FRANÇOIS HADJI-LAZARO DISPARITION D’UN GARÇON BOUCHER
C’est son pote de toujours Stef Gotkovski qui nous a annoncé la bien triste nouvelle : François Hadji-Lazaro vient de nous quitter. Il aurait eu 67 printemps en juin prochain. Il n’aura pas survécu à une septicémie. Multi instrumentiste, comédien, instigateur d’au moins trois groupes en parallèles (les Garçons Bouchers, Pigalle et Los Carayos), François Hadji-Lazaro était aussi l’ex-Boucher en chef du furieusement indépendant label « Boucheries Productions » . Immense tristesse de voir ainsi partir notre « gros François ».😭
Au tournant des années 2000 tous les albums de Boucherie Productions se voyaient enfin réédités en CD dans la foulée joyeuse d’un opus neuf de l’imposant François. Véritable kaléidoscope d’une sono mondiale aussi joviale et utopique que poético-critique et iconoclaste, il l’avait intitulé « Et si que… ? », comme un pavé jeté dans la mare musicale de son temps. A cette occasion j’avais interviewé François Hadji-Lazaro….Puis quelques mois plus tard pour le magazine BUZZ dont j’étais le rédacteur en chef le regretté Dominique Farran ( Voir sur Gonzomusic AU REVOIR DODO FARRAN ) avait à son tour réalisé un entretien avec François Hadji-Lazaro. Triste flashback…
C’est dans le 14 éme arrondissement à Paris que François pousse ses premiers cris. Son père est grec musulman, sa mère française, il grandit benjamin d’une famille nombreuse dans un milieu populaire. Ses parents pourtant cultivés, ne s’intéressaient pas à la musique. François va choisir son camp et découvrir Bob Dylan, la guitare acoustique et les sources du folk américain avec Woodie Guthrie et les mélanges du blues, du folk et du country . Il s’initie seul à la méthode du picking, base du folk song de l’époque. Après le folk US, il dévore les autres folks irlandais, écossais, français, scandinave ou tzigane. Et cet apétit musical insatiable va s’exercer sur tant d’instruments nouveaux comme la flûte traversière en référence à Jethro Tull mais aussi le violon et l’accordéon. François trafiquait dans le pinard pour pouvoir s’offrir tous ces instruments onéreux, passant volontairement a coté de tout ce qui était rock et branché à l’époque. C ‘était une question de conscience politique, le coté « fils de bonne famille s’excitant au rock and roll » ne correspondait en rien à ses motivations. Comme il ne connaissait aucun autres musicien, notre garçon va former sur le tas ses anciens camarades de lycée pour l’accompagner. À force de travail, est arrivé une sorte de cohésion. Parallèlement, la fac ne marchait pas très bien , François fait l’école Normale d’Instituteurs et des tas de boulots divers , mais sa seule constante reste la musique. Il joue avec ses potes l’été sur les plages. Chacun maitrisait 3 ou 4 instruments , mélangeant à peu près tous les folklores imaginables ; mais les badauds étaient sensibles à cette diversité, de la bourrée auvergnate à la musique tzigane.
Helas, une bonne partie de ce que gagnait le musicien partait de façon liquide et alccolisée …il s’enfonçait dangereusement dans la précarité. Et puis un jour, il va trouver un petit local de répète à Pigalle. Une dame gentille avait accepté de lui prêter sa cave. « On cherchait un nom. Alors comme nous étions à Pigalle et plein d’ambition, on s’est dit qu’ avec un nom connu aux fins fonds de l’Afrique et aux fins fonds de l’Orient , si on s’appelle Pigalle, nous serons un groupe forcément international. », raconte aujourd’hui FHL.
Avec Eric Blank, un voisin chanteur qui vivait comme lui dans le XIIIéme, à China Town, et Riton, le bassiste des Parabellum, François va monter une seconde formation.« On a appelé cela les Garçons Bouchers, ce qui correspondait au coté « garçons » c’est à dire à la fois jeune et fou et au coté « bouchers » qui était violent et assez dur. En fait, par hasard dans le groupe, il y avait aussi deux vrais garçons bouchers qui avaient exercés l’un à Amiens et l’autre à Troyes. » Du jour au lendemain, le combo se distingue par des concerts particulièrement virulents . Et sur le pavé de Paris, très vite, le bouche à oreilles va fonctionner.
