LES BEATLES DE CUESTA

Beatles220 pages, au format king size modèle LP, splendidement illustré et informé, THE BEATLES analyse non seulement l’intégralité de tous les albums et singles enregistrés par les Fab Four, mais également et surtout offre pour la première fois une discographie extensive de toutes les nombreuses publications des carrières solos respectives de John Lennon, Paul McCartney, Ringo Starr et George Harrison.  Bref, c’est les Beatles for ever…

The BeatlesC’est encore un très beau livre sous la plume de Stan Cuesta aux Éditions du Layeur ( Voir sur Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/le-mythe-velvet-underground.html  et aussi son bel hommage au regretté Marc Morgan https://gonzomusic.fr/mort-de-marc-morgan-un-enfant-de-la-pop.html  ), tout simplement intitulé THE BEATLES, l’ouvrage magnifique n’oublie aucun vinyle ou CD… ou presque, de nos quatre garçons dans le vent… enfin, juste un ou deux manquent à l’appel, mais on ne lui en tiendra pas rigueur, la preuve par cet entretien extensif pour évoquer son joyeux et précieux pavé rock and roll.

« Quelle drôle d’idée, de nous proposer un bouquin sur les Beatles.  C’est ta Madeleine de Proust ?

C’était tellement évident que je n’y pensais pas, en fait. Au départ, cette collection devait abriter la 2e division du rock, soit ceux dont on ne parlait jamais. Ce qu’on a fait, avec Deep Purple, des groupes comme ça. Dominique Dupuis, l’éditeur, m’avait même parlé de REM, au début. Et puis, cela a un petit peu dévié, quand on a vu que j’ai pu faire Dylan, Neil Young, le Velvet et Lou Reed, tout ça. Un peu tous les ans, il me dit : « qu’est-ce que tu veux faire ? ». Je lui réponds, je ferais bien les Beatles. Or, c’est justement le groupe qu’il ne voulait pas faire, car il disait qu’il y en avait déjà trop sur ce sujet. Il n’avait pas tort. D’une certaine façon, il y en a des tonnes des bouquins sur les Beatles. Je lui dis : oui, mais moi ça me plait de le faire. Quand je dis que c’est l’œuvre d’une vie, c’est rigolo, mais c’est vrai, c’est le premier groupe que j’ai écouté, comme beaucoup de notre génération. Je les ai connus avant même de comprendre quoi que ce soit à la musique au rock, et cetera.

Une grande partie des albums qui illustrent l’ouvrage sont tes propres albums ?

En fait, les albums sont surtout ceux Dominique Dupuis, qui est vrai un collectionneur.  Par contre, quasiment tous les singles sont les miens, pour la simple raison que les singles je pouvais les scanner moi-même sur mon scanner à la maison, contrairement aux albums vinyles. Et j’ai tous les singles, mais j’en ai même racheté en plus !

De Ringo Starr, il devait t’en manquer non ?

Ah, J’avais les meilleurs, j’avais « Photograph ».

Est-ce que tu avais « Back of Boogaloo » ?Ringo Starr

Oui, bien sûr. Je l’ai acheté quand il est sorti. C’est le premier que j’ai eu. Ce morceau me fascine vraiment, je l’adore ! En fait, j’ai presque fait ce livre juste pour parler de l’année 1972, qui est l’époque où j’ai commencé à écouter de la musique et acheter leurs 45 tours. D’où l’accent sur leurs carrières solos qui me fascine tant.

C’est normal, c’est une époque extraordinaire, mais on va l’évoquer, cependant on va d’abord parler des Beatles, avant de les dissoudre, si tu veux bien.  On va leur accorder quelques minutes de vie supplémentaire !  Mais c’est très difficile de faire un choix sur les albums à évoquer ; car c’est vrai, certains sont plus cruciaux que d’autres. Je pensais évidemment à « Hard Day’s Night », qui pour moi est le premier 33 tours marquant des Beatles, est-ce que c’est un sentiment que tu partages ?

The BeatlesOui, je crois même que je dis que cet album est sous-estimé d’une certaine façon, si tant est qu’un album des Beatles puisse être sous-estimé.  C’est vrai qu’ils sont tous énormes et très vendus mondialement, et cetera, mais c’est peut-être un de ceux dont on parle le moins et qui a défini quasiment leur style.

