LA SAGA RAMON PIPIN Épisode 3

Ramon PipinMusicien émérite, héros du rock hexagonal depuis mon adolescence, je n’avais pourtant pas tendu mon micro à l’immense Ramon Pipin depuis mes débuts de journaliste à l’aube des années 80. Pourtant des Au Bonheur des Dames aux Excellents, en passant par les délirants Odeurs et sa carrière solo, l’auteur-compositeur-arrangeur-producteur-déconneur parisien n’a jamais cessé de créer ses désopilants standards. Alors que les Excellents à la demande générale investissent à nouveau le Café de la Danse lundi 11 avril et mardi 12 avril pour l’enflammer de leurs radieuses reprises iconoclastes, dont une nouvelle version du légendaire « Kashmir » de Led Zep, voici l’Épisode 3 de la Saga : De Ramon Pipin’s band à Ramon Pipin en solo…

Ramon PipinCet été 1974 je suis en première au lycée Voltaire et si peu de groupes hexagonaux trouvent grâce à nos jeunes yeux fans des Dolls, de Bowie mais aussi de Neil Young, Santana, les Stones ou encore Ten Years After ; pourtant un OVNI sonique baptisé Au Bonheur des Dames va carrément nous vriller le cerveau. Avec leurs tenues provocs à la manière des New York Dolls justement et leurs textes délirants, les ABDD, comme on les appelait entre nous, nous ont offert cette année du BAC Français un hit imparable en forme de bol d’oxygène : « Oh les filles ». Quelques années plus tard au crépuscule des 70’s, devenu journaliste-rock je succombe à nouveau à ce qui ressemble fort à un nouvel ABDD, les bien nommés Odeurs, portés par leur irrésistible et néanmoins iconoclaste reprise du « I Want to Hold Your Hand » des Beatles… version marche militaire nazie. C’est à ce moment que je réalise qu’un certain Ramon Pipin est le responsable qui tire les ficelles de ces deux formations. Et son humour juif puise autant au « Springtime For Hitler » de Mel Brooks qu’au « Rock Around the Bunker » de Gainsbourg. De son vrai nom qui n’est pas son vrai nom Alain Ranval, l’homme n’en est pas à une casquette près. Parallèlement, il monte un studio parisien réputé baptisé Ramsès et devient, entre autres, arrangeur/réalisateur des meilleurs albums de Renaud, excusez du peu. Il signe une armada de bandes originales de films et après ses deux groupes emblématiques entame une vaste carrière solo riche de six albums publiés de 85 à nos jours. Enfin, et c’est crucial, il faut aussi évoquer sa dernière formation les Excellents ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/vraiment-excellents-les-excellents.html et aussi   https://gonzomusic.fr/21-4-21.html  ) dont la raison sociale assumée est « les chefs-d ’œuvres du rock massacrés par nos soins ». Vous l’aurez compris, ce héros du rock français n’a que trop longtemps attendu de voir publiée sa Saga, une injustice que ce troisième épisode contribue ENFIN à réparer Épisode 3 : De Ramon Pipin’s band à Ramon Pipin en solo…

Ramon Pipin«  Au fil de tes nombreuses aventures tu as dû en rencontrer un paquet de « mecs super » ? Si tu devais constituer ton groupe idéal à travers les temps il y aurait qui ?

Tu sais quoi… si c’était à refaire, je serais tout seul avec une guitare sèche car c’est casse-couilles d’avoir un groupe… putain ? Là je suis en plein dedans avec les Excellents et c’est compliqué, on est douze sur scène, c’est du boulot !

