SAD BIRTHDAY JIM MORRISON
Voici 50 ans jour pour jour, Jim Morrison ardent chanteur des Doors disparaissait chez nous à Paris terrassé d’une overdose. Voici 11 ans, je publiais dans Rolling Stone un entretien exclusif avec John Densmore, le batteur historique du légendaire groupe de LA, de passage à Paris pour promouvoir l’excellentissime film documentaire « When You’re Strange » de Tom DiCillo magistralement raconté par Johnny Depp et diffusé hier soir sur Arte. Flashback…
Je ne l’avais pas vu à l’époque de sa sortie en 2010 et hier soir Arte nous a offert une magnifique séance de rattrapage en diffusant « When You’re Strange » de Tom DiCillo, un doc formidable (encore disponible sur la plateforme d’Arte que je vous engage à visionner absolument) débordant de précieuses images d’archives inédites des Doors. Triste anniversaire pour fêter les 50 ans de la mort de Jim Morrison ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/coutin-is-morrison.html ) et son installation définitive au Père-Lachaise. Aujourd’hui, pour célébrer ce demi-siècle les fans ne manqueront pas de se réunir à proximité de la tombe du chanteur, dans ce cimetière parisien si proche de mon ancien lycée, Voltaire, où je suis rentré en 67 pour en sortir bachelier en 75 ( yes… j’ai redoublé ma 4ème : NDR). Et si le Père-Lachaise était le « parc » le plus proche de mon bahut, la tombe de Jim dès la rentrée 71 est devenu notre point de ralliement pour sécher les cours et se fumer un petit joint. Certes, nous n’étions pas les seuls à partager cette proximité avec le chanteur des Doors et les mégots, comme les nombreux graffitis sur les tombes alentours pouvaient en attester.
Un beau jour, un buste à l’effigie de Jim est apparu sur la tombe. Puis, quelques années plus tard, il a été volé, initiant ainsi l’énigme de « mais qui a volé le buste de Morrison ». Je crois bien qu’il a réapparu, le buste hélas, pas Jim, pour être finalement retiré lorsque l’administration du cimetière a ôté les tags sur les sépultures voisines et réorganisé les lieux. Mais je peux vous garantir que nous en avons passé du temps sur cette tombe. A l’époque, j’observais les immeubles dont les fenêtres dominaient le Père-Lachaise et j’imaginais un Jim, qui aurai simulé son propre décès pour se libérer de l’emprise du showbiz et des fans, en train de nous regarder et de se marrer. Un demi-siècle s’est écoulé depuis ce 3 juillet 1971, mais nous n’avons jamais oublié notre « roi lézard »… la preuve !
Publié dans Rolling Stone sous le titre :
TRACES DE JIM
Putain de veille de fête nat’ ricaine, ce 3 juillet 2010 marquera 39 ans exactement que l’un des chanteurs les plus emblématique des sixties aura tiré sa révérence, chez nous à Paris. Exit Jim Morrison, mais à l’image d’un dossier Kennedy, la disparition soudaine à 27 ans du chanteur des Doors va laisser libre cours à toutes les hypothèses. Bien entendu, si la sortie du film « When You’re Strange » ne résout aucune des énigmes de la mort de Jim, il nous permet au moins de confronter nos fantasmes rock and roll à la réalité de ceux qui ont eu le privilège de le côtoyer, comme John Densmore le batteur historique du légendaire groupe de LA de passage à Paris.
« Débarquant de Los Angeles, en atterrissant hier à Paris », nous explique Densmore , « mon chauffeur de taxi a emprunté un itinéraire qui nous a mené vers ce parc ombragé. Je lui ai demandé où nous étions et lorsqu’il m’a dit « Père-Lachaise » je me suis écrié : oh mon Dieu ! Et soudain, j’ai ressenti la présence de Jim ; je me suis dit alors que j’étais heureux d’être ici. »
Ami, amant, roi Lézard, rock star, ermite, prédicateur, idole, gourou, sorcier, leader, agent provocateur ou tout simplement musicien, auteur, poète et cinéaste, Jim Morrison était semble-t-il tous ces hommes à la fois.