Contrairement à la légende, François n’a jamais été le chanteur des Garçons Bouchers . Eric vocalisait avec une façon particulière de placer sa voix. Le groupe va graver son premier 45 tours en 86, « La bière » dont François écrit musique et texte . L’assommoir en version houblon qui amène à la mort et à pas grand chose d’autre que de la destruction devient rapidement un hymne punk imposant les GB sur la scène nationale. Alors se pose très vite la question de l’album.
« On n’était pas assez connus pour aller dans une grande boite. », continue François, « Et il existait déjà des labels alternatifs comme Bondage (Beruriers Noirs) . Mais le terme alternatif restait ambigu, car tous ces labels ciblaient un public bien précis, alors que nous on faisait ce mélange détonnant avec des reprises de vieux morceaux comme « Viens voir les musiciens » des Compagnons de la chanson qu’on massacrait tout en les aimant bien. Après analyse, nous avons décidé de monter une société civile qui nécessitait très peu d’investissements au départ. On déposé les statuts et comme les GB avaient déjà un nom, on n’a eu aucun mal à trouver un studio qui nous avance les séances et un distributeur. Le disque est sorti sous le label Boucheries Productions, dans la continuité du nom des Garçons Bouchers et cela a fonctionné immédiatement. » .
Les GB n’étaient pas exclusivement focalisés sur la musique punk, ils avaient aussi un coté festif avec des références comme Madness qui leur inspire le fameux « Ska des Garçons Bouchers » ou reggae aussi avec un morceau intitulé « Noir et blanc » sur le thème l’apartheid . Avec Manu Chao et des musiciens de divers groupes alternatifs François va créer Los Carayos publié sur Boucheries comme les Crab’s de Lyon, Clarika ou les Chihuahuas . Depuis Téléphone et Indochine la scéne rock s’était cristallisée , le public attendait cette vague rafraichissante et impertinente. Un circuit parallèle de radios libres qui s’intéressait à tout ce qui était créatif, avec de petits concerts organisés sur des bases associatives et tout un réseau de fanzines soutenaient cette mouvance. Parallélement, dés 87, le cinema va s’emparer du personnage riche en couleurs du leader de Boucheries. Tavernier, Dayan,, Caro et Jeunet, Zidi, Lautner et bien d’autres lui offrent leur ecran plus large que la vie. Mais c’est bien la zique qui fait battre son cœur :
« Comme Boucheries marchait bien, on a pu enregistrer le deuxième album sur une plus longue période avec une section de cuivres. On l’a intitulé « Tome II » en l’illustrant du fameux tableau de Rembrandt « Le bœuf écorché » ; et puis on a fait un morceau d’une fameuse musique pas encore connue en France, le rap. Et ce « Rap des Garçons Bouchers » est devenu un phénomène; moi quand je passe dans les banlieues il y a encore des petits jeunes qui me font : « waw c’est toi le rap rap… des Garçons Bouchers ! » se souvient le mentor des Garçons.
Face au succès des GB, Pigalle restait en points de suspensions. François décide alors de graver un ultime album, la dernière cartouche ; Pigalle en tant que tel n’existerait plus. Publié sur Boucheries, évidemment, en très peu de temps le 33 tours se met à exploser sur la lancée de cette composition qui restera dans les annales : « Dans la salle du bar-tabac de la rue des Martyrs ». Et Pigalle, groupe moribond redevient brusquement un groupe vivant avec l’apport d’autres musiciens. Propulsé par son tube, le groupe a commencé à drainer dans les concerts un public de plus en plus important et encore distinct des aficionados des GB. Manu Chao avait commencé à répéter avec son autre groupe baptisé la Mano Negra. Il avait envie de faire un album et un clip. De façon logique, par la connexion Los Carayos, il choisit Boucheries pour l’enregistrer. Et l’album fait un tabac, tout comme les concerts, jamais un groupe alternatif n’avait explosé si vite.
