18 4 2018
Bye bye 2018 et hello 2019, cependant on a encore tous entre les oreilles tous les meilleurs sons de l’année écoulée. Ainsi du prodigieux Drake aux bons vieux Wings, voici mes 18 albums pour 2018. A noter que notre Macca éternel parvient à classer DEUX CD dans ce Top 18, sacré challenge. Tom Petty et Prince nous ont certes quittés, mais ils sont immortels et leur œuvre leur survit largement. Autre ( bonne) surprise : on trouve dans ce palmarès de nombreux francophones tels Alain Chamfort, Aya Nakamura, Thérapie Taxi et Eddy de Pretto. Avec tous ces sons, Gonzomusic ne peut que vous souhaiter la plus tonitruante des années. Happy new year !
1 : DRAKE « Scorpion »
25 chansons, deux « faces » A et B à l’ancienne, quelques hits déjà assurés, comme le divin « God’s Plan », en fils spirituel de « Hotline Bling », « Nice For What » et son sample imparable du « Ex-factor » de Lauryn Hill, la présence auguste de Jay-Z, Nicki Minaj, French Montana, PartyNextDoor, Ty Dolla $ign…mais aussi Paul Anka et Michael Jackson, vous l’aurez compris le « Scorpion » d’Aubrey Graham n’est pas à prendre à la légère. La preuve, il a pulvérisé un record vieux de 54 ans détenu par les Beatles depuis 1964, parvenir à décrocher CINQ hits en simultanée dans les 10 premières places des charts. Le rapper feuj de Toronto en compte SEPT sur DIX. Et dans le Top 100, il compte VINGT-SEPT titres classés…dont l’INTEGRALITE des 25 chansons du nouvel album. Du jamais vu. Du jamais entendu. Plus fort que les Beatles…lesquels étaient eux-mêmes, s’il faut en croire John, plus forts que Jesus Christ. Pa mal pour un petit feuj black de Toronto. Et tout cela sans même avoir à mourir à l’instar de 2PAC ou du Notorious Big. On s’en réjouit. « J’ai une maison sur chacune des côtes/, Mais je vis dans les charts/ Je prends le thé avec les stars et je nage avec les requins/ Et je vois dans le noir, ça n’était pas si froid au début… », chante Aubrey Drake Graham dans « Survival » qui ouvre ce double album massif. Bref, Drake a largement mérité son champagne…L’Chaim Aubrey Drake Graham.
2 : TOM PETTY « An American Treasure »
247 minutes et 54 secondes de pur bonheur sonique en 63 compositions et 4 CD sur lesquels sa femme Dana Petty et sa fille Adria, les Hearbreakers le guitariste Mike Campbell et le claviers Benmont Tench se sont penchés comme quatre fées sur un berceau. Pas un « Best of »…il manque certains des hits les plus emblématiques du blondinet, mais un « trésor américain », débordant de titres moins médiatisés, au sens littéral du terme, incontestablement LA réédition de l’année écoulée ! 14 live au son infernal, 14 inédits et out-takes, 18 titres remastérisés, 14 versions alternatives, 3 demos et 1 spot radio, c’est dire si cet « An American Treasure » est un sacré morceau ! Un an après la disparition du chanteur-guitariste de Gainesville, Florida, ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/fuck-metom-petty-est-mort.html et également https://gonzomusic.fr/tom-petty-ne-volera-plus-jamais.html ) ce fabuleux coffret est un sacré, mais nécessaire hommage rendu à l’art de Tom Petty. Certes, si l’on avait confié cette sélection aux « marchands du Temple », ils auraient mathématiquement compilé les hits les plus cruciaux du blondinet. Fort heureusement, sa femme, sa fille et ses musicos ont opté pour une sélection chronologique aussi intelligente qu’émotionnelle et artistique, un choix parfaitement subjectif et assumé, fait pour ravir les aficionados de TP que nous sommes depuis le tout premier LP avec les Heartbreakers. Miss you so much mister Petty what a… pity !