Dans les 70’s, les lycéens rebelles du Lycée Voltaire avaient pris l’habitude de sécher les cours pour aller se griller leur spliff au cimetière du Père-Lachaise tout proche. Et pour fumer leur sbar, entre les sépultures ombragées, ils n’allaient ni visiter Oscar Wilde, ni Édith Piaf ni même Chopin ou Delacroix. Une seule tombe méritait cet hommage rock and roll : celle de James Douglas Morrison. Depuis le 3 juillet 1971, l’angélique chanteur des Doors y avait élu son ultime demeure. L’une des nombreuses résidences du poète américain mystérieusement emporté par la mort à l’âge de 27 ans après une fulgurante carrière d’une demi-décennie. À la fois shaman et guérillero, ardente figure de la révolution sexuelle depuis son tout premier hit au titre si suggestif de « Light My Fire » lorsqu’il chantait : Vas–y bébé allume mon feu pour nous enflammer… Jim était unique et aussi étrange que dans la chanson des Doors « People Are Strange » qui inspire justement son titre au film « When You’re Strange » . Jean François Bizot, le fondateur d’Actuel qualifiait ces personnages de « déclassés » et il savait ce dont il parlait. « Too Much Too Soon », comme le LP des Dolls qui n’était pas encore sorti, Jim a brûlé trop vite son incroyable énergie. Comme dans la chanson de Neil Young sur la rouille qui ne dort jamais. Emporté comme Janis et Jimi, comme James Dean. Au-delà de l’amour du blues rugueux des Doors, pour nous cela comptait sans doute un peu plus car le final de sa tragédie se déroulait chez nous, à Paris.
« Je suis allé assez souvent au cimetière du Père-Lachaise, reprend John Densmore, « mais après la toute première fois, en rentrant chez moi, j’ai ressenti ce besoin d’écrire une lettre à Jim, comme s’il était encore parmi nous, et cette lettre est devenue le prologue de ma biographie « Riders On The Storm ». J’ai réalisé que c’était vraiment une bonne idée, et ainsi à différents chapitres du livre, je m’adresse régulièrement à Jim pour lui dire des choses que je n’ai peut-être pas bien su lui dire lorsqu’il était encore là. Cela me permet de me sentir ainsi plus proche de lui. »
L’image de Morrison est si forte, presque messianique. Peut-être est-ce dû à son intense présence qui hante les titres des Doors, tous ces masques que Jim savait arracher mieux que personne. Mais pour bien comprendre ce qui avait poussé Jim Morrison jusqu’à Paname, il faut suivre ses traces de vagabond éternel du rock. Et les pas de Jim nous mènent d’abord au « Sunny State » de Floride, l’État de sa naissance, mais aussi celui où il aura sans doute passé le plus de temps. Son père George Stephen Morrison est un haut gradé de l’US Navy- il finira même Amiral- et lorsque nait James, un mois avant l’attaque japonaise sur Pearl Harbour, la guerre fait déjà rage. Et c’est là où le ciné rejoint la réalité, avec l’image terrible et Freudienne du Brando Colonel Kurtz de l’« Apocalypse Now » de Coppola sur fond de « The End », l’hypnotique et incantatoire perle du premier LP des Doors de 67. Au gré de ses affectations militaires, il se balade de base en base, déménageant sans cesse avec un père à la fois absent et autoritaire. Au cours d’un de ces voyages, Jim traversant une réserve indigène dans la voiture de ses parents aurait été témoin d’un accident où plusieurs indiens auraient été tuées sur la route. Selon la légende urbaine, un shaman en train de mourir aurait transmis son âme au jeune Jim. Et Densmore ne dément pas, bien au contraire :
« Oui tout cela est absolument vrai, » affirme t’il. « Cet événement lui à d’ailleurs inspiré son poème « Dawn’s Highway »: dont il reprend les premiers vers dans « Peace Frog » de l’album « Morrison Hotel » : Indians scattered on dawn’s highway bleeding/ Ghosts crowd the young child’s fragile eggshell mind…Lorsqu’il nous a raconté cette histoire la première fois, crois-moi on a tous fait : oh ! On a tous compris quel impact tout cela avait pu avoir sur lui. Peut-être que cet esprit indien a pu toucher ce jeune garçon. Il baignait tant dans cette mythologie américaine. »
Et tu crois en cette histoire de transmission d’âme du shaman au jeune Jim ?