On va en parler …  dans le prochain épisode de ta Saga, mais on note un long laps de temps dans ta carrière où tu n’as fait que des musiques de films… durant 12 ans à peu près…

J’avais sorti 3 albums solo, dont le premier en 1985 qui s’appelle « Nous sommes tous frères ». Avec cette chanson-titre que j’aime beaucoup. Après, j’en ai fait un autre en 87 intitulé « Bye bye vinyl » et un 3e en 92, un album de reprises qui était un peu les prémices des Excellents. Ça s’appelait « Ready Steady Go » car je n’avais repris que des chansons du British boom, en adaptant des textes en français. Une a particulière marché « La porte du jardin » qui était l’adaptation du « Hey Gyp » de Donovan.  Je reprenais aussi les Kinks et les Yardbirds, Cream, Them etc

Et c’est super drôle …

Je pratique l’humour depuis fort longtemps et je passe des heures et des heures à bosser. Après, sur mes albums solos, j’ai vraiment une super équipe de musiciens ; j’ai passé du temps, on fait ça à l’artisanal, dans de beaux studios, comme ICP à Bruxelles… C’est vrai je me suis arrêté pendant longtemps pour faire des musiques de film, mais aussi de la pub ; je me suis aussi occupé de mon studio, un peu de ma famille aussi.

Mais tu n’avais plus envie de t’exprimer ?

Mais si, j’avais toujours envie, mais je faisais d’autre choses. J’ai adoré faire de la musique de film. J’en ai fait pas mal et avec des réalisateurs que je respecte comme Dupontel. J’ai préparé un projet de film également durant plusieurs années avec mon amie hélas disparue Sarah Levy qui ne s’est jamais fait, un projet auquel je suis très attaché. On a beaucoup bossé là-dessus, c’était ambitieux, autour du rock. Je ne peux pas t’en dire plus, parce que c’est encore entre les mains d’un producteur. Ramon PipinJe me suis également occupé de mon studio, je faisais beaucoup de pubs. J’avais une boîte de prod qui marchait bien. J’en ai fait pendant 30 ans, quand même ; je me suis arrêté en 2000.

Quelles réclames par exemple as-tu fait ?

Dieu, j’en ai fait des paquets ! J’avais fait le jingle de Volkswagen, mais j’étais producteur aussi, c’est à dire qu’on on faisait non seulement la musique, mais on dirigeait les comédiens. Et puis on a beaucoup tourné pour la télé, des programmes courts. Plein de programmes courts pour Canal Plus. Pendant une saison, on a fait un truc qui s’appelait « 2 doigts d’info. ».  Si tu te souviens c’était à l’époque où de Caunes tenait les rênes de « Nulle part ailleurs » et nous pendant un an on commentait les infos avec des doigts, des petits objets, des trucs comme ça. Après on a fait 2 saisons entières de « Cinématoc » avec des bandes annonces de films, avec le même principe où c’était une boule à thé qui faisait un satellite dans l’espace, on s’est bien marré. Et après j’ai repris enfin la musique car ça m’a titillé, j’ai voulu réenregistrer il y a 8 ans maintenant.

J’ai quand même beaucoup travaillé sur tes trois derniers albums. J’ai tout décrypté chanson par chanson, avec les Influences, et cetera. Mais j’avais. J’avais déjà une question pour toi, tu connais la bande originale de « Moi y’en a vouloir des sous » et de « Tout le monde il est beau,  tout le monde il est gentil », car de temps en temps certaines de tes chansons me font penser un peu à certaines de ces chansons-là avec des textes drolissimes de Jean Yanne et des musiques de Michel Colombier ?

J’adorais Jean Yanne. Je l’ai revu l’autre jour, même si cela n’a rien voir, dans le film de Pialat « Nous ne vieillirons plus ensemble », quelle claque !

L’autre constante qu’on retrouve aussi dans tes chansons, c’est la caricature de la famille catho traditionnelle format Versailles bon chic bon genre ! Je ne sais pas ce qu’ils t’ont fait ceux-là mais on dirait que tu les as dans le pif !

Alors là…  quelques-unes… tu parles des puritains, des trucs comme ça ?

Voilà, plusieurs de tes chansons ont ce feeling et on en retrouve en moyenne deux par albums….

Vas-y, dis-moi lesquelles.Ramon Pipin

« Alafu » » par exemple, avec « Trois sœurs, deux frères, un micro-ondes » c’est Versailles franchouillard le retour, j’ai noté.  

