ils auront bouclé leur raid sur la France, pèseront live et grosso modo 20.000 têtes de kids ébahis. Depeche Mode power pop machine. Depeche pour l’élite et les masses. Mode pour la légende. Depeche vision laser. Mode des charts. Depeche de la décade. Mode social. Depeche Mode majeur…en évolution constante, ils sont indémodables. Indépendants intransigeants, les Mode ont ce besoin constant de crier leur liberté. Sans manager ni multinationale, ils assument seuls depuis toujours l’ensemble des décisions. Et au fil de ces huit années, ils ont toujours convergé vers une expression forcenée. Depeche Mode se grise de vinyle sous toutes ses formes et collectionne les mix et les re-mix pour repousser l’imaginaire de son synthé-rock. Bonus tracks et inédits de faces B sont une quatriéme dimension parallèle et mal définie. Discographie 4 ZE masses, la collec totale des Modes s’étale dans mon bureau en piles de singles, maxis, cassettes, LP et CD. Et si on partageait ?
ALBUMS 4 ZE MASSES
Dans ce Club d’East London, Daniel Miller assiste au glg de son poulain Fad Gadget et flashe sur la première partie, un quatuor inconnu : Depeche Mode. Son label Mute roule depuls deux ans et immédiatement il leur propose un deal. La poignée de main échangée ce soir là sera leur seul contrat. À jamais. Miller produit deux morceaux avec Vince Clarke, « Photograhic » pour la compile Some Bizzarre de Stevo qui regroupe aussi les premiers jets de The The, Soft Cell et B Movie, comme bien entendu « Dreaming of Me » le tout premier single Mute 013 de Depeche.
« SPEAK AND SPELL » (prodult par DM et Daniel Miller)
Balancé en octobre 8l, le premler album est un feu d’artifice des composItIons de Vince. « Speak and Spell » a le côté beauté glacée des premiers OMD et autres Human League, l’ivresse du début de la décennie. Synthés simplistes mais d’une redoutable efficacité et apologie d’un certain flou bi-sexuel, I’album est pour le NME «la meringue la plus flamboyante du moment ». Martln Gore signe les seuls titres underground de la galette l’incantatoire « Tora ! Tora ! Tora ! » dédié aux nkamlkazes de I’air et le zarbi dramatlque et Instru « BIg Muff ».
« A BROKEN FRAME » (produit par Daniel MiIler et DM)
Deux mois après la sortie du premier LP, Vlnce Clarke la porte (mouafff :NDR) et les Depeche paumés sur leurs desks récupèrent l’ex-Hltmen Alan Wilder pour tenter de recoller les morceaux. Cynique, le premier morceau de ce « Cadre Brisé » est baptisé « Leave ln Silence » -« Pars en silence » -. Martin Gore assure la totalité des compositions et se retrouve en Studio avec Miller pour l’apprentissage du nouveau son Depeche Mode. Le départ de Vince apparait d’abord comme catastrophique ; l’album est une quête indécise et torturée. Symbole d’un communisme utopique naissant, la faucille sur la pochette résume tout l’esprit du disque : un point d’interrogation. Sorti en septembre 82 « A Broken Frame » ne mérItaIt sans doute pas le jeu de massacre perpétré à son égard par la critique rock. Six ans plus tard, sa naïveté paraît agaçante, mais elle reste touchante
« CONSTRUCTION TIME AGAIN » (Produit par Daniel Miller et DM)
En plein choc pétrolier, les Depeche chantent « Pipeline » ! Album paradoxal, « Construction Tlme Again » marque la renaissance des Mode inventifs. Climats métalliques et évanescents, pulsions musclées et écho social, Depeche Mode renoue avec le succès. Du tubesque « Everythlng Counts » au surréalisme de « Shame », en passant par la frénésie de «Told You So », les petits Basildoniens explosent. Sorti en août 83, « Constructlon Tlme Again », l’album charnière, n’a rIen perdu de sa créativité allumée
« SOME GREAT REWARD » (produit par Daniel Miller, DM et Gareth Jones)
