ORCHESTRAL MANŒUVRES IN THE DARK À LA CIGALE

OMDLa claque ! Vendredi 16 Février 2024 Orchestral Manœuvres In The Dark a fait vibrer la salle de la Cigale pendant près de deux heures, en mettant à l’honneur leur tout nouveau tout chaud « Bauhaus Staircase », ainsi qu’une sélection de hits issus de leur impressionnante discographie ; le tout porté par une belle énergie communicative. Une date parisienne que les amateurs de pop synthétique 80’s façon New Wave attendaient de pied ferme.

OMDC’était un de mes groupes fétiches des années BEST ( Voir sur Gonzomusic OMD : UN ÉTÉ STUDIEUX EN STUDIO ,  MA PREMIÈRE ITW AVEC OMD et aussi  MA PREMIÈRE ITW AVEC OMD Épisode 2   ) et je suis ravi que les next generations, dont fait partie bien sûr Jean Christophe Mary, apprécient à leur juste titre la pop synthétique du duo Paul Humphreys et Andy McCluskey. Plus de quarante ans après leur formation sur les rives de la Mersey, OMD ( Orchestral Manœuvres In the Dark) a même vu son hit fondateur “Electricity” repris par la pub Renault pour ses véhicules electriques… qui a dit qu’OMD n’était plus un groupe branché? La prevue par cette Cigale sold-out dans la foulée de leur nouvel album « Bauhaus Staircase »,

Par Jean Christophe MARYOMD

Mais avant d’assister ce come-back très attendu, le public a droit à une première partie de choix avec le quintet écossais queer, Walt Disco. Leur pop new wave mélange des influences qui vont du David Bowie (période Low, Heroes) à Talking Heads en passant Frantz Ferdinand, le tout livré avec une belle énergie et bonne humeur. Soit un set énergique et entraînant d’une trentaine de minutes où les jeunes musiciens ont réussi à réchauffer progressivement les spectateurs grâce à leurs titres pétillants à la nostalgie 80’s. Ils repartent sous les applaudissements nourris du public.

OMDIl est maintenant 20h45, à La Cigale. Les lumières se tamisent alors que des images vidéo démarrent au dessus de las cène où trônent une batterie et deux imposants synthétiseurs. Chemises et pantalon noir, Andy McCluskey (basse, claviers, chant), Paul Humphreys (claviers, chant), Martin Cooper (claviers, saxophone), Stuart Kershaw (batterie) entrent en scène. Andy McCluskey lève ses bras, s’approche du micro et entonne « Evolution Of Species » suivi de « Anthropocene » deux titres issus de « Bauhaus Staircase ». Ce soir le set fera une large place à ce nouvel album avec pas moins de 9 titres sur 12 que compte l’album. Le quatuor enchaine deux tubes “Messages” (Orchestral Manoeuvres in the Dark,198O) et Tesla Girls (Junk Culture,1984) marquant la première surprise de la soirée. À soixante-quatre ans, Andy McCluskey a conservé une belle énergie notamment quand il se lance dans une sorte de danse démoniaque, se frappant le torse avec cette gestuelle incontrôlée des bras. Et lorsqu’il nous invite à faire de même, demande aux fans du premiers rangs de se lâcher, on voit dans la foule quelques personnes comme prises de convulsions qui se mettent à danser frénétiquement.

OMDDe la fosse aux gradins, ça y est le public s’enflamme. Durant près de 2h00, OMD enchaîne les classiques « History of Modern (Part I) » « If You Leave »  extrait de la BOF Pretty in Pink “(Forever) Live and Die”, “Souvenir” sans oublier « Joan Of Arc » où des tableaux numériques de la pucelle d’Orléans défilent sur l’écran sur des accords synthétiques guerriers et folkloriques. Le quatuor poursuit avec quatre titres récents : « The Rock Dril »  extrait de la version digital deluxe de « Bauhaus Staircase », « Veruschka », « Healing » et le sublime « Don’t Go » qui s’annonce comme un futur classique. Pour que le show soit complet, on a droit à une longue série de tubes du passé « So in Dreaming”, “Locomotion”,  “Sailing on the Seven Seas” sans oublier l’inoxydable “Enola Gay” repris en chœur par la Cigale. Après ces titres, et quels titres, alors que la Cigale sold out est devenue une véritable cocotte-minute, c’est déjà l’heure du rappel. Le quatuor revient et entame un nouveau morceau lui aussi extrait du dernier album. « Look at You Now » est une ballade mélancolique dotée d’une orchestration luxuriante. Sa mélodie attrape cœur vous pénètre le cerveau pour ne plus y ressortir. Suivra Pandora’s Box magnifique titre en hommage à l’actrice américaine du cinéma des années 20 et 30, Louise Brooks. Le groupe quitte la scène sur le mythique « Electricity et ses accords synthétiques aussi puissants que dévastateurs. Un titre qui finit par nous achever et nous combler de bonheur. On a désormais qu’une hâte, les revoir très vite. Un grand merci à Dominique Revert et ses équipes !

All pix by Jean Christophe Mary

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2 réponses

  1. Eric Landais dit :

    OMD à joué à l’olympia ou à la cigale ?

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