Rufus Wainwright scandalisé par l’utilisation de sa reprise du « Hallelujah » de Leonard Cohen par Trump

Trump Certes, il n’est pas le premier, mais Rufus Wainwright est à son tour vent debout contre l’utilisation de sa fameuse reprise de l’« Hallelujah » de Leonard Cohen par le multirécidiviste voleur de chansons Donald Trump lors d’un de ses récents meetings. Jon ignore encore si le milliardaire va gagner  son pari électoral, mais ce que l’on sait avec certitude c’est que coté amendes et droits d’auteurs, l’addition promet d’être salée.

Rufus WainwrightOn peut dire que l’histoire se répète inexorablement : après Isaac Hayes,Neil Young et bien d’autres ( Voir sur Gonzomusic La famille d’Isaac Hayes exige du juge fédéral que cesse le trouble de l’utilisation par Trump de sa chansonNeil Young va trainer Trump devant les tribunaux pour avoir utilisé son « Rockin’ in the Free World »  , Jack White traite Trump de fasciste suite au vol de sa musique  et aussi  Trump va payer cher à Eddy Grant )c’est au tour de Rufus Wainwright et donc par ricochet la succession de Leonard Cohen de monter au front pour défendre leurs droits. Il est quand même digue qu’un capitaliste tel que Trump ait aussi peu de respect pour la propriété privée, certes artistique, et cela en dit long sur la forfaiture de ce soi-disant défenseur du peuple. En tout cas, Rufus Wainwright est vénère et on le comprend. Il a partagé un communiqué sur son compte Instagram vérifié dans lequel il fait référence à un meeting public organisé lundi dernier par la campagne Trump à Oaks, en Pennsylvanie, où de la musique, y compris sa reprise de 2001 de « Hallelujah », a été diffusée sans aucune autorisation. Dans le texte de son message de mardi, le chanteur s’étrangle : « La chanson “Hallelujah” de Leonard Cohen est devenue un hymne dédié à la paix, à l’amour et à l’acceptation de la vérité. J’ai été extrêmement honoré au fil des ans d’être lié à cette ode à la tolérance. Voir Trump et ses partisans communier avec cette musique hier soir était le comble du blasphème. »

D’autant que Rufus Wainwright, qui possède la double nationalité canadienne et américaine, avait déclaré qu’il soutenait la vice-présidente Kamala Harris dans la course à la présidence. Il a ajouté qu’il n’approuvait en aucun cas l’utilisation de cette chanson et qu’il était « mortifié, mais l’espoir en moi espère que peut-être, en habitant et en écoutant vraiment les paroles du chef-d’œuvre de M. Cohen, Donald Trump pourrait éprouver un soupçon de remords pour ce qu’il a causé. »

Selon le même communiqué, la société d’édition de la succession Cohen a envoyé à la campagne Trump une lettre de cessation et d’abstention.Le pire c’est que ce n’est pas la première fois que la campagne Trump utilise cette chanson. Ce n’est pas non plus la première fois que la succession de Leonard Cohen, décédé en 2016, s’y oppose.En 2020, « Hallelujah » a été jouée à plusieurs reprises lors de la dernière nuit de la Convention nationale républicaine, et la succession de M. Cohen a déclaré à l’époque qu’elle avait refusé l’autorisation. Voleur multirécidiviste Trump finira-t-il enfin un jour derrière les barreaux pour payer ses nombreuses dettes envers la société? That’s the question…

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