« On a vu qu’on n’avait pas les moyens d’assurer un truc pareil ; nous étions dépassés par les évènements. On n’avait pas les épaules assez solides. Tout de suite, il y a eu des demandes des grosses boites ; et la Mano avec notre bénédiction est passée sur une major. Mais cela a créé un précédent et une grande partie des groupes alternatifs se sont dit puisque la Mano le fait, on va le faire aussi. Nous avons commencé à sentir que cela allait être plus difficile pour nous de tenir à Boucheries. Nous avons pourtant fait le 4 éme album de Pigalle qui s’appelait « Rire et pleurer » . Et « Vacarmélites » un nouvel album des GB avec une pochette de Roland Topor, le dessin d’une nonne les seins à l’air. Par contre, tout le mouvement alternatif dont Boucheries faisait partie etait moribond. Les Beruriers Noirs s’étaient mis en guerre contre leur propre label Bondage ; les groupes mouraient au fur et à mesure. Et puis les tentatives de récupération du système s’avéraient inefficaces, cela a donc cassé le marché. » se souvient François avec melancolie.
En 95 sort l’ultime album des GB « Ecoutes petit frère ». Le titre portait bien son nom : il s’adressait à la jeune génération. « On expliquait aux petits frères, aux petites sœurs de ceux qui nous suivaient qu’il fallait prendre du recul. Pigalle qui correspondait à un public plus mélangé et moins « adolescent » pouvait encore continuer. » explique t’il . François va enregistrer un disque avec Roland Topor « François detexte Topor ». Mais il marquera le chant du cygne de Boucheries.
« Il fallait s’arrêter c’était obligé. C’était un peu une défaite. Et j’ai aussi commencé à me poser des questions sur ce que j’allais faire. J’avais commencé à enregistrer un nouvel album mais je n’avais plus la force de remonter une société. C’était encore plus difficile qu’ auparavant. Et les boites se sont bouffées entre elles pour devenir de plus en plus grosses ; le choix est aujourd’hui extrêmement limité. Donc il s’est avéré qu’à ce moment là dans la discussion qu’on a eu sur les droits de Clarika, avec Universal, le grand chief Pascal Nègre a fait cette proposition disant : « pourquoi on ne sortirait pas les disques de François Hadji-Lazaro comme le nouvel album ainsi tout cela ne passera pas à la trappe ! » Pour moi l’essentiel était de continuer à créer, à faire des disques. Et c’est pour cela que toute la discographie des Garçons Bouchers et de Pigalle ressort et ce disque que j’avais commencé intitulé « Et si que… ? » peut ainsi sortir lui aussi.
« En le faisant « seul », cet album, cela m’a permis de repartir sur plein d’influences diverses ; il y a des cotés que l’on peut rapprocher des GB, d’autres de Pigalle ou d’autres des Carayos avec des cotés aussi bien rigolos que caustiques. Je me suis libéré, j’ait fait vraiment ce dont j’avais envie. Et les influences sont multiples puisque on retrouve des sons aussi bien d’obédience cajun que de la musique tzigane ou yiddish comme de la musique du Cap-Vert. »
Avec son éclectisme bigarré et sa farandole d’instruments hétéroclytes, avec sa poésie corrosive et son utopie oxygène, définitivement rangé des camions punkisants de son adolescence tumultueuse, François Hadji-Lazaro en épicurien rock nous offre avec « Et si que… ? » toute sa vigoureuse maturité, comme ces grands crus qu’il affectionne tant.
Gérard BAR-DAVID
FRANCOIS HADJI-LAZARO LE TOUR DU MONDE EN 80 SONS
Après le gros, le demi-gros et le détail……. le solo !
L’ex big boss de l’Empire Boucheries contre-attaque. Après cinq années de silence, François Hadji-Lazaro réédite l’intégralité des albums mythiques des Garçons Bouchers et son groupe alter ego Pigalle, ainsi que son nouvel album « Et si que….. ? » manifeste de pure poésie rock épicurien et de chansons multicolores où résonne le joyeux ramdam d’un retentissant tam tam planétaire.
Par Dominique FARRAN
Du premier album de Pigalle en 86 au dernier opus du groupe parigot en 97, François Hadji Lazaro va mener de front l’aventure du label indépendant qu’il a créé Boucheries Productions, ses groupes divers où il compose, chante et muti-instrumentise avec un rare éclectisme comme sa carrière au cinéma ( de « La passion Beatrice » au « Pacte des loups » en passant par « La cité des enfants perdus »).
Aujourd’hui sa discographie ressurgit enfin, mais avec son nouvel album le voici désormais artiste d’une « world company ». Pourtant FHL ne sacrifie rien à son indépendance d’esprit.. Toujours aussi carnivore, ce « saigneur des mots » prouve par le Buzz qu’il n’a décidément rien perdu de son légendaire mordant.
