WITH CHINA CRISIS IN CHINA TOWN

 

China Crisis

Trois mois après ma chronique dans BEST du troisième et brillant LP du combo pop China Crisis « Flaunt the Imperfection », je m’envolais à bord d’un 747 de la TWA pour les retrouver sur les dernières dates de leur première tournée US, au Wolgang’s, l’un des nombreux clubs de San Francisco propriété du légendaire Bill « Fillmore » Graham. Trente ans plus tard, ces souvenirs, comme ces harmonies dorées, n’ont rien perdu de leur vibrante vivacité, retour nostalgique vers 1985 et ce futur du rock de Liverpool.

 

CHINATOWN

 

« Dans la nouvelle invasion britannique qui déferle sur l’Amérique, tous les groupes ne s’en remettent pas exclusivement à l’arme absolue du vidéo-clip. Certains comme China Crisis travaillent toujours à l’ancienne, faisant tomber état après état, ville après ville. Gérard Bar-David a jugé esthétique de les voir à l’œuvre à San Francisco », écrivait Christian Lebrun en « chapô » de mon article publié dans le numéro 207 de BEST.

 

Dans un des bars de l’aéroport, cette teenager blonde attaque un circuit intégré à la fourchette. On dirait qu’elle connait son affaire. Daddy l’observe d’un œil bovin en sirotant, oh sacrilège, un verre de rouge on the rocks. Les micro-chips, le pinard … pas d’erreur possible. Damned, par les Silicon et Napa vallées réunies, je suis indubitablement à San Francisco, alias « the City». Ma valise égarée grâce aux bons soins attentifs de la TWA -clin d’oeil à leur slogan publicitaire de l’époque qui proclamait « TWA takes good care of you»- est à Washington DC, et moi à Frisco et je n’ai pour seul bagage que mon Nagra de reportage. C’est toutefois suffisant pour affronter une drôle de crise chinoise. China Crisisvient de Liverpool pour conquérir le Nouveau Monde. Et sa tournée d’un mois s’achève dans les miroitements du Golden State. Alors, China Crisis à Chinatown, pourquoi pas ?China-Crisis-Flaunt-The-Imperf-152132

Produit par Walter «Steely Dan» Becker, « Flaunt the Imperfection », le troisième volet de l’épopée China Crisis a cette couleur acier brossé capable d’aveugler l’Amérique. Après tout, les charts US ne sont-ils pas monopolisés par les Britishs ? Ce mois-ci, aux cinq premières places on trouve quatre Anglais: Paul Young, Tears For Fears, Sting et Duran Duran; merci MTV. Mais dans les années 70, les yanks avaient le hit plus chauvin; l’objet clip a désormais propulsé par l’image une foule de petits Anglais aux dents longues. New British Invasion, de Dexys Midnight Runners à Tears For Fears, en passant par Eurythmies et Duran Duran, depuis le lancement de la chaine vidéo-clippée, l’Union Jack flotte impunément au sommet des Tops. Avec le « son» Steely Dan, ses émotions en transparence, des textes obscurs, mais purs et un charisme non négligeable, China Crisis a toutes ses chances. Ce trip à San Francisco pour la première tournée Américaine du groupe est aussi la naissance d’un phénomène, un épisode de l’irrésistible ascension de China Crisis.

 

Opulence

 

Entre China Crisis et moi, tout a commencé à Londres, lorsqu’ils « ouvraient» pour mes « potes » de Simple Minds voici quelques années. Facile à dire aujourd’hui, mais ce groupe était déjà bourré de promesses. Un à un, j’ai « croqué » leurs LP pour BEST. Fan de Steely Dan depuis mes 18 ans, j’ai craqué sur le petit dernier. Et pour cause. Dans ce bar à bière de Van Ness, j’ai retrouvé mes fauteurs de troubles chinois. Le blond Kevin Wilkinson, batteur, Gazza Johnson, le bassiste taciturne, Eddie Lundon le guitariste et Gary Daly, le chanteur-clavier. Gary et Eddie constituent l’âme du groupe. Ils sont pourtant si différents. Gary garde ses secrets, tandis qu’Eddie partage plus facilement ses rêves d’ado. Oh, pas des songes de stars pavés de disques d’or, mais des images paisibles, tendres comme le printemps sur la Mersey. Eddie m’offre une Dos XX, blonde et Mexicaine. On commente les photos destroy du tremblement de terre de 1903 qui décorent le bar. Deux autres Dos XX por favor !