Je crois que c’est en plein dans la cible. Mais le mot shaman n’appartenait pas vraiment au vocabulaire utilisé à l’époque des 60’s. Et Jim a rencontré quelqu’un ou en tout cas il avait le sentiment de le connaître. En fait dans certaines de ses poésies, en prose comme il disait, le shaman parlait de ce qu’il faisait. Et moi jusqu’à ce jour, je n’avais jamais entendu cette expression. Je connaissais tout ce qu’il fallait sur le jazz, mais je n’étais pas instruit comme il pouvait l’être, alors il a apporté cet élément mystique au groupe.
Est-ce que le thème de « Break On Through (To the Other Side ) » pourrait être le même mythe que celui illustré par « Alice » de Lewis Caroll et son passage de l’autre côté du miroir ?
(Rire). Je n’ai pas vu le dernier film de Tim Burton, mais je suis ravi que le chapelier fou puisse vous tenir la main en regardant le film « When you’re Strange » ! Et pour répondre à ta question, Gérard, sache que j’apprécie énormément ce parallèle et que je suis d’accord avec toi. C’est vrai, « Break On Through » est un cadeau que Jim nous a offert, un cadeau universel au niveau des textes, ce qui fait que chacun peut les interpréter à sa manière. Eddie Vedder , le chanteur de Pearl Jam dit toujours que « Break On Through » lui donne la chair de poule dès qu’il l’écoute. »
Jacksonville, puis Tallahassee chez ses grands-parents, après la Floride de son adolescence, Jim découvre bientôt la Californie des 60’s. Lorsqu’il débarque à Westwood pour aller étudier le cinéma à UCLA, c’est à la fois un choc et un éblouissement. Jim aimera passionnément cette Cité des Anges, qu’il considérait comme une femme jalouse (« LA Woman » !). D’abord Venice Beach, le coin des paumés, des junkies et des allumés où il s’installe en arrivant en ville. C’est là où Jim l’étudiant, mais aussi l’aspirant poète se lie d’amitié avec des journalistes du LA Free Press. Un pied dans l’Underground l’autre dans l’utopie rock, les Doors vont naitre cet été 65 et le reste a fondé en quelque sorte l’Histoire rock. Au fond d’un long couloir, après la petite guérite où l’on s’acquittait de l’entrée, à droite derrière le rideau rouge, on découvrait enfin la petite salle du Whisky A Go Go, ses tables rondes ornées d’une bougie et sa petite scène. C’est ici, sur le fameux strip de Sunset Blvd, qu’une semaine durant, en ouverture des Them de Van Morrison – AUCUN lien familial- les Doors emportés par Jim vont triompher.
Jac Holzman le jeune boss d’Elektra est aux premières loges. Gagné par le charisme certain de Jim, il ne tarde guère à signer le groupe qui rejoint ainsi son écurie musclée aux cotés des Love, MC5, Stooges et de Tim Buckley. Nous sommes en juin 66. Et le temps va alors se distordre, s’accélérer comme parfois le destin sait si bien en jouer. Le premier 33 tours éponyme des Doors sort en janvier 1967, le groupe enchainera 6 LP cruciaux en 4 ans finissant sur l’apothéose éblouissant « LA Woman » à la mort de Jim l’été 71. Une carrière météore et l’intense séduction de textes furieusement poétiques où chacun de nous peut y retrouver son propre miroir de l’âme. Mais il y a aussi cet autre Jim, à des années lumières de sa descente aux Enfers suicidaire parisienne, le Jim amoureux des femmes et bon vivant.