3: AYA NAKAMURA « Nakamura »
C’est certain, au milieu de tous les mâles dominants du Hip-Hop/R&B hexagonal, on peut dire qu’Aya Nakamura détonne gravement. Comme un mix réussi entre Princess Erika et…Rihanna, son groove cool et mutin nous entraine irrésistiblement avec toute la puissance d’une tempête tropicale. Tout simplement intitulé de son pseudo « Nakamura », cet album riche en couleurs est surtout propulsé par deux hits fracassants. Bon, j’avoue, je ne pige pas toutes les paroles mélange hétéroclite de français, d’anglais, d’espagnol et de patois intersidéral de ses chansons, mais peu importe : impossible de rester indifférent. Depuis les débuts de Diam’s en 1999, le rap hexagonal n’avait pas connu un tel phénomène au féminin. De son vrai nom Aya Dianioko, la chanteuse opte, voici quatre ans, pour le pseudo made in Japan de Nakamura, portée par son irrésistible beat secoué chaloupé, elle est sans doute ce qui nous arrive de mieux en provenance du Mali depuis…Salif Keita. À travers ses chansons, elle nous fait partager les joies et les tracas d’une fille de son âge, se posant en femme libre à qui on ne la fait pas et qui s’ingénue à faire tourner les mecs en bourriques. Son « Djadja », imparable rengaine, à l’irrésistible blackitude agitée, démontre toute sa maitrise à préserver la tradition africaine tout en la téléportant façon « Black Panther » vers son futur le plus proche.
4: PRINCE Piano & a Microphone
Un nouveau Prince ? Pour de vrai ? Plus de 2 ans après sa disparition ? Eh oui, Coco, on parle de Prince Rogers Nelson, là, l’Artiste ultime, l’homme aux mille et un trèsor planqués dans sa chambre forte située dans les sous-sols de son légendaire Paisley Park. Et, avec « Piano & a Microphone » on peut dire que le Kid de Minneapolis nous a gâtés. Capturé en vrai faux live intimiste en 83, entre « 1999 » et « Purple Rain », s’il ne sait pas vous arracher une larme, c’est que vous n’avez décidément pas de cœur 😉 Car comme son nom l’indique « Piano & a Microphone » a été capturé avec un Prince solitaire assis devant son piano pour quasiment improviser ces joyaux que nous avons le privilège de découvrir la beauté à l’état brut. Et c’est aussi émotionnel que fulgurant, car ce son, ces moments de bravoures, ces poussières de génie qui nous rappellent aussi cruellement combine ce fichu nain pourpre peut nous manquer. Enfin…vous, je ne sais pas, mais moi en tout cas. Avec tout juste un « Piano & a Microphone » et aussi sa voix, bien entendu, Prince Rogers Nelson parvient à créer la magie : une relation intime, au-delà de la mort, entre lui et moi, entre lui et toi, entre lui en nous et c’est bien la sa force. Thanx my Kid !
5: PAUL MCCARTNEY « Egypt Station »
C’est son 18éme solo, mais le 37éme depuis le split des Beatles, de son petit nom « Egypt Station » le nouvel album de Paul McCartney est incontestablement sa plus belle œuvre d’art depuis l’excellent « Memory Almost Full » de 2007…même si certains coté comparaison remontent carrément au brillant « Pipes of Peace « de 83. Au-delà des dates, et en substance, le Macca nouveau est un sacré grand cru. Destination « Egypt Station » …Les 16 titres (dont une intro et une conclusion) de ce nouvel album sont autant de perles fines et précieuses, constituant sans doute la collection de chansons la plus aboutie depuis son divorce à 50 millions de dollars avec Heather Mills et son si brillant « Memory Almost Full » qui avait suivi en 2007. Inspiré par une toile que Paulo avait lui-même réalisée voici des années et qui illustre ce nouvel album, cet « Egypt Station » nous donne à tous l’envie de marcher et même de danser, comme un égyptien 😉
6: EDDY DE PRETTO “Cure”
Imaginez une seconde que si les deux Claude avaient pu, de manière improbable bien sûr, s’aimer et donner naissance à un fils. Ce garçon serait Eddy de Pretto. Et je parle bien entendu de Claude MC et de Claude Nougaro. Car cet Eddy-là, c’est le prose-combat de Solaar allié à la verve ensoleillée du Toulousain magnifique. Avec « Cure » son premier album et toute la flamme de ses vingt-quatre ans, EDP est un véritable electrochoc, incontestablement la meilleur surprise francophone de l’année. ELP le chantait dans les 70’s :« Are you ready Eddy ? ». Désormais, avec pretty Eddy de Pretto, on connait enfin la réponse.