Oh, ce ne sont pas particulièrement des Versaillais…. C’est une chanson sur l’ascenseur social. Tu sais je suis comme ces gars qui font des dessins dans les journaux, j’essaye de jouer justement un peu les éditorialistes car si l’album s’appelle « Alafu » c’est parce que mon inspiration vient du fait que je suis à l’affût d’un peu tout ce qui se passe et que ce sont des sources d’inspiration. Donc, quand je trouve un truc, quand l’inspiration vient c’est une vraie source de satisfaction. En fait, je n’arrive toujours pas à comprendre d’où vient l’inspiration. J’aimerais bien savoir si c’est un phénomène chimique ou tout autre chose, mais en tout cas quand elle vient c’est vachement bien. Par exemple, cet été, j’ai été un peu off et je voulais écrire une chanson hé bien… non, je n’ai pas pu trouver ne serait-ce qu’une pauvre idée, alors que l’été précédent j’avais conçu tout l’album en un mois !

Sur l’album signé Ramon Pipin’s band « Comment éclairer votre intérieur » par exemple la chansons « versaillaise » c’est « Bernadette se marie » ?

Tu avais déjà repris « Dominique Nique Nique » avec Odeurs, donc quelque part c’est la même filiation.

Alors « Dominique » c’était une idée de Costric 1er, ce n’est pas moi. Lui était très anticlérical à fond.  Mais « Bernadette » non alors je n’ai pas cette sensation, mais enfin peut être tu l’as ressentie comme ça, mais pour moi c’est surtout l’histoire d’une femme de 90 ans qui se marie et dont le mari a oublié de venir… à la cérémonie !

« Velours côtelé » aussi sur ce même album de 2016 !

« Velours côtelé » c’est plutôt Woody Allen….

Ah… ce « Velours côtelé » là, ok ! Il y a surtout de vrais tubes que j’adore comme « Mon public » ; pour moi c’est un superbe hit. Cela me rappelle dans l’esprit « Song For Whoever » de the Beautiful South, les ex Housemartins qui ont sorti en 89 cette drole de chanson de fans dédiée à …. 20 prénoms de filles différents. J’ai retrouvé cet esprit-là dans « Mon public » avec les mêmes super harmonies à la Beatles.

Ça j’avoue…j’adore les Beatles.Ramon Pipin

Ça s’entend dans ta musique. La suivante, la chanson-titre « Comment éclairer votre intérieur » portée par des guitares entre Hendrix et Kravitz où d’ailleurs tu cites nommément Jimi est un super clin d’œil à plein de choses qu’on aime et qu’on connait.

Tu vois ce qui est marrant, même si c’est plutôt triste d’ailleurs c’est que quand on évoque des groupes des années quatre-vingt, nous ne sommes jamais cités aux cotés des Téléphone ou Starshooter. Je ne sais pas exactement pourquoi, peut-être parce qu’on était à la frange de l’humour et de la musique. Mais bon, moi je me considère quand même un peu comme musicien. Le seul truc que je sache faire à peu près, c’est écrire des chansons.  Je ne veux pas dire que je suis amer, mais j’ai quelque part un petit sentiment d’injustice, ce qui ne m’empêche pas de continuer à faire mon truc, je m’en fous. Mais c’est vrai que je suis souvent ostracisé, voire franchement oublié.

Je sais que ce n’est pas une consolation, mais tu n’es pas le seul dans ce cas, regarde qui se souvient de Bijou qui était comme toi contemporain des deux groupes que tu as cités. J’adore « Mon avocat est dans la salle » super pop song, super harmonies mais avec un coté funky cette fois.

Oui « Mon avocat est dans la salle » c’est bien. Je me suis dit, comment je vais faire ? Et j’ai trouvé la réponse, Bon, je vais insulter tout le monde. Mais en fait, ce ne sera pas moi. Il y a une chanson qui est assez emblématique sur cet album qui est « Une chanson ennuyeuse » parce que moi je suis un vrai fan de la mélodie…

Tu veux parler de la reprise de « Da Da Da » de Trio ?Ramon Pipin

(Silence)… ouais bien sûr, c’est un petit peu ça. Je m’étais dit que j’allais faire une chanson sur une note, voilà.  Tu sais quelle est la seule chanson sur une note, tu dois la connaître, non ?

