BLOOD DRIVE
Comme un cocktail agité de « Mad Max », « New York 1999 », « Faster Pussycat ! Kill ! Kill ! » et « Death Race », BLOOD DRIVE nous entraine dans la plus sanglante des courses aux cotés d’un duo improbable, entre une sexy bad girl et un flic qui se retrouve piégé dans cette course infernale où les moteurs consomment, au sens « propre » ( enfin si on veut 😉 ) …du sang humain. BLOOD DRIVE tiendra t’elle toutes ses promesses de sexe, de baston et de sang, réponse à la fin du 13 éme épisode sur la ligne d’arrivée, le 6 septembre 2017.
Nous sommes en 1999 (sic!) et désormais le baril de pétrole brut est à 2000 $ ( contre 44 $ en 2017). Normal, suite à un violent tremblement de terre une immense fracture coupe en deux les États-Unis du nord au sud. Alors dans ce chaos, chacun fait ce qu’il peut pour survivre. Et comme le Loto n’existe plus, les survivants ont inventé BLOOD DRIVE, une course de la mort où les bolides carburent…au sang humain…dans l’espoir de rafler le prix de dix millions de dollars. La course se joue dans les « California territories ». Et il faut être prêt à tout pour la remporter. La preuve, cette jolie fille sexy Grace d’Argento ( Christina Ochoa), qui semble en panne sur la route. Forcément, Barry et son copain s’arrêtent. Elle referme le capot. « Si tu veux regarder dessous mon capot, tu vas devoir m’inviter à diner avant », leur dit-elle . Et soudain, elle remonte en voiture et démarre en trombe. Forcément les deux gars la poursuivent. Course s’engage. On n’est vraiment pas loin de l’esthétique des films de Russ Meyer… « cars and tits », comme on disait alors. On est un peu aussi dans l’univers de « Mad Max ». Une course poursuite s’engage alors en plein désert. Mais tout ça va mal finir pour Barry, sachant que, désormais certaines voitures roulent au sang humain. Pire que la chair à canon, la chair à carbus…après avoir été assommé, Barry est broyé vivant et littéralement bouffé par moteur dans un puissant giclement d’hémoglobine. Gore ! Son plein assuré, la belle sexy repart pour LA. Pendant ce temps, dans la Cité des Anges, on découvre que la police a été privatisée par la société Contracrime dont la devise est : we kill because we care ( on tue, car nous prenons soin de vous)…LOL !
We kill because we care
Dans une scène qui ressemble à un mixage de « Thunderdome » du Hellfest et de Sodome et Gomorrhe, un lider maximo s’apprête à s’adresser au peuple, lorsque retentit la plus baroque des « Marseillaises » . « Je suis votre hôte, Julian Slick, maitre de cérémonie, bienvenue dans la course la plus sanglante la plus implacable la plus terrible. » Et comme pour bien le prouver, des types patibulaires commencent à pousser des mecs vivants dans des broyeuses, histoire de refaire le plein avant la course.. Le sang gicle dans tous les sens. BLOOD DRIVE, paradoxalement, c’est aussi les « Wacky Races ( Les fous du volant) », ce dessin animé Hanna & Barbera d’une course délire sans fin …avec une touche Tarantino, Meyer et aussi Frank Miller (Sin City) y compris le nom des personnages principaux participant à la course en freeze frame, écrit en lettres rouges …sang bien sûr ! Chaque concurrent, par équipe de deux, se voit injecter un dispositif GPS capable d’envoyer à distance de puissantes décharges électriques et de se transformer en bombe, dès qu’un concurrent fait mine de ne pas respecter les règles de la course. Et voilà pourquoi notre belle sexy va se retrouver en équipe avec un cops beau gosse, Arthur Bailey ( Alan Ritchson), forcé de participer à la compétition, qu’elle surnomme illico Barbie. Et tout cela sous l’œil de l’omniprésente Heart Corporation dont la marque s’affiche un peu partout dans les épisodes. Vous l’aurez compris, fun , ambitieuse, violente, cynique et ouvertement gore, cette série filmée à Cape Town et diffusée sur la chaine SyFy ne devrait pas manquer de séduire les garçons…et quelques filles aussi sans doute avec sa promesse de dépasser toutes les bornes en matière de sang, de sexe et de provoc.