Le pinacle ou les catacombes ? Vaincre ou mourir, pile ou face ? Pour les Modes, « Some Great Reward » est l’album de tous les dangers. Profilée dramatique, comme un super-thriller, cette collection de mélodies tantôt azotes liquides tantôt laves incandescentes ne risque-t-elle pas de désarçonner les fans ? Alchimistes du sample et de l’exotisme serein, les Modes jouent sur une palette de sons qu’ils créent de toutes pièces. Briquets jetables en guise de percus et casses de bagnoles, l’expérimentation va jusqu’au bout de la société de consommation. « Some Great Reward » semblait coulé pour l’éternité, tel un objet culte à la Eno/Byrne, c’était compter sans le phénomène Gore Distributeur automatique d’harmonies, rejeton spirituel et hybride des Lennon, Townshend et autres Davies. Redoutable pilote d’essai de la formule pop, Martin passe enfin l’overdrive. Sorti er octobre 84, « Some Great Reward » projette les Mode dans le tourbillon ascendant des grandes causes du rock and roll jusqu’à la consécration de Bercy. En multipliant les re-mixes, ils inventent le hit à épisodes en format maxi. Enfin, ce cinquième album marque l’apparition d’un leitmotiv au dos de pochette « Le monde ou nous vivons et la vie en général » qui leur sied comme un gant
Quatre LP en un, cette compile des simples de Depeche suit précisément l’ordre chronologique, de la période Vince avec « Dreaming Of Me », « New Llfe » et « Just Can’t Get Enough », jusqu’au percutant « lt’s Called A Heart », Depeche Mode version indispensable en treize titres – la version CD en contient quinze- ce « The Singles 81-85» est publié en octobre 85
« BLACK CELEBRATION » (produit par Depeche Mode, Gareth Jones et Daniel Miller)
Enregistré à l’ombre du Mur de Berlin, l’album coïncide avec l’affirmation d’une identité Européenne. Martin cultive sa veine romantique en donnant un follow-up lyrique à « Somebody », « A Question Of Lust ». Depeche Mode hit machine à danser, se transforme en machine à rêver Dans un véritable film pour la tète et les oreilles, « Black Célébration » joue la sensualité à fleur de peau. Sorti en mars 87, le cinquième volet des aventures de Depeche Mode a la couleur du digital. Voix démultipliées par le Synclavier, vagues séquencées et batteries pulsées, le vertige technologique est complet. Chansons bonus pour la version CD, comme le très industriel « Breathing In Fumes» et le post-DyIan «Black Day », et Depeche Mode impose sa nouvelle maxime avec « la vie dans la soi-disant ère spatiale »
« MUSlC FOR THE MASSES » (produit par Depeche Mode et David Bascombe)
« Nous sommes plus 80’s que la plupart des groupes 80’s » proclament les Modes. Ils le prouvent avec le monumental « Music For The Masses». Enregistré en partie à Pari, au studio Guillaume Tell de Suresnes et mixé dans un bled au Danemark. ce dernier Depeche Mode va encore plus loin que ses prédécesseurs. Visions spatiales et fantasques, cascades vertigineuses d’harmonies, des titres comme « Strangelove » ou « Never Let Me Down Again » semblent taillés pour la légende. Sorti en octobre dernier, « Music For The Masses» totalise déjà trois rengaines à succès. La version CD compte quatre titres supplémentaires qu’on retrouve sur les maxis. « Répandant les nouvelles autour du monde», la devise actuelle en dos de pochette est une parfaite définition de l’effet Mode.
SINGLES, MAXIS
ET MINI CD’s 4 ZE MASSES
« DREAMING OF ME » (février 81)
Premier simple historique de Depeche, une disco minimale et synthétique fraîche comme ce petit matin de décade. Trois accords pour gagner, c’est la loi du rock and roll. « Machine» en face B est un inédit total, une gentille poperie naïve et gentiment ficelée Les deux titres sont composés par Vince Clarke.
Disponibilité 45 tours uniquement, collector’s
« NEW LIFE » (juin 8l)
Même recette que le précédent, la « New Life » proposée par les jeunes gens modernes de Basildon est aveuglante comme le néon. Volontairement répétitif, le titre rappelle « Electricity » d’OMD et son beat robotique. « Shout », en face B se, retrouve en version live sur le maxi de « Love ln Itself». Electrochoc, musique contemporaine/standard Beatles. « Shout » est un clin d’œil futuriste des nouveaux Fab Four aux anciens Les deux morceaux sont composés par Vince Clarke.