« Et cette tournée américaine, Eddie?

 

Eddie Lundon : Pour nous, l’Amérique n’est pas une idée fixe. C’est un endroit comme les autres. On ne se réveille pas la nuit en hurlant: « Dollars! Dollars !». On n’a pas l’œil sans cesse rivé aux charts du Billboard. On ne vit pas dans l’obsession du succès américain. Nous avons nos vies et bien d’autres choses encore.

U2 est l’exemple type du groupe britannique à succès ici. Mais avant de décrocher la queue et le Mickey, il a dû ramer pendant deux ans à travers tous les États des USA. Êtes-vous prêts à bouffer du burger enragé pendant aussi longtemps?  

E.L. : Certainement pas, en plus, je ne me sens pas motivé pour cela. Les Américains ne manquent pas de blé. De New York à Salt Lake City jusqu’au Midwest, dans toutes les villes où nous avons tourné, nous avons rencontré cette magnifique et égoïste opulence de l’Amérique. Manifestement, les gens n’ont pas l’air d’être touchés par les mêmes problèmes économiques que nous. Même si notre nom de « Crise Chinoise» ne cherche pas à refléter une quelconque réalité politique.

Comment les Américains réagissent-ils à votre musique?

E.L. : Très simplement. Elle n’est pas exclusivement basée sur le chômage. On ne passe pas notre temps à chanter les problèmes, ça n’est jamais suffisant pour les résoudre.

Et le matraquage MTV ?

E.L. : C’est comme les Cours de la bourse ou l’acronyme d’IBM, International Business Machine. Le côté biz du show me laisse totalement indifférent. On s’en balance. D’ailleurs nous ne regardons jamais MTV !»

China Crisis n’est pas Dire Straits. Eddie ou Gary ne chanteront jamais « I want my MTV». Par contre, je parie mon poids en disques que Music Television, cette chienne cathodique, écartera ses cuisses virtuelles pour se laisser joyeusement pénétrer par China Crisis.China Crisis

 

Produit

 

Direction le sound-check, le chauffeur tatoué du Greyhound du groupe s’offre son petit « Bullit » perso  en fonçant dans les rues en escaliers sur fond de Golden Gate Bridge. On évite de justesse un cable-car, pas vraiment nommé désir. Silencieux, Stewart le tour manager, flirte sans arrêt avec l’ordinateur personnel qu’il s’est offert la veille. International Biz Machine, c’est le moment ou jamais de brancher mon micro sur le computer du groupe. Stewart est écossais, stéréotypes mis à part, notre tour manager est doté d’un solide sens des affaires. Mais ce qui parait sordide chez certains requins est ici empreint d’un profond respect pour l’homo sapiens,

« Stewart: Avec le succès du groupe en Europe, nous avons envie que les choses bougent ici. Si l’Australie et le Canada ont déjà succombé, aux USA, cela reste encore trop confidentiel. Cette tournée doit servir à développer le petit following que nous avons déjà. Elle doit aussi convaincre notre maison de disques locale, Warner, de l’extraordinaire potentiel de China Crisis,

Et le « Blitz-clip », l’éternelle MTV ?