Ce qu’en dit l’auteur, c’est-à-dire toi… « c’est leur premier à ne contenir aucune cover ».

Voilà, là on sent que vraiment ils font feu de tout bois, qu’ils sont à fond. Ils écrivaient un morceau le mardi, pour l’enregistrer le vendredi. Ça n’arrêtait jamais, c’est ce que tous les gens autour d’eux racontent d’ailleurs.  Ils sont dans une furie créative assez intense alors que, au départ, c’était juste un truc de commande pour le film, parce qu’il fallait de la musique pour le film.  Donc ils écrivent des chansons quasiment à la chaîne et sur commande et c’est assez génial !

Phénomène qu’on retrouve avec le 2e album le plus important qui est « Help ».

Je crois qu’il y a une face qui est sur le film et une autre face qui sont des morceaux inédits. C’est aussi un album qui n’est pas très bien considéré parce qu’après on arrive au vrai chef d’œuvre qu’est « Rubber Soul ».  Mais, du coup, effectivement ça a peut-être jeté une petite ombre sur les premiers albums, dont « Help », notamment, qui sont aussi sont très bons.  Ce qui est bizarre, dans mon histoire perso, c’est que je n’ai pas rencontré les Beatles à travers les albums, mais par les EPs.

Oui, comme « Magical Mystery Tour » !Magical Mystery Tour 

« Help », en fait, j’avais un 45 tours 4 titres, que je n’ai plus, que j’ai hélas perdu où il y avait « The Night Before » et « It’s Only Love » … et « Yesterday », peut être. C’est un moment du film où ils sont sur un champ de bataille avec un char derrière eux. Ce que j’aime, c’est que je suis presque nostalgique de cette époque, où je ne comprenais rien. Je ne savais pas distinguer qui de Lennon ou McCartney chantait quelle chanson.

C’était justement ma question suivante ! C’est cette « ambidextrité » entre Lennon et McCartney, moi non plus je ne savais jamais qui chantait, parce que on n’avait pas encore vraiment appris à reconnaître l’accent de Liverpool, bien plus prononcée de Lennon par rapport à celui de Macca.  

Voilà, aujourd’hui ça nous semble évident. Tu te dis : oui, bien sur que c’est untel ou untel qui chante. Mais parfois, quand Harrison chantait, je ne savais même pas que c’était lui. Je ne savais même pas qu’il chantait ! C’était absurde et c’était génial en même temps.  Et puis, je m’attachais à des chansons comme « It’s Only Love », qui est anecdotique. Plus tard, j’ai lu dans une interview de Lennon que c’était la chanson qu’il détestait le plus au monde de toutes celles qu’il a faites, en racontant qu’il l’a écrite en 1/4 d’heure. C’est vrai que les paroles sont ridicules, mais il y a un truc de mélodies dans la chanson qui me touche et c’est aussi un des premiers morceaux que j’ai  appris à jouer à la guitare. Quand j’ai découvert que c’était la chanson qu’il aimait le moins au monde, ça m’a brisé le cœur.

Moi j’aime bien, il y a de super harmonies ! Le texte est un peu neu neu, mais ils l’étaient tous un peu à l’époque.  « The Night Before » c’était pas non plus du Shakespeare !

Et puis surtout on ne comprenait que dalle. Moi à l’époque où j’ai aimé les Beatles, je ne les ai pas aimés pour leurs textes, car je ne savais pas ce qu’ils racontaient.

Oui ce n’était pas le plus important. Le plus important c’était l’harmonie et l’énergie, parce qu’il y avait une incroyable énergie dans ces voies conjuguées.

C’est aussi l’époque où l’on découvrait beaucoup de choses à la fois. Il y avait cette puissance chez les Stones aussi, mais quand j’étais gamin les Stones je ne les ai aimés que plus tard, alors que les Beatles avaient ce truc incroyable qui faisait qu’ils pouvaient plaire à tout gamin qui écoutait à la radio Claude François ou Johnny Hallyday. Moi j’écoutais hit-parade d’Europe 1 et c’est là que je j’ai entendu « Back Of Boogaloo » pour la première fois ! Je me souviens même d’avoir appelé le standard d’Europe 1 pour voter pour Ringo Starr, c’était en 72.