Disponibilité 45 tours rare. Maxi version longue anglais réédité.
« JUST CAN’T GET ENOUGH » (août 81)
Premier vrai tube des Depeche Mode, le «Satisfaction» de l’ère techno-pop optimiste qui les impose auprès des ados. Sexualité trouble pour le disco-beat intensif, la recette
sera pillée par la suite par les Bronski Beat. « Any Second Now », en face B est, un instrumental synthétique et bâclé à la frontière du Jean Michel Jarre Brrrr ! Les deux titres sont composés par Vince Clarke.
Disponibilité : 45 tours rare, maxi-versions longues import anglais réédité
Première chanson de l’après-Vince Clarke. Dès lors, Martin L Gore prend la relève et signera près de 95 % des compositions. « See You », à l’électronique simpliste, ressemble à une comptine enfantine sur jouet Casio. « Now This Is Fun », la face B inédite, apparaît paradoxalement plus mature. Rythmes cassés et cadences infernales alternent pour ce fun qui clignote comme les premiers flippers.
Disponibilité 45 tours rare, maxi-version longue import anglais réédité.
« THE MEANING OF LOVE » (avril 82)
Second single extrait de « A Broken Frame « , vaguement l0cc et un peu faiblard, « The Meaning Of Love » se veut techno Beach Boys, mais les Mode ne sont pas faits pour la planche à surf En face B, avec « Oberkorn (lt’s a Small Town) », Gore se prend à la fois pour Satie ET Vangelis O Papathanassiou. Excellent instru pour illustrer l’émission les Animaux du Monde de Marlyse Délagrange !
Disponibiité : 45 tours rare, maxi-version longues import.
« LEAVE IN SILENCE » (août 82)
Dave Gahan force sa voix pour décrocher les étoiles, mais les Depeche se cherchent encore dans cette chanson rupture dont la rythmique rappelle ostensiblement le «Dont Go » de Yazoo. Composition limitée, « Leave ln Silence» marque surtout le début de la fièvre du re-mix facon DM. Simultanément sort un maxi de trois titres, une version longue de « Leave In Silence», une autre version soft et l’intégrale de « My Secret Garden » -le 45 tours n’a qu’un extrait en face B – le morceau le plus expérimental de Depeche à l’époque Chant distancié et frisson dans le dos. « My Secret Garden » existe aussi en version live et totale de 7 mn en titres bonus du mini CD « Get The Balance Right »
Disponibilité : 45 tours raie, maxi trois titres anglais réédité
«GET THE BALANCE RIGHT » (février 83)
Flamboyante poperie aux couleurs Human League/Japan, qui marque aussi la conquête de l’homme sur ses machines Echo, accélérations, éclatement de rythmes, premiers délires remixés, les Depeche ont enfin la maîtrise de leur studio. Elément indispensable d’une discothèque Mode – le titre ne figure que sur la compile 81-85 – ce mini CD contient aussi quelques live de 82 « My Secret Garden « , « See You », un étrange slow reggae inédit. clin d’œil à UB 40 et « Tora ! Tora ! Tora ! » aux relents kraftwerkiens.
