R Kelly arrêté à Chicago par les fédéraux
Cela faisait longtemps que cela sentait le roussi pour R Kelly. Avec toutes ces histoires de détournements de mineures et d’exploitations sexuelles, le rythmeur and blueseur de 52 ans promenait son chien hier soir à Chicago lorsque les agents fédéraux lui sont tombés dessus à bras raccourcis. R Kelly dort désormais dans une prison fédérale. Il n’est pas sorti de l’auberge et va devoir affronter 18 actes d’accusations distincts.
Deux séries d’actes d’accusation fédéraux contre R. Kelly ont été lancés vendredi dans deux États distincts. Une première plainte déposée dans l’Eastern District of New York accuse le chanteur de racket, d’exploitation sexuelle de cinq (très) jeunes femmes, d’enlèvement, de coercition et d’incitation à avoir des relations sexuelles. Les enquêteurs fédéraux allèguent que Kelly, ses assistants et ses gardes du corps recrutaient des femmes et jeunes filles à ses concerts et organisaient qu’elles puissent ensuite se rendre dans d’autres villes pour le rencontrer. Dans un acte d’accusation distinct déposé à Chicago, Kelly fait également face à 13 accusations liées à la pornographie juvénile, à l’incitation d’un mineur à avoir des relations sexuelles et à l’obstruction à la justice.
Kelly a été arrêté jeudi soir à Chicago pour trafic sexuel alors qu’il promenait son chien à l’extérieur de sa résidence la Trump Tower. L’acte d’accusation accuse le chanteur d’être à la tête d’une entreprise criminelle visant à « promouvoir la musique de R. Kelly et la marque R. Kelly et à recruter des femmes et des filles pour engager des activités sexuelles illégales avec Kelly ». En plus des 18 nouvelles accusations fédérales, Kelly a déjà été accusée dans le comté de Cook, en Illinois, en février, de dix chefs d’accusation d’agression sexuelle criminelle grave impliquant quatre femmes, dont trois auraient été mineures à ce moment-là. Kelly avait plaidé non coupable face à ces accusations déposées dans le comté de Cook.
Selon le nouvel acte d’accusation de New York, le chanteur âgé de 52 ans aurait exploité sexuellement des filles et des jeunes femmes de 1999 et à nos jours. Il est également accusé d’obliger ses victimes à se livrer à du travail forcé . De surcroit, Kelly exige de ses victimes qu’elles l’appellent « papa » et à lui demander sa permission avant de manger, d’aller aux toilettes ou même de quitter leur chambre. Le nouvel acte d’accusation de Chicago accuse Kelly de crimes liés à la pornographie juvénile – en particulier le fait qu’il a recruté des jeunes filles mineures dans l’intention de filmer ses rencontres sexuelles avec elles – d’entrave à la justice et de payer ou d’intimider les témoins pour les empêcher de témoigner contre lui. On se souvient parfaitement de l’immonde vidéo qui avait fuité sur internet en 2011 où R Kelly troussait une petite de 14 ans avant de lui uriner dessus, le tout tellement sur de son impunité, qu’il assumait ses actes face caméra ! Malgré le choc des images, Kelly a déjà nié avec véhémence par le passé avoir commis ces crimes face aux accusations portées contre lui par l’État. Cependant les rumeurs de comportement inapproprié avec des mineures l’auront ont suivi tout au long de sa carrière depuis son mariage avec Aalyah mineure à l’époque où il la produisait. Le représentant de R Kelly, Darrell Johnson, a annoncé qu’il tiendrait bientôt une conférence de presse évoquer toutes ces ces accusations. En attendant R Kelly est encore au zonzon !