The Family WayC’est super mignon. Pour revenir au livre, tu m’as fait découvrir un album de McCartney, quand même là j’étais un peu sur le luc, c’est « The Family Way ». Jamais de ma vie je n’avais entendu parler de cet OVNI. 

Je n’ai pas vu le film, car je n’ai pas poussé la conscience professionnelle jusque-là. Je crois que je ne l’avais jamais écouté non plus le disque.  Je savais qu’il existait, donc là je l’ai écouté, mais il n’y a pas grand-chose dessus, c’est surtout du George Martin en fait. Mcartney a écrit un thème, un peu sous la pression et George Martin l’a délayé plusieurs morceaux. C’est amusant, mais voilà il n’y a pas de quoi fouetter un chat.

Franchement, c’est une trouvaille incroyable, dont je n’avais jamais entendu parler. C’est aussi la force d’un tel ouvrage justement de te faire découvrir des choses alors que tu ‘s l’impression de maîtriser le sujet, de connaître et en fait non ; preuve que tu peux encore être surpris avec un truc aussi évident que les Beatles ! C’est la force du bouquin, je présume.

Mais moi aussi, parce que là les fans me tombent dessus. Figure-toi que j’ai oublié un album de McCartney, un live qui s’appelle « Good Evening New York City ».

Tant que tu n’as pas oublié « Band On the Run », on va dire que tout va bien !

L’autre anecdote, c’est que à l’époque « McCartney III » n’était pas encore publié et le dernier album chronologiquement c’était un album live de Ringo de plus, mais je l’avais tellement défoncé que l’éditeur m’a demandé de le supprimer pour finir sur une note positive (le « Live at Amoeba »). Il faudrait faire une nouvelle édition du bouquin où je mettrais le McCartney que j’ai oublié, le « McCartney III », qui vient de sortir et le Ringo que j’ai zappé exprès. Tu vois,  j’ai déjà du boulot sur la planche pour la prochaine édition.

Si l’on compare la taille dans le bouquin qu’occupent les Beatles par rapport à la taille qu’ils occupent en tant qu’artistes solos, on parle de 15 %, 20 % .

Leur carrière discographique dure de 62 à 70, à tout casser, donc les autres, derrière, il y a 50 ans de disques après, tu vois donc c’est forcément inégal.

Pas Lennon, le pauvre !Living In the Material World

C’est ça qui me plaisait le plus, les Beatles, on en a tellement parlé, des analyses de leurs albums avec des bouquins entiers qui sont super, c’est formidable. Mais moi, j’ai presque fait ce bouquin juste pour proclamer bien haut que « Living In the Material World » était mon album préféré, en gros pour réhabiliter ce disque de Harrison, que j’adore.

Oui moi je l’ai acheté à Londres, le jour de sa sortie et j’ai encore ce pressage anglais magnifique avec son vernis brillant et cette odeur !

Je ne regrette que cet album soit si mal considéré par la critique. Je me souviens des chroniques de BEST et Rock & Folk à l’époque qui lui reprochaient le coté prêchi-prêcha des paroles, mais moi je n’en avais rien à foutre du côté prêchi-prêcha !

C’est vrai qu’on se moquait un peu de lui sur le travers ses hare krishna hare hare machin, mais musicalement le problème de cet album, à mon humble avis, c’est qu’il arrivait juste après « All Things Must Pass », un chef-d’œuvre absolu, un truc aussi mégalo et ambitieux qu’altruiste, avec une foultitude de chansons incroyables, donc oui c’était difficile !

Mais j’avais raté la sortie de « All Things Must Pass », parce que j’étais trop jeune et donc j’ai embarqué direct sur « Living In the Material World ». En fait, j’étais malade, j’avais 12 ans je ne connaissais rien à rien. Mais j’ai été malade plusieurs jours au lit et ma mère me l’a acheté lorsqu’il est sorti.  Elle m’a dit : « Ah, je vois que tu aimes bien les Beatles, je t’ai donc acheté ce disque ». Je ne sais pas si c’est parce que j’étais dans un état second, parce que j’étais malade, mais cet album est devenu la bande-son de ma vie. Du coup, j’ai remonté le temps, j’ai même découvert « Imagine ». J’allais au Prisunic acheter mes disques et il y avait 5 disques en vente, il y avait « Imagine », un Beatles et c‘est tout. Après, il y a eu les double bleu et double rouge qui ont créé une confusion totale, parce qu’on croyait que c’était des nouveaux disques.