Celui qui adorait s’imprégner du soleil de LA et de ses utopies « cinématographicorock » en flanant au bord de la piscine à fond noir du légendaire Tropicana Motel sur Santa Monica Boulevard. Décrocher le téléphone jaune dans sa boite en bois et commander par la ligne directe un burger fries, arrosé du fameux jus d’oranges pressées de chez Duke’s, le meilleur coffee shop d’Hollywood intégré au Tropicana ou parcourir les deux cents mètres jusqu’au Liquor Store tout proche, telle est la question que Jim pouvait se poser. Car dans cette ville où nul ne marche jamais, lui arpentait si souvent ce quartier de LA. Le bureau du management des Doors était situé sur Sunset, à deux pas du Whisky, avec le Tropicana au centre et le label Elektra situé sur le boulevard perpendiculaire, La Cienega. Et du petit bâtiment d’inspiration zen japonaise qui abritait le label de Holzman, aux scènes rock en passant par le Hyatt On Sunset, le second hôtel de résidence de Jim, lequel malgré son aspect plan-plan des bâtiments des 60’s, a su s’imposer comme un des spots rock and roll, il ne fallait pas plus de dix minutes à pied. Les Doors vont incarner toute la vitalité de cette scène de LA à la fin des sixties, aux côtés de super-groupes comme Crosby, Stills, Nash & Young. Si la Californie dorée connait l’ascension irrésistible des Doors, c’est le retour à la case Floride qui marquera le point de non-retour. Le 1er mars 1969, alors que la guerre redouble d’intensité au Vietnam, lors d’un concert au Dinner Key Auditorium de Miami, Jim exhorte la foule à se révolter. Et pour mieux souligner son engagement sur la voie de la révolution sexuelle, il exhibe alors ses attributs. Le chanteur des Doors sera poursuivi pour « exhibitionnisme », mais l’événement participe à son pètage de plombs. Densmore était sur scène, à ses cotés à ce fameux show de Miami, près de cinquante ans plus tard, quelle en est sa perception ?
L’homme de 66 ans aux longs cheveux a un sourire lorsqu’il déclare :
« Oui on peut dire que ce concert a marqué un tournant pour les Doors. Jim, en fait, avait sans doute été un peu trop loin cette fois. Mais en tout cas, cela ne pouvait pas se réduire à un simple délit d’exhibition, c’était avant tout un acte politique. Mais il était si bouleversé et épuisé, je crois qu’il voulait surtout détruire le mythe. On le voit bien dans le film, il porte la barbe, et c’est en partie pour se distancier de Mick Jagger et des clichés habituellement attachés aux idoles du rock. C’était filmé en 35mm, les images qu’on découvre dans « When You’re Strange » sont sublimes. C’est si troublant de le voir ainsi, surtout lorsqu’on se dit que Jim est mort voici plus de 40 ans. C’est bien réel, pas de la télé réalité. Pour revenir à ce concert de Miami, justement je prépare un nouveau livre qui sort cet automne, inspiré par un article lu dans Rolling Stone sur la revente des droits de certaines chansons aux agences de pub pour illustrer leurs spots. Mon livre aborde ce problème, ainsi que tous les combats juridiques qu’un groupe doit mener pour défendre ses droits. Dans l’intro je dis que Jim incarnait cet esprit plein de pureté qui est celui des véritables artistes, les seuls qui soient incapable du moindre compromis. C’est ce que j’aimais sans doute le plus chez lui, même si c’est probablement ce qui a fini par le perdre. Les génies destructifs et créatifs vont hélas souvent de pair. Jim était une fantastique étoile filante qui s’est éteinte à seulement 27 ans laissant un incroyable impact. Et plus le temps passe, plus je crois que je finis par aimer cet homme-là de plus en plus fort. »
Des années après Jim, Marvin Gaye s’échappera à son tour de l’implacable music-biz en trouvant refuge à Ostende. De même Kurt Cobain choisira la solitude définitive du plomb dans la peau, Jim lui préférera notre capitale et les pavés du Marais, nos bistros et le Paris populaire des faubourgs et l’amour avec sa compagne Pamela. Juste avant de partir pour l’Europe, Jim avait enregistré un dernier LP avec les Doors. « LA Woman », deviendra l’album le plus mythique du quatuor.
« Quel souvenir conserves-tu de ta dernière rencontre avec Jim ?
