TAME IMPALA “The Slow Rush”

Tame ImpalaYes…5 longues années après son brillant prédécesseur « Currents », Kevin Parker, le one man band de Tame Impala, revient avec ce « The Slow Rush » aussi hypnotique qu’incandescent et c’est un pur bonheur sonique. 12 titres aussi cool qu’éblouissants qui justifient largement l’attente. Voix démultipliées, qui échappent à l’attraction terrestre, portées par des vagues de synthés en totale béatitude et l’on se dit que décidément slow is really beautiful !

The-Slow-Rush-Et si les Australiens étaient les nouveaux caïds de la New Wave du 21éme siècle ? Déjà en 2007 nous avions littéralement fondu sur les good vibes d’Empire of The Sun from Sydney. Parallèlement, une autre sensation de « down under » démarre à Perth avec Tame Impala, soit l’antilope apprivoisée, la « créature » en forme de one man band de Kevin Parker. En 2015 nous sommes carrément subjugués par son fabuleux « Currents » ( Voir sur Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/tame-impala-currents.html ) et, cette fois, avec ce 4éme CD, « “The Slow Rush”,  le choc frontal est encore plus bluffant. Dès l’extraterrestre « One More Year » on se laisse porter par un puissant beat évanescent quasi hallucinogène, une puissante sensation d’ivresse au THC qui ne fait que monter avec la lumineuse « Instant Destiny » comme un hit des Beach Boys téléporté dans la 4éme dimension. Et au fur et à mesure où l’on avance dans l’album, ce son se fait de plus en plus addictif.

 

Tame ImpalaLe trip psyché  se poursuit en version « sans faute » avec un « Borderline » revisité par rapport à sa version 2019, comme un étrange cross over galactique entre « Staying Alive » des Bee Gees et Orchestral Manœuvres in the Dark. Funky glacé, et sans doute un des hits incontestables de ce projet, l’entêtant « Breathe Deeper » évoque Soul II Soul mais en version forcément futuriste. Avec ses faux airs d’Underworld, « Glimmer » pulse carrément la chamade, enchainé avec « Is It True » à la troublante modernité pop électro. Beau comme un tube des Carpenters , musclé par un rythmique que ne renierait pas Depeche Mode, le single « It Might Be Time » se révèle tout simplement éblouissant. Autre succès en perspective avec l’agitée « Lost in Yesterday » dont les séquences electrochoquées devraient enflammer bien des dance-floors. Plus rock aux confins de King Crimson « One More Hour » explore une autre facette du style Tame Impala. « Posthumous Forgiveness » est un retour à la pop des 60’s entre les Moody Blues et Polnareff avant un « Tomorrow’s Dust » qui conclut cet album remarquable qui comptera parmi les incontournables de cette année 2020. Bref et en conclusion, LE message crucial à transmettre à Kevin Parker c’est : on T a(i)me Impala 😂

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