On va faire un test comparatif, c’est le but de ce genre d’analyse, on va prendre les premiers albums solo des 4 et c’est la cata intégrale, à l’exception de McCartney, tous les autres n’ont fait que des trucs quasi inaudibles et expérimentaux à leurs débuts !

Ah oui, ça moi j’ai une petite tendresse pour « Wonderwall » d’Harrison, mais c’est vrai que tu n’écoutes pas ça tous les jours.

Band On The RunC’est moins insupportable que d’autres. Par exemple, j’ignorais qu’il y avait un « Unfinished Music » 1, 2 et 3 ; dans mon esprit, il n’y en avait qu’un et c’était déjà assez ! Comment Lennon a-t-il pu en faire 3 ?

Il se foutait de la gueule du monde quoi, ce n’était que des enregistrements de la chambre d’hôpital de Yoko, et cetera, ça n’est pas possible, c’est vrai. Mais si on considère les vrais premiers albums après la séparation des Beatles, pendant 3 ans, tu as tout un nombre de disques d’une qualité incroyable : le premier « Plastic Ono Band », « Imagine », « All Things Must Pass », «  Living in the Material World », « McCartney I »… jusqu’à « Band On The Run », c’est juste hallucinant. Il y a une année, en 73, où j’avais compté : ils en sortent 5 ou 6 des albums. Il y a « Ringo » de Ringo qui est un super disque…

… que j’adore. Et voilà qui est son meilleur parce qu’il a eu un coup de main des 3 copains.

C’était l’album où l’on croyait que les Beatles se reformaient ; ils étaient 3 sur un titre et McCartney sur un autre ; l’album est super beau, moi je l’ai adoré. Et pourtant à l’époque, tout le monde faisait la fine bouche, en disant que ce n’était pas terrible, que ça ne valait pas les Beatles et quand est-ce que les Beatles allaient se reformer.  Dès qu’ils étaient interviewés, tout le monde leur cassait les pieds leur demandant :  alors quand est-ce que vous allez vous reformer ? Et pendant ce temps-là, ils débitaient des albums sublimes, dont on s’est rendu compte après, parce qu’ils ont commencé à faire des albums beaucoup moins bien et donc, après coup, on s’est dit : oui ce n’était pas si mal, finalement les débuts !

Est-ce qu’on peut déterminer, je sais que c’est super subjectif, mais le meilleur album solo par tête de Beatles. Bon, « Ringo » on en a parlé, même s‘ il y en a qui sont bien comme « Photograph » et « Goodbye Vienna », pour lequel j’ai une tendresse particulière.  

McCartney, je dirais « Band on the Run », parce que c’est celui que j’ai écouté en premier et puis c’est vrai qu’il est plein de bonnes chansons,  je crois que c’est mon préféré.

Je suis d’accord avec toi et c’est aussi mon préféré ever, même si j’adore « Ram » et quelques autres. En, fait ce qu’on découvre justement dans le livre c’est que « Band On the Run » c’est quasiment lui tout seul !

Oui, tous les musiciens se sont barrés juste au moment de partir enregistrer au Nigeria. Ils ont craqué et du coup il est parti avec Linda qui sert pas à grand-chose…

Ah… ne critique pas Linda Eastman, qui est ma cousine éloignée !

C’était une super femme visiblement, mais cette volonté de la faire absolument chanter à tout prix dans son groupe, voilà je trouve cela un peu absurde

Live in TorontoAlors, excuse-moi, mais parlons de la volonté de Lennon de vouloir faire vociférer Yoko dans son groupe ! J’aime franchement mieux les harmonies de Linda sur « Wild Life » que les vociférations de Yoko sur toute la face B de « Live in Toronto » ! On a l’impression qu’on est en train d’égorger un animal !

Mais quand même, si tu pousses un peu le raisonnement, ils ont eu tous les deux cette envie d’avoir comme collaborateur leur femme, qui n’était pas spécialement douée pour ça, c’est quand même assez bizarre !

Dans le teaser du prochain film de Peter Jackson consacré aux Beatles, il n’y a pas un truc qui t’a frappé : c’est Yoko, comme une sorte de fantôme, assise par terre et qui est là tout le temps, sur tous les plans !