Disponibilité : 45 tours rare. maxi anglais. mini CD pressage français
« EVERYTHING COUNTS » (juillet 83)
Simple avant-coureur du LP « Construction Time Again » et sans doute le titre le plus engagé socialement des Depeche « Everything Counts » est une projection de ce qu’ils auraient pu vivre s’ils avaient signé dans une multinationale. Contre l’asservissement de l’individu par la loi du marché et sa transformationen Faust moderne, les Modes préconisent la résistance ouverte. Obsédés par l’expression «the grabbing hands », ces mains invisibles du pouvoir qui vous saisissent, ils baptiseront ironiquement Ieur maison d’édition musicale de cette citation de la chanson. Les versions maxi et mini CD contiennent en plus du mix et du re-mix des live de « New Life ii, «Boys Say Go l », « Nothing to Fear » et « The Meaning Of Love » enregistrés en 82
Disponibilité : 45 tours rare. maxi anglais. mini CD pressage français
« LOVE IN ITSELF » (octobre 83)
Si les Depeche renouent avec la romance, il sont bien moins naifs qu’à l’époque de «A Broken Frame » L’amour ici est un prétexte à l’imagination pop. Flûtes de Pan, violon, piano, mandoline, sont de parfaites répliques synthétiques Dommage que la chanson n’accroche pas. Maxi et mini CD contiennent quelques live capturés en 82 à Hammersmith, dont trois compositions de Vince : « Just Can’t Get Enough », « Shout », le mythique « Photographic » et une version molle de «A Photograph Of You »
Disponibilité : 45 tours rare. maxi anglais. mini CD pressage français
« PEOPLE ARE PEOPLE » (mars 84)
Son marteau et enclume, « People Are People » est du métal dont on fait les héros. Premier titre à cartonner dans l’hexagone, il coincide avec le succès du groupe sur scène. Plus qu’un simple gadget à danser, les Mode louent l’équation d’un rock industriel et d’un contexte social grave. En face Bl « In Your Memory » suit la même trame métallique. Version simple, version longue et version re-mixée par Adrian Shervvood, « People Are People » pèse un 45 tours et trois maxis.
Disponibilité : 45 tours rare, maxis rares et anglais.
« MASTER AND SERVANT » (septembre 84)
Encore un jackpot éjecté de « Sorne Great Reward », « Master And Servant», au-delà du simple premier degré cuir et chaînes, pose le problème éternel du lien invisible qui lie l’ouvrier au patron Presses et machines en sample pour illustrer la « cadence infernale du travail à la chaîne, » les Modes font chanter l’usine pour entraîner les kids En face B «Set Me Free » flirte avec le côté gay du tempo disco. « Master And Servant» compte cinq mixes différents, le 45, le slavery whip fouet de l’esclavage, le vox Iess-instrumental et deux mixes différents signés Adrian Sherwood.
Disponibilité : 45 tours anglais. maxi slavery whip anglais, re-mixes Sherwood rares
« BLASPHEMOUS RUMOURS » (octobre 84)
Ballade climatique et métallique « Blasphemous Rumours » monté sur ressorts est une ado story dramatique. Romance et cauchemar, les Modes parient sur l’humour dans l’au-delà. En face B, « Somebody» chanté par Martin, extrait lui aussi du LP, « Some Great Reward », casse la tradition Depeche d’un inédit par single. Le 45 anglais -collector’s- compte en plus « Told You So » et « Everything Counts » en live. Les versions maxi et mini-CD surenchérissent de deux autres live « lce Machine »- l’historique première face B – et « Two Minutes Warning » capturés à Liverpool en 84.
Disponibilité . 45 anglais rare, maxi anglais. mini CD pressage français.
« SHAKE THE DISEASE » (mai 85)
Voix de Dave propulsée dans l’écho spatial, « Shake The Disease» n’apparaît que sur la compile « 81-85 ». C’est pourtant l’un des titres favoris de Depeche sur scène. Il en existe trois versions, dont la plus allumée est le « Edit The Shake » remixé par John Fryer. La face B « Flexible » n’apparaît nulle part ailleurs. Dommage. Depeche Mode s’y amuse beaucoup en iniectant quelques vibrations country dans leur trame pulsée synthés L’édition spéciale du maxi et le mini CD regroupent l’« Edit The Shake », un live suisse et rare de « Master And Servant », un remix de « Flexible» et la version casserole.baptisée « Metal Mix » de « Something to Do ».
Disponibilité : 45 tours rare. maxi spécial édition anglais. mini CD pressage français (à
paraître)
« IT’S CALLED A HEART » (septembre 85)
Descendant légitime de « Master And Servant , « lt’s Called A Heart » a cette structure funky tubulaire galvanisante propre à déclencher le rythme. En face B, l’inquiétant « Fly On the Windscreen » annonce la célébration noire de l’album à venir. Succès limité pour « lt’s Called A Heart », le maxi ne contient qu’un seul remix en version longue.
