Un air de Moroder hier à l’Olympia
On a tous au fond du cœur un air de Moroder… Giorgio Moroder, genius producer de Donna Summer, Blondie, Bowie et de tant et tant d’autres, était hier soir à Paris sur la scène de l’Olympia et, à 76 ans, il jouait avec art les DJ prodigieux en légende vivante. Séquence émotion.
« My name is Giovanni Giorgio, but everybody calls me Giorgio », c’est par ces mots empruntés à la chanson de Daft Punk « Giorgio By Moroder »,que Moroder a entamé son set hier soir, seul devant ses platines et son Macbook Pro, mixant son tout premier hit mondial « Love To Love You Baby » de sa protégée Donna Summer avec des infra-basses qui faisaient vibrer toute la salle. Comme un « Best of… » de ses productions à succès, Giorgio enchaine ses titres mythiques persos « Knights In White Satin », « From Here to Eternity » à ses productions en forme de bandes originales smash hits comme « Together In Electric Dreams » avec Phil Oakey de Human League et même l’obscur « Never Ending Story » chanté par Limahl (l’ex-Kajagoogoo). Certes, il était quelque peu décevant que l’ami Giorgio n’ait pas apporté avec lui le moindre synthé, le moindre clavier pour nous offrir un peu de jeu en direct live. Mais bon, avec ses cheveux blancs et sa moustache légendaire, sa présence était déjà magique en soi ; et l’on ne peut que remercier nos Daft punk nationaux de l’avoir à nouveau propulsé dans la lumière grâce à leur « Random Access Memory » lui permettant ainsi d’investir hier soir l’Olympia de sa présence magique. Grazie mille signore Giorgio !