J’ai l’impression qu’à un moment on voit Yoko et Linda ensemble à rigoler, c’est très sympa je trouve vraiment comme image ! C’est justement toute l’idée de Peter Jackson, de montrer une autre facette de la fin des Beatles. Depuis toujours, pour tous, « Let It Be » c’est le Titanic, c’est à peine s’ils ne se tiraient pas dessus, et cetera et là, dans le film, on découvre qu’ils rigolaient, qu’ils faisaient pleins de vannes, qu’ils faisaient les cons et qu’ils étaient toujours aussi complices. Il y a un moment hilarant, où John tire son t-shirt et qui fait comme s’il était cul-de-jatte, des trucs de de gamins.

Donc les meilleurs albums solos on continue… donc pour « Lennon » c’est « Imagine », je présume ?Imagine

Oui, il est juste fabuleux, mon vrai album  favori c’est « Imagine ».  Après, il y a d’autres pour lesquels j’ai une tendresse particulière même si cela parait absurde de citer « Rock and Roll » que j’adore, bizarrement.

Mais ce ne sont que des reprises ! C’est un disque que je n’aimais pas à l’époque, parce que je n’aimais pas le rock’n’roll, qui incarnait la vieille génération. Les rockers dans Paris, je les croisais, c’étaient de vieux ringards pour moi, donc je n’étais pas fan, mais je l’ai redécouvert après coup et apprécié après coup.

Moi c’est pire que ça, c’est que j’aimais le rock ‘n’ roll  de Gene Vincent et tout ça, mais je ne comprenais pas la production de Spector, cette espèce d’ emphase, avec des cuivres, et cetera, pour moi c’était ringard. Dire que maintenant j’adore ça, c’est drôle !

Et pour George, c’est « All Things…”?

Dans mon cœur, c’est « Living In the Material World », mais objectivement « All Things Must Pass » est bien meilleur, même si je l’ai découvert après coup. C’est le choix de la raison et le choix du cœur.

All Things Must PassMoi c’est évidemment « All Things Must Pass », mais le choix du cœur c’est « Cloud Nine », parce que c’est l’album sur lequel je l’avais rencontré et sur lequel je l’ai interviewé ( Voir sur Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/george-harrison-lamour-vrai.html  ) et j’en garde un souvenir ému, comme de ma petite rencontre avec Ringo interviewé pour la télé, durant l’incroyable party donnée sur la James Bond Stage des Studios Pinewood, pour fêter les 20 ans d’Island Records.

« Cloud Nine » serait mon 3e, car après les autres sont quand même très moyens, à l’exception du dernier qui est assez bien et que j’ai découvert pour le bouquin, parce que j’étais passé à côté à l’époque. Mention spéciale pour le « Bangladesh », qui est vachement bien, avec son côté grand Barnum.

C’était un peu son Woodstock à lui on va dire ! Bon, et le match Yoko VS Linda, alors ? Car, pour info, il manque un album de Linda dans le bouquin, c’est le touchant « Wide Prairie » où il y a des chansons sublimes.Wide Prairie

Ah mais c’est une erreur ; tu vois ça m’en fait déjà 4 à ajouter, donc j’ai encore du boulot.

Je veux bien te le faire en  « ghost writer » si tu veux ?

Oui, il est paru de façon posthume, c’est ça. J’avoue, je l’ai carrément oublié. Alors que j’ai collé cet album de Denny Laine qui est terrible ! J’ai mis les albums de Yoko en regard de ceux de Lennon, car ils étaient en général enregistrés en miroir, avec presque la même pochette pour le premier.

Moi il y a un truc miroir qui m’a vraiment étonné et que j’ai réalisé en regardant le livre justement, c’est l’effet jumelles des pochettes de « Wild Life » et de « Plastic Ono Band ».  

Oui, c’est exactement les mêmes couleurs, la même nature.

Tu te demandes même si ça n’a pas été fait au même endroit ! Même si on sait que la photo de Lennon et Yoko a été faite à Tittenhurst Park et celui de Macca je ne sais pas où il a pris la photo, mais, c’est la même pochette, c’est fou. »

NB: En fait, selon le lecteur Romain Le Nezet, la photo qui illustre le LP « Wild Life » aurait  prise à Osterley Park , à l’ouest de Londres.

THE BEATLES par Stan CUESTA aux Editions du Layeur

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