S : Lorsque tu vois tous ces groupes anglais débouler sur MTV, tu as tendance à les mettre un peu tous dans le même sac. Les Tears For Fears, les Howard Jones, les Durans et leurs semblables, Mais China Crisis n’est pas une poperie, au sens traditionnel du terme. Ils ne sont pas un simple produit catapulté par leur compagnie de disques. Virgin n’a pas FABRIQUE China Crisis, comme elle n’a jamais tenté de lui calquer une image. Le groupe n’est pas prêt à se déculotter pour quelques passages Mtélévisés. Ce sont des individus et leurs chansons leurs ressemblent. Ils sont honnêtes; parfois ils le sont trop. Ils ne cachent pas leur mépris de la machine-à-faire-vendre-du disque. En général, les groupes qui ont cette attitude sont punks ou underground. Ce qui fait leur force, c’est le contraste entre une attitude rebelle et un son pop riche et sophistiqué. Pour Warner nous sommes un « produit»; dur de faire avaler ça aux gars. En général, le dit « produit », lorsqu’il tourne dans un pays, bénéficie du support d’un label pour les affiches et les frais.Trois jours avant notre départ pour les USA, Warner nous a câblé -les faxs et les mails n’existaient pas à l’époque- pour nous faire part de son refus de nous épauler. En trois jours, nous avons relevé le défi, San Francisco est l’avant-dernière date de la tournée, mais je peux t’annoncer que China Crisis n’a pas perdu un sou dans l’aventure. Bien entendu, nous n’en avons pas gagné non plus. »

Cela constitue déjà un exploit. Je me souviens comment le rusé Miles Copeland avait organisé le premier US tour de Police en se basant sur deux axiomes : efficacité et économie. Les concerts ont bien ouvert la brèche pour Police, mais ils ont été aussi très lourdement déficitaires malgré tout le talent de gestionnaire du frangin du batteur de Police.

 

DisneylandChina Crisis

 

Colombus Avenue, les touristes s’offrent leur Golgotha fleuri en gravissant péniblement Lombard Street en nage libre dans leur propre sueur. En bas, sur Colombus, les Crisis investissent la scène du Wolfgang’s pour assurer leur balance. Comme la plupart des clubs rock de Frisco, la salle appartient à Bill Graham. Depuis son lointain Fillmore, Bill-la-débrouille a étendu peu à peu son empire. Mais hélas, Frisco la Gay est hélas devenue un désert rock. Depuis le « flower power » et le « Summer of Love » de Haight et Ashbury, la ville parait avoir perdu ses oreilles, Frankie ne s’en va même pas à Frisco, la faune de Castro Street ne produit aucun objet chantant, Identifié ou non. Lorsque les produits du terroir se font rares, on consomme étranger, c’est le lot de la ville, Unique exception, le rock and roll animal Huey Lewis est à ma connaissance l’unique San Franciscain qui sache encore pondre du vinyl en 85, avec fort heureusement l’insubmersible Santana. Au Wolfgang’s, lentement le son s’équilibre. « Je n’ai jamais vu un groupe passer autant de temps sur sa balance », me lance Mitchell, le road manager. Il faut dire que Mitchell a l’habitude de travailler sur les tournées des Fleshtones, Gary, Eddie, Gazza et Kevin ont sans doute un cocktail Molotov dans les neurones, mais ce sont avant tout des bosseurs fous. Ils pourraient se contenter de balancer quelques accords et en avant la mêlée; leur sound-check serait alors digéré plus vite qu’un hamburger. Cependant, China Crisis cherche plutôt la perfection, contrairement au titre de leur dernier LP. Je présume que Walter Becker n’y est pas tout à fait étranger. Il suffit de comparer « Flaunt the Imperfection» à son prédécesseur pour se rendre compte du chemin parcouru. Aux antipodes de la besogne, on trouve la précision sensuelle des Crisis. C’est comme on dit ici, le trésor légendaire à l’extrémité de l’arc en ciel.

Dans la loge en sous-sol, Eddie pianote sur le Space Invader. Stewart débarque avec un rock critique indigène, Gary s’échappe à l’autre bout de la pièce tandis qu’Eddie et les autres rament pour répondre à une enfilade sinistre de questions débiles, Plus lourd que la coït Tower, le critique en question devrait se reconvertir dans la charcuterie: «  Mais dites-moi donc, quel following exactement avez-vous , les petits gars? » Et ta sœur, elle est travelo sur Castro? Dix minutes plus tard, l’intervieweur choc dégage, le Sony walkman modèle Pressman entre les jambes. Les CC ne lui ont pas fait de cadeau. Pour être un bon lèche-cul, il faut de l’entraînement et nos liverpuldiens en sont fort heureusement tout à fait dépourvus.