7: MUMFORD AND SONS « Delta »
Porté par cette vibrante émotion éthérée qui est la marque de fabrique de Mumford & Sons depuis ses débuts, « Delta » ce 4éme épisode des aventures du groupe de Londres ne manquera pas de satisfaire grandement leurs aficionados tout en conquérant de nouvelles âmes par leur folk-rock grandiose du troisième type. Comme son nom l’indique, ce « Delta » ne devrait pas manquer de vous faire…planer ! Cela tient sans doute au caractère de cette formation si particulière, dont le cool folk aérien percute la pure tradition british. Entre Cat Stevens, Pink Floyd et Radiohead avec ses réminiscences des Moody Blues et de Procol Harum, le discret Mumford & Sons est sans doute aujourd’hui un des groupes les plus populaires du Royaume-Uni et, si l’on pouvait en douter, la présence de Marcus Mumford dans le classement du Sunday Times des musicos anglais et irlandais les plus riches du monde (Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/les-vieux-riches-rock-et-les-nouveaux-riches-toc.html ) avec 19 millions d’€ générés l’atteste de la manière la plus cinglante.
8: ALAIN CHAMFORT « Le désordre des choses »
Trois ans écoulés, depuis son éponyme dernier album, bien trop longtemps dirons-nous, malgré l’heureuse parenthèse des « versions revisitées » de son « meilleur » de 2016, Alain Chamfort revient enfin avec le lumineux « Le désordre des choses » et ses dix titres en parfait équilibre entre rétro coolitude et modernité pop. La force d’Alain Chamfort, c’est qu’il sait autant nous faire sourire que nous toucher au plus profond, alternant docte sagesse et futile légèreté comme Bruce Wayne se transforme en Batman en un tour de main. Pour dépeindre ce disque, en un mot comme un seul et pour paraphraser Alain himself : géant ! Rien de surprenant, donc, à ce que les chansons d’Alain Chamfort puissent autant nous toucher puisqu’elles lui ressemblent : elles sont vraies. Sans frime ni artifices et pourtant si sophistiquées. Avec cet album qui s’écoute à la vitesse de l’éclair, je crois que nous n’avons pas fini nous ranger sans équivoque du coté du « Le désordre des choses » !
9: POST MALONE « beerbongs and bentleys »
L’été dernier, à LA, j’avais déjà craqué sur son imparable « Rockstar » et comme on dit, mieux vaut tard que jamais, il est grand temps de vous parler de Post Malone et du joyeux Hip-Hop auto-tuné de son « beerbongs and bentleys » un des indispensables albums de 2018, car depuis Eminem aucun rapper blanc ne s’était montré aussi percutant. Car depuis Eminem, justement, Post Malone est sans doute la meilleure surprise du genre. Originaire de Syracuse dans l’État de New York, élevé au Texas et désormais résident de LA, notre nouveau pote Post publie avec son « beerbongs and bentleys » son deuxième album à seulement 23 ans et depuis l’été on peut dire que c’est un tabac. Emporté par son hit aussi puissant que pulsé « Rockstar », boosté par son casting de stars tel le Rae Stremmurd Swae Lee, Ty Dolla $ign et notre femme de Minaj favorite, « beerbongs and bentleys » ( cans de bière et Bentleys) n’a pas fini de nous transporter. Et il faut se rendre à l’évidence, cet album trippant se révèle carrément…aéropostal. 😉
10:BLACK PANTHER « The Album ( Music from and Inspired by »
Premier film où le super-héros est black, réalisé par un réalisateur black avec un casting essentiellement black, avec le phénomène « Black Panther » black n’aura jamais été aussi beautiful. Et sa bande originale est largement aussi originale que bandante. Normal, le surdoué Kendrick Lamar est aux commandes de ces 14 compositions inédites taillées dans le plus précieux ébène sonique, où le fabuleux rapper de Compton s’est offert un classieux casting furieusement éclectique où l’on retrouve mon protégé de LA Anderson. Paak, the Weeknd, mais aussi des artistes moins reconnus comme la troublante chanteuse anglaise Jorja Smith ou la vocaliste sud-af allumée, Babes Wodumo. Bref, au niveau des idées comme des sons, ce BLACK PANTHER OST est aussi novateur que l’on pouvait attendre d’un artiste aussi GÉANT qui nous donne vraiment envie de plonger dans… Lamar.
