TEARS FOR FEARS « The Tipping Point »

Tears For Fears C’est seulement leur 7ème album en QUARANTE années d’exercice impeccable de la pop-music, Curt Smith et Roland Orzabal reviennent après dix-huit ans de silence discographique avec ce nouvel album aussi brillant qu’ensoleillé et débordant de hits potentiels aux harmonies intrépides : « The Tipping Point ». Et avec ce « point de basculement » c’est comme si la fabuleuse histoire de Tears For Fears ne s’était jamais arrêtée. Sans doute le « retour » le plus flamboyant depuis celui de Duran Duran… mais version « encore mieux » !

Tears For Fears C’est comme un nectar précieux et rare dont on a été privé depuis presque deux décennies. Depuis « The Hurting », leur tout premier LP en 83, j’ai toujours suivi de près les aventures de Curt et de Roland ( Voir sur Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/tears-for-fears-leclosion-de-the-seeds-of-love.html  et aussi   https://gonzomusic.fr/tears-for-fears-the-seeds-of-love.html ), un peu comme celles de Paul et Andy ( OMD) ou de Martin, Dave et Fletch (Depeche Mode) assumant mes gouts de midinettes et cette affection toute particulière pour la pop synthétique made in England. Cependant, fort heureusement, malgré l’absence de nouvelles chansons depuis leur « Everybody Loves a Happy Ending » de 2004, je n’étais pas totalement resté sans nouvelles des Tears For Fears, pour avoir assisté à l’un de leurs super concerts sur le port de Valencia l’été 2019, juste avant le cauchemar du COVID ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/tears-for-fears-reveille-le-4-ever-fest-valencia.html ). Quant à la question qui nous taraude… « Et alors… il est comment ce TFF ? », je n’aurai pas le cœur à vous faire plus longtemps languir… il est d’enfer, avec au moins TROIS hits imparables garantis, voire plus si affinités. Une pop de la meilleure facture, des harmonies qui vous font dresser le poil sur le dos, une production de satin doré et des compositions dignes de leur grandiose trilogie des albums « The Hurting », « Songs From… » et « The Seeds… »… « The Tipping Point » est sans doute l’une des plus belles surprises de cette période troublée et incontestablement une des galettes soniques qui marqueront durablement  2022. Produit par le duo et Charlton Pettus, quasi  3ème TFF depuis plus de 20 ans, ce « point de basculement » porte admirablement bien son titre ambitieux.

Tears For FearsTout commence en douceur par l’intimiste acoustique « No Small Thing » intemporelle, qui sonne presque comme une chanson des Moody Blues. Belle entrée en matière. Mais c’est surtout avec la chanson-titre « The Tipping Point » que les choses sérieuses commencent. Il y a du « Everybody’s Wants to Rule the World » dans cette mélodie puissante et entêtante qui nous arrache à l’attraction terrestre. Voici le hit number one en parfait étendard de l’album. Et la belle aventure pop se poursuit avec « Long Long Long Time » juste bluffant, avec ses harmonies angéliques aux incontestables influences Beatles. Retour à la case synthé avec la flamboyantes et joyeuse « Break the Man », second tube en puissance porté par ses incontestables réminiscences de « Sowing the Seeds of Love ». Plus surprenant et tout aussi réussi, « My Demons » pourrait sans trop d’efforts passer pour un succès de… Depeche Mode, mais les deux groupes British ne sont-ils pas quasi contemporains ? Avec son intro piano/voix à la crooner, « Rivers of Mercy » démarre intimiste, pour se poursuivre en slow-motion aux chœurs angéliques. Elle me fait un peu penser à une composition du mythique « The Blue Nile » et compte déjà parmi mes favorites. Le ralenti se poursuit avec « Please Be Happy », emporté par des envols de violons dignes de « The Long And Winding Road » ; mais sous ses faux airs de « Women In Chains » elle ne renie pas son ADN TFF. Quant à « Masterplan », s’il n’a rien à voir avec Oasis, il évoque pourtant l’influence majeure des deux groupes, ces Beatles qui semblent l’avoir largement inspiré par leur « I’m the Walrus ». Troisième tube incontestable de l’album, voici « End of Night », qui nous porte sur un petit nuage comme un écho à leur «Pale  Shelter » de 83.  Acoustique et voix presque a-capella, la discrète « Stay » est pourtant l’un des joyaux cachés du disque. Enfin, tout s’achève en beauté avec le funky « Secret Location » qui groove joyeusement aux confins des Pet Shop Boys… et de Maroon 5. « The Tipping Point » est un sans-faute et la preuve vivante que Curt et Roland n’ont, point s’en faut, rien perdu leur super-pouvoir de hit-makers. D’ailleurs, je ne serai guère surpris que cet album qui sort aujourd’hui se classe en Numéro 1 planétaire. Vous voulez parier ?

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1 réponse

  1. Sébastien dit :

    J’ai également adoré cet album que je me suis empressé d’acheter en vinyle !!!
    Somptueux d’un bout à l’autre !!!

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