Eddie m’offre une clope. J’en profite pour lui demander de quelles couleurs sont ses chaussettes.

China Crisis« Grises, comme le mec qui m’a interviewé tout à l’heure. Dommage qu’il y ait un peu trop de types dans son genre, mais ce pays est faIt de mélanges et d’extrêmes, C’est un grand Disneyland où les nuls sont plus nuls, les riches plus riches et où les pauvres sont plus pauvres que partout ailleurs. Dur, le contraste ! En Europe, il y a la sécurité sociale et les aides aux chômeurs, pour une société c’est essentiel. Ici, on voit des pauvres types faire la queue et vendre leur sang contre juste assez d’argent pour se défoncer ou se soigner, pour vivre ou se laisser mourir. J’ai vu ici les plus beaux monstres d’obésité, la triste rançon des burgers et des ice creams, »

Eddie a-t-il des envies de gloire dans ce pays de gros?

« Si nous sommes assez forts en Europe pour pouvoir vivre de notre musique, alors tant pis pour l’Amérique. Mais d’un autre côté, si les Américains veulent l’acheter, c’est qu’ils partagent quelque chose avec nous. Si nous avons la possibilité matérielle de venir ici jouer pour ceux qui nous aiment, c’est tout ce qui compte. »

S’il faut en croire Stewart, China Crisis n’a pas perdu un dollar sur cette tournée.

« C’est normal », réplique Eddie, « nous avons été tout particulièrement minimalistes sur le chapitre des frais. Les hôtels, les transports, la bouffe, tout a été calculé au plus juste. D’ailleurs, la plupart des gens qui travaillent habituellement avec nous, les roadies, les ingénieurs sont restés en Angleterre. Nous n’avions pas assez d’argent pour qu’ils nous accompagnent, Tu ne peux pas savoir combien c’est frustrant pour nous de se lancer sur les routes d’Amérique avec des moyens aussi réduits. Nous avons envie d’offrir toutes nos tripes, pas seulement une partie d’entre elles. Si le son d’un concert n’est pas parfait pour une simple histoire de blé, c’est tragique. Bien sûr, nous n’avons déçu personne, les concerts ont bien marché. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de bricolage, c’est juste une question d’honnêteté. Je crois que la prochaine fois que nous viendrons ici, tout sera plus facile pour nous grâce à tous les efforts de cette première tournée américaine. En tout cas, à Paris, nous aurons tout notre matériel; les Français verront China Crisis tel qu’il est vraiment. Ce sera un tout autre show, plus long, plus achevé. Plus de 90 minutes de gig. Ici c’est sans arrêt la corde raide, car nous changeons de sono à chaque date. Ce qui explique que nos sound-checks s’étalent parfois sur deux heures. On n’a pas envie de se retrouver avec le son des Dead Kennedys ».

Et pourtant … China Crisis idéologiquement n’est pas très loin du mouvement punk …

« Notre enthousiasme est peut-être punk, mais pour la musique c’est différent. Le punk était un truc brillant, ça nous a débarrassés du vieux complexe « regarde combien de millions de notes je peux faire en une minute ? ». C’était n’importe quoi, car ils jouaient souvent n’importe quoi. La musique c’est magique, mais si on la charge inutilement, elle se dégonfle comme une vieille poupée gonflable. J’admire le talent, mais j’aime mieux la créativité, »

L’écriture de China Crisis est aérée, mélodique, mais j’ai bien du mal à comprendre bien souvent où ils veulent en venir dans leurs textes.