11: CHIC It’s About Time
« It’s About Time »…littéralement « il était grand temps », rarement album n’a eu un titre aussi adapté aux circonstances, puisque son prédécesseur « Chic-ism » était sorti en 1992 soit…26 années auparavant. Nile Rodgers nous l’avait pourtant promis depuis longtemps : tel le retour du Phénix, Chic renaitrait de ses cendres. Aussi groovy que lumineux, « It’s About Time » va enfin pouvoir nous faire dire à tous : chic… enfin un nouveau Chic ! De l’été 81 au Power Station studio de NYC durant l’enregistrement de « Take It Off »,en passant par les répétitions du « Serious Moonlight Tour » de Bowie en 83 j’ai passé toutes me spremières années à BEST à tendre mon micro à Nile Rogers, c’est dire combien ce fat come-back peut me réjouir.
12: ANDERSON. PAAK « Oxnard »
Après « Venice » (2014) puis « Malibu » (2016) voici enfin « Oxnard » la troisième plage de LA qui boucle cette « beach trilogy » du surdoué Anderson.Paak. Et franchement ce retour à sa ville natale et au classic groove californien sied parfaitement au rapper cool de 32 ans qui n‘oublie jamais de mettre l’imagination au pouvoir, pour nous scotcher de son flow lumineux. Et pour passer l’hiver, c’est sûr que les palmiers d’Oxnard sont bien plus festifs que la grisaille hexagonale. Avec Dr Dre à nouveau aux commandes, cet « Oxnard » subjuguant est boosté par la présence d’une brochette de joyeux et fameux hip hoppeurs. Old school, funk nostalgique, Anderson. Paak prouve avec « Oxnard » que c’est toujours dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes…même si le chef cuistot est un jeunot.
13 : NICKI MINAJ « Queen »
Pour le 4éme épisode de ses fracassantes aventures, Nicki Minaj a non seulement vassalisé une foule de guests, dont Lil Wayne, Future, the Weeknd, Ariana Grande et carrément Eminem, elle a surtout sorti l’artillerie lourde avec des compositions aussi trashy que percutantes dans ce « Queen », où elle se sacre elle-même de la couronne de Reine des rappeuses, preuve que l’on n’est jamais aussi bien couronnée que par soi-même ! Notre femme de Minaj, comme je la surnommais déjà dans ma kronik de « The Pinkprint » en 2014 ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/nicki-minaj-the-pinkprint.html ) ose tout et c’est justement sa force en version XXL. Boobs XXL, tuchès XXL et culot lui aussi format XXL. Car elle en a, comme on dit, notre Minaj, sans doute depuis Lil Kim’ et la biyatch Foxy Brown, la rapeuse la plus couillue de ce côté-ci du Rio Grande. Telle est la morale de cette histoire, si le terme « morale » peut bien entendu s’appliquer à notre trashy femme de Minaj 😉
14 : MARK KNOPFLER « Down the Road To Wherever »
C’est son 9éme album solo et nous l’attendions depuis déjà trois ans, Mark Knopfler un de nos plus ardents spadassins guitaristiques nous revient avec ce « Down the Road To Wherever » et si sa dextérité légendaire et son feeling illimités n’ont plus guère de secret pour nous qui le suivons depuis son « Sultans Of Swing », c’est toujours un plaisir si délicieusement renouvelé de retrouver cette voix trainante et sa guitare qui ne ressemble qu’à lui. Welcome back Mark ! Certes, ce nouvel album partage toute l’intemporalité de ses prédécesseurs, comme mon préféré « Sailing To Philadelphia » ou le superbe « Tracker » de 2015. Produites avec l’aide de son collègue, claviers l’ex-Dire Straits Guy Fletcher, qui l’avait déjà suivi dans l’aventure des Notting Hillbillies, ces 14 compositions conjuguent comme à l’accoutumée beauté et harmonie, blues et jazz, joie et mélancolie. à l’image de ce highway américain sans fin qui illustre sa pochette « Down the Road To Wherever » risque fort de nous accompagner longtemps sur nos routes perso.
