THE PURGE
Adaptée pour la télé de la fameuse franchise cinématographique « American Nightmare » THE PURGE était diffusée hier sur la chaine Syfy pour la première fois et GBD l’a expérimentée pour vous : résultat des courses bof bof bof peut mieux faire, on peut dire que ce premier épisode nous laisse sur notre faim. Espérons que le show-runner James DeMonaco fera preuve d’un peu plus d’imagination dans les prochains épisodes….
Destins croisés un soir de « purge », la série nous plonge dans cet univers où les nouveaux pères fondateurs ont été élus après avoir renversé le gouvernement américain après une terrible crise économique suivie d’émeutes. Ces derniers ont alors instauré un 28éme amendement à la Constitution des États-Unis instaurant la Purge. Une fois l’an, les citoyens durant 12 heures sont exonérés de tous leurs crimes et délits commis durant ce laps de temps. Et ensuite tout revient dans l’ordre comme s’il ne s’était rien passé. Sous-titré « What Is America » presque comme le nouveau stupéfiant show télé de Sacha Baron Cohen en cinéma-vérité adapté du bad trip de l’Amérique profonde ( Voir sur Gonzomusic… https://gonzomusic.fr/who-is-america.html) Simple coïncidence ? Who knows ? Pour ce premier épisode de THE PURGE, son créateur JamesDeMonaco a opté pour une conception Robert Altmanienne de l’action qui se subdivise en trois intrigues qui se croiseront …ou pas. Avec l’éternel compte à rebours qui s’affiche à l’écran avant le déclenchement de la « purge », puisque la série adopte le fameux countdown qui rythmait l’action de 24 ( 24 H CHRONO en français). Si d’autres personnages vont sans doute apparaitre, DeMonaco nous a ménagé trois fils conducteurs. Tout d’abord Miguel, le soldat de retour du front qui a reçu un message crypté de sa soeur qui a succombé à une secte…qui préconise justement à ses adeptes de se sacrifier un jour de « purge ». Miguel on s’en doute va mouiller la chemise pour sauver sa soeurette. On rencontre également l’executive woman Jane, qui bosse un soir de purge pour satisfaire ses clients du marché asiatique. L’as de la finance a également son propre agenda. Prête à tout pour devenir numéro un de la boite, elle a engagé un tueur professionnel pour se débarrasser d’un obstacle à son irrésistible ascension professionnelle. Enfin, il faut aussi compter avec Rick et sa jolie épouse invités à une soirée purge de la haute société où tous les hommes sont déguisés en pingouins et les femmes en robes longues modèles graduation party améliorée. Le tout baignant dans un climat un peu salace totalement décalqué du « Eyes Wide Shut » de Kubrick. Sachant qu’il faut attendre…longtemps avant de voir couler la première goutte de sang, on se fait un peu ièche tout au long de ce pilote. Pourtant un slasheur sachant slacher doit forcément slacher de manière répétée tout au long de l’histoire. Ce qui explique sans doute la déception certaine des aficionados du genre qui n’ont, selon Rotten Tomatoes, plébiscité THE PURGE qu’à seulement 32%. Si la série ne rebondit pas rapidement, cela sentira le sapin et la diff sur internet uniquement des épisodes restants.