Eagles live at the LA Forum

Eagles

 

Première tournée depuis la disparition de Glenn Frey, Eagles, porté par un son tout simplement vertigineux, a fait décoller le fameux Forum d’Inglewood. Sur scène, les fils de Don Henley et de Glenn Frey ont aussi prouvé qu’ils pouvaient déjà prendre la relève. Ce soir de septembre, welcome…again to the Hotel California…in California !

 

Eagles Aller voir les Eagles à LA, c’était un peu comme retrouver Elvis à Memphis, les Stones à Dartford ou les Beatles à Liverpool. Au-delà du mythique « Hotel California », et même s’ils ne sont pas natifs du « golden state », le groupe fondé par Don Henley, Glenn Frey et Tim. B Schmit a toujours su incarner la quintessence du « son » californien . Dés leurs débuts, au tournant des 70’s, d’abord en tant que side band de Linda Ronstadt puis en future star du label Asylum de David Geffen, Eagles avec ses guitares contrysantes et ses harmonies infinies s’impose à LA comme le « new kid in town » à suivre. Leur tout premier album tout simplement baptisé Eagles sera propulsé par l’irrésistible « Take It Easy » composé par Jackson Browne. Mais dès le second LP « Desperado » – et son hit du même titre- les Eagles prouvent qu’ils n’ont besoin de personne pour composer leurs propres succès. Des années durant, Don Henley et Glenn Frey seront les Jagger/Richards du groupe de LA, enchainant les tubes comme un collier de perles fines. Publié en 76, leur « Hotel California » parvient même à faire voler en éclats les records de vente jusqu’alors détenus par les Beatles. Mais en 80, après l’excellent « The Long Run », le groupe se sépare : Henley et Frey s’étaient sacrément engueulés sur un soutien politique…ou non, au démocrate George McGovern. Pourtant après 14 longues années, les Eagles se retrouvent avec « Hell Freezes Over », nos héros continuant en parallèle leurs radieuses aventures solo. Enfin, en 2007 sort le lumineux double album « Long Road Out of Eden » et nos aigles retrouvent à nouveau le chemin des tournées. Mais le 18 janvier 2016, Glenn Frey s’éteint à seulement 67, ans, terrassé par une pneumonie. C’est dire si j’appréhendais ce premier concert, pour moi, des Eagles sans la voix de « Already Gone », « Lying Eyes » ou encore « New Kid in Town ». Pourtant après ce concert fantastique au Forum la semaine dernière, tous mes doutes ont été levés. D’abord la salle, fameuse de Los Angeles, située à Inglewood est d’une taille acceptable, un Bercy bâti avant l’heure avec une capacité maximale de 17.000 places.

Un son IN-CRO-YA-BLE

Vince Gil

Vince Gil

Mais au-delà du lieu et de la performance, c’est le son qui m’a le plus estomaqué. Un son IN-CRO-YA-BLE puissant, mais sans agresser les tympans et sans une once de distorsion, comme si les Eagles s’étaient déplacés pour venir jouer dans mon salon. En 40 années de critique rock, je n’avais jamais entendu un son d’une telle qualité audio. L’autre inquiétude concernait bien entendu l’absence de Glenn Frey et là également Don Henley et ses copains sont parvenus à lever tous mes doutes grâce à une astuce. Le fils de Glenn Frey, le chanteur-guitariste Deacon Frey a assuré la succession de son père…en binôme avec la star country Vince Gill qui s’est avalé toutes les compos des Eagles avant d’entamer cette tournée avec brio. Le propre fils de Don Henley, que j’avais croisé tout gamin à Paris avec son père à la fin des 80’s, a également mis sa guitare au service du groupe. Enfin, Joe Walsh, revenu à une forme éblouissante, était également de la partie, avec sa tronche incroyable et son menton en galoche qui lui aurait réservé un rôle parfait de « vilaine sorcière de Blanche Neige » si le cinéma avait eu la jugeote de faire appel à lui. Mais c’est sur scène que le fougueux guitariste et ses compagnons sont le plus à l’aise. Et ce soir au Forum c’est comme un « Best of » qui ne s’arrête jamais. « One of These Nights », « Take It To the limit », « Tequila Sunrise », « I Can’t Tell You Why », « New Kid In Town », « Peaceful Easy Feeling », « Lying Eyes », « Love Will Keep Us Alive », « Alredy Gone », « Heartache Tonigh » et « Life In the Fast Lane » étaient autant de morceaux de bravoure, sans oublier les hits solos des uns et des autres : « The Boys Of Summer » de Don Henley, « Don’t Let Our Heart Slippin’Away » de Vince Gill et surtout l’inoxydable « Life’s Been Good To Me » de Joe Walsh et trois des hits de son ancien groupe, le James Gang avec « Walk Away », « Funk #49 » et « Rocky Mountain Way ». Bref, durant près de deux heures, on a pu chanter à tue-tête toutes ces chansons que nous connaissions par cœur. Et, comme de bien entendu, la fête s’est achevée avec l’incontournable « Hotel California » en rappel. « You can check out any time you like/ But you can never leave… »…j’ai failli aller passer la nuit au Beverly Hills Hotel- qui illustre la pochette de l’album-, mais je me suis abstenu, craignant de ne jamais plus pouvoir le quitter…such a lovely place 😉

 Images & vidéos par Zak ALISTER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous aimerez aussi...

4 réponses

  1. DENIS GARNIER dit :

    Sacré duo de veinard ………………….bien sur pour le tout mais vu la qualité de la sono à la maison…………j’ai les esgourdes irritées ……..super coooooooooooooooooool !!!!!!!!!!!!

  2. Zak Alister dit :

    Epoustouflant, un son impeccable on se serait cru en studio d’enregistrement ou de mastering! Tout, les voix, les guitares, Joe Walsh INS-PI-RÉ, Vince Gill, un aficionado de la guitare country-picking, les fils de Glenn et Don!. Un délice partagé avec mon pote GBD qui a suggéré que nous allions! Thanks Brother! One of those nights! What a night!

Répondre à DENIS GARNIER Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.