15: THERAPIE TAXI « Hit Sale »
Funky puissant, pop, délicatement électro, provoc, décalé et allumé, le trio parisien Thérapie Taxi publie son tout premier album au titre trublion de « Hit Sale » et c’est une petite réussite sonique dont il serait carrément stupide de se priver. Certes, au-delà de l’analogie Thérapie taxi…girl, on peut décrypter bien des influences, entre les séquences synthétiques de ces 14 pistes, qu’on n’avait sans doute pas entendues depuis…les 80’s, lorsque la nouvelle pop hexagonale écrivait ses plus belles lettres de noblesse. Sans compter tout ce côté à la fois impudique et drôle dans l’écriture des textes. Bref, il y a un incontestable et puissant potentiel dans cette musique-là. En résumé, la zique est au top, les textes sont imparables et fun, l’alchimie du trio est irrésistible et les tubes sont au rendez-vous, on peut donc parler d’un sans- faute…
16: THE CARTERS : « EVERYTHING IS LOVE »
C’est leur premier album…en commun, car si Jay-Z et sa douce Beyoncé n’en sont pas à leur premier coup…de maitre, c’est la toute première fois que le couple le plus fusionnel du Hip-Hop/ R&B publie un projet de concert…enfin plutôt un album concentré de dix titres, dont certains ont même été achevés à Paris ou presque puisqu’il s’agit du U Arena de Nanterre. Mais que vaut vraiment cet « EVERYTHING IS LOVE » par les Carters ? Est-il aussi capital que son titre en lettres CAPITALES ? La réponse est incontestablement « oui » Le couple le plus glam du Hip-Hop/R&B co signe les 10 titres de cet album propulsé par leur fameux « Apeshit », porté jusqu’aux étoiles par sa vidéo du Louvre déjà visionné des millions de fois. Comme le yin et le yang, la force et le charme, ce couple prouve par A + B qu’il se complète parfaitement. Le rap de Jay-Z est uni au chant de Be pour le meilleur…et le meilleur.
17: ERIC CLAPTON « Happy Xmas »
Avec Eric Clapton, c’etait déjà Noël en novembre, la preuve par cette guirlande de 13 chansons classiques et d’une composition blues inédite chantant Xmas comme jamais…même si nous connaissons ces standards depuis toujours, jamais ils n’avaient sonné aussi bien qu’interprété par cette voix si emblématique et ce jeu de guitare identifiable entre tous. Passer les fêtes avec God, lui-même…qui pourrait rêver mieux ? Certes, Clapton est loin d’être le premier rocker à s’adonner au fameux « album de Noël », de James Brown aux Jackson 5, de Sheryl Crow à Bootsy Collins, de Frank Sinatra à Chicago en passant James Taylor et tant et tant d’autres, beaucoup se sont adonnés aux joies de chanter Noël…avec plus ou moins de succés. Mais avec EC c’est forcément différent. Certains pourrons bien objecter que l’ex-leader de Cream a choisi la facilité, quand on aime on ne compte pas les boules sur le sapin de Noël. Merry Xmas mister Clapton !
18: WINGS « Red Rose Speedway »
Back to le future du printemps 1973 de mes 16 ans, le second LP de Wings « Red Rose Speedway ” vient de sortir et je découvre ces 9 compositions dont le désormais fameux medley de 11 minutes. Ce même album ressort aujourd’hui dopé par 18titres bonus, outakes, inédits, prises alternatives et il n’a rien perdu de sa magie, bien au contraire. Porté par l’irrésistible « My Love », joli brin de hit dans la foulée de « Let It Be » ou de « Maybe I’m Amazed », ce Paul McCartney sans doute mésestimé à sa sortie prouve que les années n’ont eu de cesse de le bonifier. Avec cette incroyable réédition, 45 années après sa sortie on réalise qu’en fait « Red Rose Speedway » aurait dû sortir à l’époque sous la forme d’un double LP. Avec cette réédition soignée, on peut dire qu’enfin Wings déploie ses ailes pour nous faire décoller.
je vire le hip hop et j’ajoute inspector cluzo , jayhawks , kravitz , buddy guy et john hiatt ……………;
Jayhawks ???ah j’adore…je savais meme pas kil y avait un nouvel album…quel ignare ce gbd 😉