Disponibilité 45 tours rare. maxi anglais
Premier 45 tours de « Black Celebration » c’est le titre le plus sensuel de Depeche à ce jour. Beat entêtant, perçus syncopées, futurisme « Stripped » donne une irrésistible envie de plonger sous une couette avec sa copine. lnédit en face B avec « But Not Tonight », une mélodie forte et volontairement simpliste. Epique « Highland mix » pour le maxi de « Stripped » avec en prime « But Not Tonight » rallongé et « Breathing In Fumes », « Fly On The Windscreen » et « Black Day » qu’on retrouve en titres bonus de la version CD du LP «Black Célébration »
Disponibilité 45 tours rare, maxi 5 titres anglais
« A QUESTION OF LUST » (avril 86)
Sublime love story, slow braguette irrésistible, «A Question Of Lust » est l‘incontestable morceau de bravoure de « Black Célébration ». La face B « Christmas Island » est un instru zarbi, presque inquiétant, sur lequel planent d’étranges chœurs robotiques La version maxi rallonge la sauce et offre une superbe version minimale a la frontière de l’acappella de « A Question Of Lust », l’instru de « lt Doesn’t Matter Two » et un live de « People Are People »
Disponibilité : Maxi pressage français
« A QUESTION OF TIME » (août 86)
Retour musclé au contexte social. En évitant soigneusement les marais de la politique, les Depeche parviennent à asséner leur militantisme soft mais néanmoins rebelle. Hit et punch frénétique, « A Question 0f Time » existe en 4 versions, 45, remix étendu signé Phil Harding, un autre plus métallique baptisé New Town Mix et -carrément- un live remixé sur clameur de fans. En face B du 45, on retrouve « Black Celebration ». Le premier maxi -il existe aussi en mini CD- compte aussi trois titres live « Stripped », « Black Celebration» et « Something To Do ». Le second en plus des deux mixes de «A Ouestion Of Time » contient un black tulip mix de « Black Célébration » et un live hybride remixé de « More Than A Party »
Disponibilité : 45 tours rare, premier maxi – ou mini CD — pressage français, second maxi pressage français
Enregistré à Paris, « Strangelove » annonce le monumental « Music For The Masses » dans une déflagration d’énergie. Vocaux ensoleillés et rythmes machines fous, « Strangelove » concilie l’inconciliable, en mêlant l’intime et l’infini fantaisie héroïque pour amour mordant, c’est un B0 parfaite pour une romance des 80’s La face B «Pimpf »- petit garçon en germain- est elle aussi extraite de l’album. Quant aux remixes, ils sont au nombre de quatre le maxi-mix rallongé avec un midi-mix genre orgue de barbarie en face B, un blind-mix percuté et enfin un pain-mix aux basses écrasantes. Inédit de face B, « Agent Orange » est un instru aussi décalqué que symphonique de « Strangelove ».
Disponibilité 45 tours, maxis 1 et 2, miniCD import pressages français.
« NEVER LET ME DOWN AGAIN » (août 87)
Lignes de synthés puissantes et évanescentes, émotion poussée à son paroxysme, comme un trip en UFO « Never Let Me Down Again » donne le vertige d’être assis à jamais au sommet du monde. Superproduction grandiose signée Daryl F, Depeche Mode en super-Bascombevision, ce titre est définitivement à classer au chapitre des indispensables de Depeche. Version 45 et trois re-mixes prolongent l’aventure pour les oreilles. D’abord le somptueux « Split Mix » du premier maxi, puis le dramatique « Aggro Mix » en face B de la même galette et enfin le et « Tsangarides Mix » – signé Chris Tsangarides – au phasing entêtant sur le second maxi en édition limitée. En face B du premier maxi, il faut signaler l‘inédit « Pleasure Little Treasure », projection spatiotemporelle de « Never Let Me Down Again » et le vertige pIatform-boots de son « Glitter Mix ». Back to la guimbarde en face B du « Limited Edition » pour une version mix trappeur de John Fryer du même titre et un inédit instru, « To Have And To Hold » qui ferait un thème parfait pour une série télé british d’espionnage.
Disponibilité : 45 tours, maxis l et 2 pressages francais Mini CD impon anglais.
