Waou… mes potes Paul Collins et David Johansen gagnent leur procès contre Sony
Coooool…Sony Music Entertainment va enfin passer à la caisse et régler une class action de plusieurs années lancée manifestement avec succès par David Johansen des New York Dolls, Paul Collins du Beat d’autres artistes tel que Southside Johnny au motif que la maison de disques rejetait injustement et sans fondement les efforts déployés par les artistes pour reprendre le contrôle de leur musique. Jackpot pour le rock, donc !
Sony Music Entertainment vient d’être condamné à régler une action collective qui durait depuis des années avec des artistes comme David Johansen des New York Dolls ( Voir sur Gonzomusic ALL MY NEW YORK 1981 HEROES, LA SAGA JACK DOUGLAS Épisode 2 , DAVID JOHANSEN « Here Comes the Night » et aussi Le doc de Scorsese sur David Johansen et les NY Dolls sort enfin ! ), Paul Collins du Beat ( Voir sur Gonzomusic PAUL COLLINS BEAT ET LA LEGENDE DES NERVES , PAUL COLLINS BEAT “Another World the Best of the Archives” et aussi PAUL COLLINS « Stand Back And Take A Good Look » ) John Lyon, alias Southside Johnny et quelques autres. L’action en justice visait à reprendre le contrôle des masters de ces artistes et a finalement abouti à un règlement après des années de procédures collectives contre les grandes maisons de disques au sujet du droit de résiliation de la loi sur le droit d’auteur, une victoire des artistes qui devrait faire jurisprudence. Annoncé dans des gazettes judiciaires la semaine dernière, la decision rendue entre la maison de disques et les musiciens résoudra une affaire dans laquelle les artistes accusaient Sony d’avoir injustement rejeté leurs efforts pour invoquer la résiliation – une loi fédérale qui est censée permettre aux auteurs de reprendre le contrôle de leurs œuvres des dizaines d’années après les avoir vendues. Selon Reuters, Johansen, Lyon et Paul Collins ont poursuivi Sony Music dès l’année 2019, accusant le label d’avoir bloqué leurs avis de résiliation pour leur musique et d’avoir procédé à leur vente sans autorisation.
L’affaire était en attente de décision depuis 2021. Les musiciens ont fondé leurs revendications sur une partie de la loi sur les droits d’auteur. L’article 203 de la loi sur les droits d’auteur « autorise les auteurs (ou, si les auteurs ne sont pas en vie, leurs conjoints survivants, leurs enfants ou petits-enfants, ou leurs exécuteurs testamentaires, administrateurs, représentants personnels ou fiduciaires) à mettre fin aux cessions de droits d’auteur et aux licences qui ont été accordées le 1er janvier 1978 ou après cette date, lorsque certaines conditions sont remplies ». Il a donc été démontré que Sony Music Entertainment violait ouvertement les droits d’auteur en refusant « de permettre à un artiste de prendre le contrôle des enregistrements sonores ou de conclure un accord avec un autre label pour l’exploitation des enregistrements, après la date effective de résiliation ». Les détails du deal n’ont pas été divulgués, mais les avocats de Sony l’ont qualifié d' »accord de principe pour régler toutes les réclamations dans cette affaire ». Selon Billboard, aucune des deux parties n’a immédiatement répondu aux demandes de commentaires sur cette décision. Le long procès visait à représenter une pléthore d’autres artistes et musiciens qui se trouvaient dans une situation similaire. On apprend également qu’un autre procès connexe est cette fois lancé contre Universal Music Group. Bref, les majors n’ont pas fini de rendre des comptes… aux sens propre et figuré !