Vas-y…

C’est « Ça plane pour moi ».

Ah oui, d’accord.

Je suis et reste toujours assez fasciné par la pauvreté musicale de ce que j’entends. Un jour, il y a ce guitariste qui accompagne tout le monde comme Charlélie Couture, ou encore Thomas Fersen, et quand je lui ai demandé de venir jouer avec moi, c’est aussi un pote de vacances tout ça ; il m’a lancé cette phrase qui m’a fait vraiment plaisir, il m’a dit :  « Ah bah ça c’est bien parce que au moins avec toi, on va pas toujours faire les 3 mêmes accords ».

Voilà, mais moi dans « Une chanson Ennuyeuse », je pensais plus à Trio et Kraftwerk.

Moi qui suis un énorme fan de musique, j’écoute plein de choses, j’ai vraiment du mal à trouver un truc que j’aime vraiment. Moi, le groupe que j’adorais en France, c’était l’affaire Louis trio, dont j’ai d’ailleurs bizarrement produit le premier 45 tours. C’est le seul truc que je n’aie jamais produit de ma vie. Non, en fait j’en ai produit d’autres, mais bon j’avais flashé sur ces mecs-là. D’ailleurs, pas plus tard que tout à l’heure, j’écoutais encore leur dernier album qui n’est jamais sorti « Imperium ».  Je ne sais pas si tu le connais, mais il y a des trucs super.  Hubert Mounier c’était vraiment un grand chanteur.

Et le mec était aussi cool qu’attachant, immense respect. J’adore aussi « Je ne parviens pas à jouer correctement le blues » qui sonne d’enfer à la Allman Brothers alors que le texte c’est : je ne sais pas jouer. C’est un peu tout toi ça, cette dichotomie entre un texte farfelu et une super musique au carré, super bien jouée.

Oui je sais que c’est farfelu, mais il y a un fond avec un mec pété de thunes qui se demande pourquoi il n’ arrive pas à jouer du blues. C’est bien tout le paradoxe.

« C’était chouette », c’est un hommage à George Harrison, « Within You, Without You » ?

Oui, j’en conviens, le début est inspiré de cette chanson, mais c’est surtout un texte un peu sombre sur l’avancée inexorable en âge, c’est un peu de l’humour noir.  J’adore l’humour noir.

Oui par exemple « C’est mon dernier concert » j’adore le texte, j’adore l’idée, j’adore le thème et aussi le coté happy Doobie Brothers Byrds derrière.

Écoute-moi, au pinacle de mes groupes favoris il y a XTC.

Ah XTC…

Je peux t’en parler pendant des heures, pour moi après les Beatles le plus grand compositeur du monde c’est Andy Partridge.

Et on passe au deuxième album solo de 2018 « Qu’est-ce que c’est beau » et sa fulgurante chanson-titre… encore tendance Versailles…. Décidément…Ramon Pipin

Alors j’ai une belle chanson, belle chanson….

Ben voilà encore un truc un peu Versailles que j’adore. Tout comme « Le club », d’ailleurs.

C’est sur le thème des think tanks politiques « Le club «

Oui, mais c’est aussi une critique de la bourgeoisie et cetera

Oui et aussi une critique des grands penseurs stériles, je le confirme.  Avec un petit hommage à Jethro Tull au milieu… le passage de flûte que tu as peut-être repéré…

… ah c’était Jethro Tull, la flûte… bien sûr ! Autre chanson qui m’a fait pisser de rire c’est « L’homme du Picardie », déjà parce que musicalement tu t’es inspiré de Devo et d’un titre qui s’appelle « Whip It » que  j’aime beaucoup, mais surtout oser faire une chanson sur la série la plus horrible de mon enfance !  Mais « L’homme du Picardie » c’était une punition car il n’y avait qu’une chaîne de télé à l’époque. Donc quand tu te tapais l’homme du Picardie, il n’y avait que ça. Avec les horribles « Forsyte » et pour les neurasthéniques « Les rois maudits »

Il y avait aussi « Belphégor » …

Ah mais « Belphégor » c’était génial, je parle des séries insupportables, plombantes et chiantes. Et avec une seule chaîne, quand tu étais gamin, tu n’avais pas le choix.