Où a démarré ta saga ?
Je viens d’une famille du quatorzième arrondissement de Paris qui ne s’intéressait pas à la musique en particulier mais à la culture en général , j’ai fait de la musique pour me démarquer du reste de la famille. En même temps, au collège , j’étais branché sur une démarche pseudo intellectuelle du coté de Jethro Tull, une révélation pour moi, Yes , King Crimson, contrairement aux autres qui étaient plus portés sur Creedence ou les Stones. On a monté un groupe de rock, qui s’appelait Pénélope, j’étais le plus jeune , 14 ans à l’époque , un an de guitare. On répétait dans une aumônerie du rock blues , beaucoup de Who ,de Jimi Hendrix. En parallèle, j’ai découvert quelqu’un qui a marqué ma démarche musicale , à savoir Bob Dylan. Le rock ne m’intéressait plus vraiment. Cette découverte du folklore américain m’ a amené à toucher aux instruments qu’ils utilisaient ,des Appalaches à la Nouvelle Orléans, le violon , l’accordéon cajun, le banjo et à connaître d’autres cultures , irlandaise, tsigane. A chaque fois cela m’a donné envie d’apprendre à jouer d’un autre instrument et ainsi de suite.
C’est déjà l’amorce de ton caractère d’artiste multi facettes ?
C’est tout mon personnage. La musique , à l’époque avait une importance énorme puisque j’en jouais à longueur de journée , mais en parallèle je m’intéressais énormément au dessin et au cinéma , j’espérais même faire une école de cinéma. Je lisais beaucoup aussi comme mes parents qui étaient de grands lecteurs et qui avaient beaucoup de livres. L’étiquette de musicien ne me convient pas tellement. Je comprends très bien qu’on devienne virtuose d’un instrument, mais je préfère savoir jouer mal de plusieurs instruments que d’être le champion d’un seul.
Il y a d’autres déclics culturels ?
Toute la littérature du 19 ème, surtout Flaubert, Balzac, Stendhal, ce n’est pas très original, mais je n’ai jamais de déception à relire ce genre de choses. Ils ont une capacité d’observation et de mise en mots qui rentrent dans ce que je fais.On dit que je fais de la chanson réaliste, mais les situations et les personnages, les atmosphères, je m’en, suis inspirés. Comme pour le dessin , je suis un grand amateur de bandes dessinées, pour l’album « Alors », j’ai choisi Wolinski ,Cabu et d’autres .Autant j’aime bien le dessin des bandes dessinées, autant les histoires de bandes dessinées ne m’intéressent pas vraiment. Je suis plus touché par la peinture assez expressive, la plus surréaliste à l’envers, de gens comme (Jeronimus)Bosch , qui donnent une vision des gens simples , qui travaillent, je suis attaché à cette quotidienneté et une forme de sédentarisme même si cela paraît péjoratif.
Le cinéma t’a influencé ?
Le coté image, son, star, m’a toujours empêché de rêver. Il n’y a pas le coté abstrait de la musique .Et quand Tavernier ,qui m’avait vu à la télé , m’a proposé un rôle plutôt à contre-courant de ce que je représentais, j’ai compris qu’on pouvait ,au travers du métier d’acteur, s’intéresser à plein de métiers différents, scénaristes , dialoguistes, décorateurs, le travail du son au cinéma, même metteur en scène, tout cela m’a plu. Dans mon histoire de musicien , producteur , m’occupant de Boucherie Productions, à chaque fois que je partais sur un tournage , c’était une grande libération.
Tu ne t’es pas un peu dispersé dans tout ça ?
La dispersion m’a peut être fait commettre des erreurs. Mais si je fais l’addition globale, je me serais aussi plus vite ennuyé et j’aurais fait encore plus de conneries , je serais devenu répétitif. D’où l’importance de la rencontre avec Roland Topor , qui était dix fois plus dispersé que moi, qui allait de l’écriture à la peinture , en passant par la mise en scène de cinéma, qui faisait le métier d’acteur lui aussi, et qui produisait à fond , toutes les nuits de sa vie.
En tant que producteur, combien d’artistes sont passés entre tes mains ?