« BEHIND THE WHEEL » (Janvier 88)
Bruitages, accélération cardiaque, panique au bout du fil et vertige garanti pour une version appuie-sur-le-champignon totalement remixée de « Behind The Wheel ». Depeche Mode à tombeau ouvert et synthé excès de vitesse, plus rien ne les arrête ! En face B on s’accroche toujours au volant avec la surprenante reprise chantée par Martin du « Route 66 » popularisé par les Stones, le seul rockand roll de l’histoire de Depeche. Premier maxi avec le « Beatmasters Mix » de « Behind The Wheel » aux dialogues dramatiques et le « Casualty Mix » de « Route 66 ». Second maxi avec les mêmes titres, mais d’autres mixes dont le sidérant « Route 66 » revu par les Beatmasters.
Disponibilité : 45 tours, maxis l et 2, mini pressages français
K7 FOR ZE MASSES
AUDIO
« A QUESTION OF LUST » (Juin 8)i
Une cassette agrémentée d’un badge et d’un livret, luxueusement présentée en édition limitée, dans une pochette cartonnée, format 45. Outre le remix de « Question Of Lust », tout l’intérèt de l’objet réside en « Christmas lsland », le court instrumental d’Alan Wilder qui servira d’ouverture au Black Célébration Show. En face B on trouve « If You Want », « Shame » et « Blasphemous Humours » en versions live
« DEPECHE MODE STORY » (BEST Juillet 86) by GBD
lnterviews mixées sur la musique d’un groupe désormais majeur Daniel Miller (Mute) y raconte la genèse de Depeche tandis que Fletch et Martin décrivent de l’intérieur le fonctionnement du groupe capturé par me myself & I
« MUSIC AND INTERVIEW FOR THE MASSES » (BEST novembre 87) by GBD
Même principe, mais centré sur une rétrospective des années 80, Eighties. Mode d’emploi, par Dave. Andy, Martin et Alan capturé par me myself & I
VIDEO
« SOME GREAT VIDÉOS » (octobre 85)
Parallèle vidéo de la compile « 81-85 », on retrouve les Depeche ados de « Just Cant Get Enough » avec Vince Clarke, « Everything Counts » où s’opposent l’Orient et l’Occident, un «Love ln ltselt » troglodyte, « People Are People » et ses visions militaires, « Master and Servant» où cuir et chaînes se mêlent aux images de nos politiciens, live en surimp’ pour « Blasphemous Humours», tandis que « Somebody » plonge dans l’océan, « Shake the Disease » en clair-obscur, inquiétant et tribal « lt’s Called A Heart » et retour à la case départ avec un live intimiste et souterrain de « Photographic »
« LIVE IN HAMBURG » (novembre 85)
Réalisé par Clive Richardson qui signait déià la plupart des clips de la compile vidéo. ce concert donne une petite idée des ravages de la Modemania. En jouant sur les surimps Richardson nous offre un show brûlant
lNFOS 4 ZE MASSES
Les collector’s fetiches des quatre de Basildon…
LES COLLECTOR’S DE DAVE GAHAN
Tour programme : « Music For The Masses »
Single : 45 tours « Never Let Me Down Again »
Album : « Music For The Masses »
Salle : ex-aequo le Forum de LA et Paris-Bercy
Vidéo : Strange programme de 30′ à paraitre signé
Anton Corbijn.
LES COLLECTOR’S DE MARTIN GORE
Single : « Stripped »
Vidéo : Strange ( à paraitre)
Pochette :Maxi Strangelove
Son : Hoover tube bass
Engueulade favorite : A quel magazine accorder une interview ?
LES COLLECTOR’S D’ANDY FLETCHER
Pochette : A Broken Frame
Mix favori : Beatmasters mix de « Route 66 »
Album : Some Great Rewards
Vidéo : A Question of Time
Chanson : « Everything Counts »
LES COLLECTORS D’ALAN WILDER
Tour programme : Music For the Masses
Single: Never Let Me Down Again ( premier maxi)
Album : Music For the Masses
Vidéo : Strangelove
PUBLICATIONS DEPECHE MODE FROM GBD
https://gonzomusic.fr/depeche-mode-mode-majeur.html
DEPECHE MODE : le jour où les quatre de Basildon ont conquis la France