«  (Rire) C’est nous qui les écrivons et nous ne pigeons pas toujours exactement ce que signifient nos textes. En fait, c’est un peu le but du jeu, Les mots emprisonnent trop la musique. Un texte vague est dix fois plus universel, les gens peuvent y mettre tout ce qu’ils veulent. Les chansons ne sont que des chansons, c’est l’émotion qui leur confère une âme. »

 

La nuit américaine

China Crisis

Sur Colombus, les phares blancs et les néons découpent déjà la nuit selon les pointillés. Le crépuscule californien ne sait pas perdre de temps. Il tombe si vite, on jurerait que les étoiles sont pressées d’assurer leur job. Parabole aisée sur le rock and roll, qui ne s’applique cependant pas à China Crisis. Dans la vie comme à la balance, les CC prennent leur temps. Ils ont assimilé la leçon de leur Maitre Walter Becker. Gary regagne son hôtel pour se changer, Gazza et Kevin filent à Fisherman’s Wharf. Avec Eddie, Stewart et son computer, nous déboulons dans le bar le plus proche, Tequila Sunrise au comptoir à commenter les photos jaunies affichées d’acteurs oubliés. Rutilant comme une Lincoln Continental, le juke-box chante Glenn Miller et Billie Holliday dans son coin. Eddie est fana de jazz et de R’n’ B. A vingt deux ans, sa culture musicale est sans faille, C’est drôle comme les lieux peuvent vous faire traverser le temps, Quelques «Sunrises» plus tard, nous échangeons nos souvenirs du « Numéro Six ». « Le Prisonnier» est de tous lieux, de toutes époques confondues, son feuilleton préféré, San Francisco-Portmaerion (le Village du pays de Galles où la série a été tournée) même combat. Et ça n’est pas maman Lundon qui me contredira, car Eddie vit toujours chez sa mère. Mais mummy est résolument in. Elle se défonce aux gigs de China Crisis, mais elle sait aussi faire la fête dans les coulisses. Lorsqu’Eddie trinque avec maman, elle reste toujours la dernière debout quand tous les verres sont vides.

« Si ma mère me demandait de cesser la musique, je lui obéirais. Je lui ai toujours fait confiance et elle ne s’est jamais trompée. Elle sait ce qui est bon pour moi et ce qui ne l’est pas. Aujourd’hui je prends soin d’elle. Elle le mérite bien. Ma mère, je l’adore. »

J’espère que maman Lundon n’interdira jamais à Eddie la pratique du rock and roll. Cela serait fort regrettable. Sur la scène du Woigang’s, ce soir-là, China Crisis s’est enflammé dans l’énergie et l’harmonie. D’ordinaire peu bavard, Gary Daly irradie en scène un magnétisme étonnant. Une aura à la Bryan Ferry glisse sur le velours du son CC pour électriser le public. Encore souterrain, le velours ne saurait tarder à percer chaque tête yankee à l’instar de U2 et de quelques autres. Avec des titres aussi brillants que « You Did Cut Me» ou « Black Man Ray», China Crisis peut décrocher le Saint-Graal des TV/FM. Les disques passent dès maintenant sur de nombreuses stations black, car certains les prennent pour un groupe black! Carrément. Et si le futur était déjà à l’ordre du jour? Pour l’instant, China Crisis a prouvé qu’il ne craint pas le vertige de la nuit américaine. Pour Eddie, Gary, Kevin et Gazza, le film ne fait décidément que commencer.

 

Publié dans le numéro 207 de BEST daté d’octobre 1985

 

BEST 207 small

 

Vous aimerez aussi...

2 réponses

  1. Marquis de Sade production dit :

    Cher orient express sachez normalement l’introduction de wishfull thinking est votre intro lorsque vous devez catcher. Sachez que Benjamin Samin journaliste est à l’origine de l’audience quotidienne de rtl tvi. Je vous ai déjà dit à son époque que les acrobaties ne sont pas là trampoleon Nestorienne votre destin est de vous de vous développer avec b s chez rtl tvi. Le titre Panotakwist est votre nom céleste d’après les tropiques du Cancer et Capricorne. Il est très surprenant que B S ne travaille pas avec vous. Désolé mais votre destin n’est pas d’être présentateur chez Catchyderme Tv. Il vous appartient de contacter B.Salin meilleur journaliste vous étant celestrment destiné. Pour reportage à Okinawa. Ceci est la chance de votre vie promettant de ne rien révéler aux Sumos que vous connaissez. Catchyderme sécurité est un projet annulé en raisons des distances et trop courtes prestations coupées. Bonne continuation Aldebarane de Caspertiosys près de chez vous retour à Blaringhem 59173 France métropole

Répondre à GBD Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.