Avec Boucherie, en quinze ans, on a sorti prés de 120 albums, soit a peu prés 35 ou 40 artistes ou assimilés. Le hasard, c’est que j’ai créé Boucherie uniquement pour faire les Garçons Bouchers au départ. Je ne voulais pas qu’ils aillent sur les labels alternatifs de l’époque que je trouvais trop sectaires, ni chez les majors à cause de leur optique commerciale, alors j’ai démarré cette démarche créative qui correspondait bien à mon envie du moment. Puis , très vite , il y a eu un deuxième album, et le délire a commencé. Au début , le local c’était chez moi , dans mon deux pièces de Chinatown. Et tout a évolué très vite , y compris les artistes que nous avons signés, qui n’étaient pas toujours étiquette rock. Un groupe belge comme Sttellla, dont personne ne voulait à l’époque en Belgique , c’est un exemple , comme de vouloir mélanger des groupes comme les Chiwawas,et les Happy Divers,ou les Road Runners, mélanger le rock et la chanson.
Ton constat après ces quinze années de Boucherie?
Avoir tenu quinze ans, c’est déjà un exploit. On aurait pu mourir avant, ou ne faire que le quart de ce qu’on a fait, tout cela sans avoir recours à aucun argent extérieur. C’était une guerre intense : on a quand même changé huit fois de distributeur, un record ! Ce qu’il en reste ,c’est la démonstration que, par rapport au schéma bien défini du marché du disque, on a réussi à faire autre chose et à montrer qu’il pouvait exister une démarche parallèle.
Réédition des douze albums phares de Boucherie ces jours ci, pourquoi maintenant ?
Cela faisait presque deux ans que nos disques n’étaient plus refabriqués. Donc il fallait faire quelque chose, trouver une autre boite de disque, et la proposition de Pascal Nègre, pour ne pas le citer, est venue à point.
Au niveau de l’image, le créateur de Boucherie se vend à Universal Vivendi, n’est pas difficile ?
C’est à la fois un échec et aussi un état de fait. La notion de label indépendant, je n’y crois plus que moyennement, ce n’est plus possible à vivre vraiment. J’ai demandé les garanties maximales de faire ce que je voulais, que j’ai obtenues, et que notre démarche de départ à Boucherie, une démarche populaire, pour pouvoir toucher tous les gens, soit assurée.
Parlons de ton album solo « Et si Que ?» qui sort ces jours ci.
J’aurais pu faire cet album pour Pigalle, et puis j’en ai parlé avec les musiciens et plein d’autres gens qui m’ont tous dit « Vas y, tout le monde te connais, fais le sous ton nom». Du coup, j’ai utilisé un maximum de musiciens en fonction de leur qualité de jeu, et j’ai mélangé l’usage d’instruments acoustiques et électriques, sons samplés,, le tout m‘a permis de partir dans toutes sortes de directions .Un morceau comme « Tôle »rappelle un peu l’ambiance des Garçons Bouchers, « Raoul »l’ambiance de Los Carayos, mon coté cajun, cela m’a permis d’aller du coté de mes influences et de ce que j’aimais.
Tu repars en tournée. Qu’est-ce que tu vas jouer sur scène ?
L’album bien sûr, et aussi des morceaux classiques des Garçons Bouchers, la « Bière » par exemple , mais arrangé de façon qui n’aura plus rien à voir avec l’original, peut être en paso doble , des clins d’œil, des morceaux des Carayos , et puis un ou deux titres de l’album de Topor qui n’ont jamais été joués sur scène et des morceaux de Pigalle parce qu’ils sont connus du public. Je compte faire toute une partie en électro acoustique, une partie en jeu acoustique et ensuite une espèce de medley de 25 extraits de titres enchaînés, avec des mélanges d’instruments , un mélange de cirque et de musique où l’on passe de la vielle à roue à l’accordéon sans que le morceau s’arrête, le tout dans une vraie logique musicale. »
Dominique FARRAN
Paix à son âme et sincères condoléances à sa famille et ses amis.
Un artiste complet au look très particulier et pas commun.
ADIEU L’ARTISTE
Un super artiste d’une qualité rare!
Par curiosité allez voir le film Dellamorte dellamore ou il campe un bien curieux personnage. Cultissime! (comédie fantastique rendant hommage à la BD Dylan Dog)
Merci pour ton dessin sur un carton de bière au (broadway) à landerneau il y a pas mal d années.
Merci d’être venu sure cette terre avec ton originalité musical tu et un vrai artiste pas inporstere repose en paix merci