Non, j’ai pris la plus chiante exprès évidemment !

Donc toi aussi tu as été traumatisé par « L’homme du Picardie » ?

En fait je ne l’avais même pas vu. Mais ça devait faire partie de mes références, donc quand j’ai eu l’idée je l’ai ressortie parce que tout le monde autour de moi parlait de séries de « binge watching » donc je me suis dit : tiens, je vais faire une chanson en disant que tout ça c’est de la merde, que la seule vraie bonne série c’est « Le Picardie » !

 Et quand tu dis tout ça c’est de la merde, tu le chantes. Réellement puisqu’ entre les couplets tu chantes « merdique…. C’est de la merde…. »….

Je ne le pense pas.

Pourtant « Derrick » y rime avec merdique tout de même ! Il faut aussi évoquer « Mon arbre généalogique »; je trouve qu’elle a un côté énumération à la Nino Ferrer.

Écoute, franchement je n’y ai pas pensé du tout ! Ramon Pipin

Et aussi à cause de son côté soul aussi qu’affectionnait notre Nino. Il y a également cette chanson très très très drôle « Pol Pot park » qui évoque pour moi le « Paisley Park » de Prince mais juste musicalement parce que je trouve que ça sonne un peu comme « When Doves Cry ».

Pour moi, c’est surtout Peter Gabriel. Tu sais parfois il y a des morceaux qui te viennent et les influences paraissent moins évidentes. J’ai plein de chansons dans ma tête, j’en écoute tout le temps, ça fait tout de même un certain nombre d’années que je fais de la musique et que je suis très curieux. Tout cela commence à faire forcément un goulbi-goulba dans mon cerveau.

On apprécie vraiment l’énumération de tyrans sanguinaires dans la chanson et j’adore le thème très politisé de la chanson.

Peut-être qu’un jour cela existera pour de vrai, d’ailleurs je suis sûr qu’il y a sans doute un parc comme ça en Corée du Nord !

Il faut aussi parler de la « piste fantôme » planquée tout à la fin de l’album, une perle et je t’en veux un peu de l’avoir aussi bien planquée. Très réussie, là aussi un peu à la Nino Ferrer dans l’énumération.

C’est plus un gag tout de même. Il y a sur cet album une chanson qui est moins drôle mais que j’aime vraiment beaucoup c’est « Anecdote ».

Oui j’avoue elle est aussi excellente. Elle sonne musicalement très années 80 entre OMD et les Pet Shop Boys. Cela tombe bien avant d’évoquer les Excellents…. »

À suivre….

Épisode 1 : De l’enfance à Au Bonheur des Dames en passant par l’éphémère IO https://gonzomusic.fr/la-saga-ramon-pipin-episode-1.html

Épisode 2: De Odeurs à the solo carrière en passant par Ramsès !

https://gonzomusic.fr/la-saga-ramon-pipin-episode-2.html

Épisode 4: Des Excellents à Son Excellence Ramon Pipin…

https://gonzomusic.fr/la-saga-ramon-pipin-episode-4.html

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1 réponse

  1. John Warsen dit :

    Je découvre votre série d’articles à la gloire de Ramon, merci pour toutes les informations que j’y glane sur mon idole !
    S’il n’y a pas de coquille dans son « Best oeuf » récemment sorti sur Bandcamp, je me demande si, quand il parle chez vous du « dernier album de l’affaire Louis Trio qui n’est jamais sorti « Imperium », il ne s’agit pas plutôt de « L’AFFAIRE LOUIS TRIO (EUROPIUM 97) ». Sinon, il risque d’enflammer notre imagination sur un trésor à découvrir.

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