« Johnny Hallyday Rock, Blues, Soul & Country » par Arnaud Chouet

JohnnyDepuis ses débuts en 1959, Johnny est devenu l’artiste le plus populaire de l’Hexagone. Avec plus de 1000 chansons enregistrées et 100 millions d’albums vendus, on ne compte plus parmi la pléiade de tubes et de succès qui ont accompagné la vie des Français durant un demi-siècle. Arnaud Choutet retrace cette longue carrière à travers les styles musicaux qui ont influencé Hallyday dans leurs multiples composants, du blues à la country en passant par le gospel et le hard rock.

Johnny-HallydayPar Jean-Christophe MARY

 

Rock’n’roll, blues, rythm and blues, country les métamorphoses d’Hallyday ont été spectaculaires. Notre rocker national connaissait la musique américaine sur le bout des doigts. Ceux qui l’ont côtoyé disaient qu’il était incollable sur tous les courants musicaux des 60’s et des 70’s. Sa capacité à retranscrire toutes les ramifications du rock’n’roll dans la langue française a fait de lui le visage du rock en France. Les États-Unis ont eu Elvis, nous nous avons eu Johnny. Cet ouvrage est une sorte de portrait croisé entre Johnny et les grandes figures américaines dont il a su s’inspirer. Tout au long des huit chapitres, l’auteur revient sur les genres musicaux et les interprètes qui l’ont influencé. Côté rock, l’ouvrage mentionne les pionniers, Eddy Cochran, Carl Perkins, Gene Vincent, Chuck Berry, et bien sûr Elvis avec le 45 tour « Souvenirs souvenir » qui contient une adaptation du « I Got Stung » d’Elvis devenu « Je suis mordu », l’album « Johnny Hallyday Sings mericas’ Hit » (1961), l’album « Rock à Memphis » (1975), mais aussi Jerry Lee Lewis High « School Confidential » (Nous quand on s’embrasse comme ça) ou son fameux « Susie Q » (qui devient Susie Lou). Parallèlement au rock’n’roll et au rythm’n’blues, la soul music explose au début des 60’s. Johnny sera l’un des premiers en France à restituer ce courant naissant. Ainsi, il reprend « I Got a Woman « de Ray Charles, « Shout « des Isley Brothers, « My Babe » de Willie Dixon ou « Bring It On Home To Me » de Sam Cooke. Pour la country, on retiendra les adaptations de « Tender Years » , « The Ballad Of Bonnie and Clyde » sans oublier « Wanted Man »de Johnny Cash, un Johnny Cash qu’il vénère et admire.

Johnny-HallydayL’album « San Quentin » enregistré par the man in black devant un parterre de prisonniers en délire, l’inspire. Ainsi naitront « Je suis né dans la rue », « Les portes du Pénitencier », « Noir c’est noir » et un peu plus tard « On me recherche ». Johnny sera aussi conquis par le hard rock naissant avec ces guitares saturées et ces batteries fracassantes. À commencer par Jimi Hendrix qui assurera ses premières parties lors d’une tournée en 1966. On retiendra « A tout Casser » inspiré par le Purple Haze d’Hendrix, mais « Rivière ouvre ton lit » enregistré avec une partie des musiciens des Small Faces et de Humble Pie, mais aussi « Johnny Rider » et « Le Feu » où l’on entend Johnny brailler comme un forcené. On notera aussi  » Quoi ma gueule » avec son refrain hurlé appuyé par des riffs corrosifs. Le 12 mai 2019 au Stade de France,, .le groupe heavy metal Metallica rendait hommage au rocker en interprétant « Ma Gueule ». Et enfin… le blues, genre musical auquel il aura clamé son amour dans plusieurs albums parmi lesquels « Rivière …ouvre ton lit » et « Rough » sans oublier plusieurs chansons « Excuse moi partenaire », « le Pénitencier », « Si tu pars la première », « La Loi », « l’Hôtel des cœurs brisés », « Quand un homme devient fou »…. et bien sûr « La musique que j’aime « dont la genèse est racontée en détails ici. Dans cet ouvrage, vous découvrirez ses rencontres avec les plus grands musiciens de la planète, Otis Redding, Hendrix, Mick Jones (Foreigner) ( Voir sur Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/foreigner-letranger-aux-hits-muscles.html ), Peter Frampton, Chris Rea, Taj Mahal entre autres. Un bel ouvrage, détaillé et précis, qui permets de découvrir l’icône Hallyday sous un angle nouveau. Qu’on se le dise !

« Johnny Hallyday Rock, Blues, Soul, & Country » par Arnaud Chouet

Le mot  et le resteJohnny-Hallyday

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1 réponse

  1. Manou dit :

    Il est quand même navrant qu’après un aussi bon travail dans plusieurs ouvrages récents sur Johnny, on puisse encore publier des incorrections ! C’est le cas de ce livre d’Arnaud Choutet .

    Il écrit « Jimi Hendrix n’a jamais enregistré avec Johnny Hallyday. Ce dernier grave « Hey Joe » au studio Olympic Sound à Londres en décembre 1966 dans une version décalquée de celle gravée au même moment dans les proches studios Kingsway par Hendrix. Néanmoins, au cours d’une séance de studio, Hendrix serait passé saluer Johnny Hallyday et aurait plaqué les premiers accords de la chanson sur une guitare acoustique. C’est du moins ce qui a été authentifié sur une démo complétée par Hallyday et sortie en 2013″.

    Evidemment quand dans les crédits bibliographiques, on voit que l’auteur puise ses infos dans le « Destroy » de Gilles Lhote…

    Johnny Hallyday a admis quelques mois avant sa disparition n’avoir JAMAIS enregistré avec Jimi Hendrix.

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