THE BELLE STARS « The Belle Stars »

The-Belle-StarsVoici 43 ans dans BEST GBD succombait gravement à la séduction du chant de ces nouvelles sirènes de la pop British. Et comment en aurait-il été autrement, puisqu’elles étaient belles, donc forcément stars et surtout signées sur le dingue label Stiff de Jake Riviera. Avant les Gogo’s, avant les Bangles ou les Mint juleps, ces Belle Stars incarnaient ces pop girl’s band accroche-cœurs dont les anglais ont le secret, avec ce je ne sais quoi de punkitude chic. Elles auraient pu performer au moins aussi bien que les Bananaramas ou même pourquoi pas que les Spice Girls, pourtant ces 7 filles de Londres n’ont jamais récolté le succès qu’elles méritaient. Pourtant après toutes ces années leur LP éponyme sonne toujours aussi bien.

The-Belle-StarsJ’avais sans doute dû les voir à l’époque à Mogador ouvrir pour les Clash, toujours est-il que j’avais un gros crush sur ce girl’s band de Londres à la fois énergique et mélodique, au feeling tropical et ska. Ces filles au beat précurseur ont même signé un brillant « Sign Of the Times » avant celui pourtant si crucial et homonyme de Prince. Hélas, trois petits tours et puis s’en vont, les Belle Stars ne passeront jamais le cap du second 33 tours, too bad !

 

Publié dans le numéro 178 de BEST

 

 

The-Belle-Stars7 paires de fesses s’agitaient en rythme depuis déjà quelques temps. Rondes et harmonieuses, elles ne manquaient pas de channe. Pourtant, nul ne les écoutait vraiment. Il faut dire que ces paires de fesses-là n’étaient pas très aidées : le cul entre deux chaises, elles erraient dans les limbes de l’indécision contractuelle. Les Belle Stars s’étaient livrées corps et âmes à Stiff, or le label loufoque avait largué Vogue sans trouver d’autre distributeur hexagonal. Dès lors, tous les efforts de nos Stars se heurtaient ici à l’ineffable butoir de l’importation. Dommage, car les derniers singles titillaient avec malice et vivacité les nerfs auditifs les plus récalcitrants. Heureusement, ce premier LP des Belle Stars est aussi une collection de simples frappeurs comme le classique « Mockingbfrd » (remember Carly Simon & James Taylor), l’étonnant « The Clapping Song » ou le suprême « Sign of the Times », un hit tel que Diana, Florence et Mary savaient les concevoir pour enflammer les planches et griller les HP des premiers transistors. Exotisme sensuel, les Belle Stars tropiquent avec bonheur dans un élan qui ressemble fort au Kid Creole. Les Belle Stars n’ont qu’un mobile, le fun, une seule raison sociale, la danse. Elles sont sans doute légères, mais qu’importe. Ces dames ont fait leurs preuves en ouvrant à Paris les shows du Clash, de Police et de Costello. Sept stars et parmi elles la lead vocal, Jennie Mc Keown, une métisse qui rappelle étrangement Pauline Black la chanteuse de the Selecter. Sept paires de fesses s’ agitent dans votre coin, cette fois, pas question de les rater… même en import !

 

Publié dans le numéro 178 de BEST daté de juin 1983

BEST 178.

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