C’est dans le film, justement. J’étais heureux d’avoir de ses nouvelles, ravi et lui aussi était ravi d’entendre que « LA Woman » était sur toutes les lèvres, tout le monde adorait ce morceau. Il allait y avoir un second single. S’il est venu à Paris, c’est pour s’échapper. Et cela lui a réussi un moment, avant qu’il ne soit rattrapé hélas par son gout pour le vin rouge. À mon sens, « LA Woman » est le tout premier album punk de l’histoire. On a enregistré en seulement deux semaines et pourtant en plein milieu de l’enregistrement on a tenté de faire un nouveau « Sergent Pepper’s » en dépensant sans compter des centaines de milliers de dollars. C’est notre dernier album et tu peux nous voir dans le film lorsque nous nous retrouvons ensemble dans la cabine son, Jim chante dans les toilettes pour donner cet incroyable effet d’écho.
Le film, justement n’analyse pas vraiment le pourquoi et le comment de ce qui s’est vraiment passé cette fatale nuit de Juillet 1971, au domicile parisien de la rock-star,rue Beautreillis, car à l’instar de l’assassinat de Kennedy, bien des détails restent toujours flous aujourd’hui, quel est ton avis sur ces diverses légendes urbaines ?
Est-il mort d’overdose ? Avait-il vraiment de l’asthme ou d’autres problèmes médicaux ? A t-il pu s’écrouler dans ce club, le Rock and Roll Circus, et ensuite être transporté dans sa baignoire ? Et si tout cela n’était qu’une mise en scène pour permettre à Jim d’échapper à sa célébrité et qu’il avait, en fait, acheté un appart qui domine le Père-Lachaise pour rire en secret de tous ces fans écervelés sur sa tombe ?
(Rire) Toutes ces hypothèses sont avérées. Toutes ces légendes sur Jim sont vraies. Dans le film, Tom a eu cette idée brillante de faire conduire une voiture par Jim et il met la radio pour entendre l’annonce de sa propre mort. Et franchement si un jour j’ai bien rencontré quelqu’un capable de simuler sa propre mort c’était bien Jim. Mais aussi, il faut savoir que mon ami est devenu alcoolique et qu’aussi nous ignorions qu’il avait une maladie. Donc non seulement toutes ces histoires sont vraisemblables, mais en plus il y en encore bien d’autres. Mais à la minute où il décidera de revenir, qu’il sache que moi je jouerai dans son groupe. »
John comme les autres Doors tu n’étais pas à Paris pour son enterrement. Pourquoi ?
Notre manager y est allé, car avec tous ces mythes qui surgissaient autour de la nouvelle de sa mort, nous n’étions même pas certains que tout cela était vrai. », assure t-il, « Il est donc allé à Paris, c’était un week-end et il nous a téléphoné pour nous dire que Jim avait déjà été enterré. Nous étions tous sous le choc, et je le suis toujours aujourd’hui, mais Jim est désormais bien vivant toujours dans mon cœur. »
Du soleil de LA jusqu’aux allées ombragées du Père-Lachaise, il n’y a qu’une chansons des Doors et vous savez très bien laquelle…. break on through to the other side… RIP Jim !
Pensée également à son pote rock-critic ( et le mien !) Hervé Muller qui nous a quittés en mai dernier ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/le-dernier-voyage-dherve-muller.html et aussi https://gonzomusic.fr/adieu-a-herve-muller-mort-dun-rock-critic.html )
A noter la sortie le 7 octobre prochain du livre « Anthologie » de Jim Morrison : Il s’agit de la publication la plus complète de ses oeuvres avec des textes inédits – dont des paroles de chanson jamais publiées à ce jour, des photos de ses carnets manuscrits, des dessins et retranscriptions d’enregistrement, le synopsis de son film The Hitchhiker (HWY).
Un beau livre TRADUIT EN FRANCAIS de 580 pages avec 200 photos – sur scène, en tournée, en studio, en famille…, avec là encore des inédits ! Introductions par la soeur du chanteur des Doors, Anne Morrison Chewning, l’écrivain Tom Robbins et l’éditeur et ami de Jim, Frank Lisciandro.
Une campagne de prévente a été mise en place du 21 juin au 1er août sur le site KissKissBankBank.