JOHNNY DUNE CRACKE À LA MAIRIE DE PARIS
De l’immonde sculpture-hommage 🤮 à Johnny Hallyday (le pauvre il ne méritait tout de même pas ça) aux sociaux-traitres qui pullulent à la mairie de Paris, comme dans les mairies d’arrondissements, de Hidalgo au désormais célèbre Eric « Pelleport » Pliez, en passant par l’insupportable novlangueur Grégoire, sans oublier le contestable « cover » cinématographique de « Dune » signé du canadien Denis Villeneuve, cette rentrée 2021 laisse décidément un très sale arrière-goût dans la bouche. Triste état des lieux de fiascos qui se percutent…
Et en apéro, le « cas Johnny ». Résumé des épisodes précédents… Johnny décédé et enterré à six fuseaux horaires de la France méritait un lieu dans l’Hexagone où ses fans pourraient se réunir, prier leur Dieu Taulier, bref se recueillir. Le site choisi Bercy, où le chanteur s’est souvent produit, ne semblait pas une hérésie de prime abord. Ça c’était avant que Laetitia-tiroir-caisse ne donne son feu vert à ce funeste projet. Bon, okay Hallyday n’a jamais été particulièrement reconnu ni pour son bon goût, ni pour avoir suivi des cours de bonnes manières auprès de Nadine de Rothschild, cependant le malheureux ne méritait tout de même pas un tel hommage aussi moisi. Je parle évidemment de cette monstruosité digne du Docteur Frankenstein d’un manche de guitare géant qui empale … enc… une pauvre Harley-Davidson softail custom bleue ayant, parait-il, été montée 🤪 par le chanteur. Mais quel esprit malade a-t-il pu concevoir une telle abomination ? La réponse est un certain Bertrand Lavier « artiste plasticien contemporain de 72 ans » dixit Wikipedia. Le site aurait pu ajouter que l’homme mériterait largement d’être interné DEUX FOIS : une fois à Sainte Anne pour ses problèmes psychiques aigus et une fois à la Santé pour atteinte aux bonnes mœurs et pollution visuelle.
Sous le règne d’Hidalgo Marie Antoinette, Paris ville-lumière est devenue Paris ville-poubelle (Voir sur Gonzomusic mon édito prophétique d’octobre 2017 ). Ordures, dépotoirs sauvages, mauvaises herbes, incivilités, rats et autres rongeurs, embouteillages sources de pollutions sont désormais le lot quotidien des pauvres parisiens. Je dis « pauvres » car, grâce à la Maire de Paris, la dette par habitant de notre capitale, soit le déficit de la gestion de la ville, flirte avec les 5000 € par tête de pipe… joli score Anne ! Mais elle peut mieux faire et s’y attèle avec zèle. Car, avec les JO 2024, on peut sans conteste parier sur une explosion de la susdite dette municipale. Après les tulipes infâmes de Jeff Koons, voici la guitare-Harley du Taulier… soit une nouvelle œuvre qui va couter bonbons à entretenir. Vous imaginez déjà, et pour l’une comme pour l’autre « œuvres » les moyens considérables qu’il va falloir dégager pour nettoyer, préserver et tutti frutti on rollin’ ces deux sources de pollution visuelle. Mais à Paris, avec la Mairie, on tombe hélas inexorablement de Charybde en Scylla. Dernier avatar en date… voici un peu moins de trois semaines notre bon maire du XXème arrondissement, dont j’ignorais encore le nom, décrète du haut de Sa Grandeur que « dixit le XXème allait prendre toute sa part dans la lutte menée par Hidalgo contre la crack en installant une salle de conso ». Quelques heures plus tard, l’adresse du lieu sus-visé fuite sur les réseaux sociaux : ce sera le 172 rue Pelleport, foi d’Eric Pliez maire-dictateur de notre arrondissement… soit à 200 m de chez moi, mais surtout à moins de 50 m de CINQ écoles maternelles et primaires, TROIS crèches et d’UN EPHAD. Donc, à coté de tous ces mioches et de ces vieux, on va importer des crack-heads là où il n’y en a pas, avec leurs cohortes de dealers et tout ce qui va avec : incivilités, violences, agressions, vols, viols, prostitution, trafic en tous genres et vespasiennes à ciel ouvert. Le tout sans AUCUN dialogue ni AUCUNE concertation autre que : voilà, c’est le fait du Prince (ou plutôt de la princesse de l’Hôtel de Ville), circulez manants… il n’y a rien à voir. Hé bien… non. Le peuple du XXème, pourtant majoritairement de gauche, s’est levé pour dire « non » aux diktats sauvages de la Mairie.
Manifestations place Gambetta chaque samedi, pétitions, réseaux sociaux et médias presse/radio/télé alertés… le « petit peuple » du XXème s‘est levé comme un seul homme pour contrecarrer les sombres desseins de Cruela Hidalgo et de ses sbires. D’abord, laissez-moi vous présenter Emmanuel Grégoire, qui est à Hidalgo ce que Jordan Bardella est à Marine le pen (j’ai toujours du mal à trouver la majuscule pour parler de cette famille-là : NDR). Ce monsieur est son Padawan, son successeur désigné, son remplaçant ipso facto durant sa course conquérante (LOL) à la Présidence de la République ; c’est surtout un apparatchik qui, à 43 ans, n’a jamais vraiment travaillé une seule journée de sa vie, passant directement de Sciences-Po (même pas fichu de faire l’ENA !) aux cabinets des exécutifs locaux ou ministériels où il a grenouillé toute sa vie, comme un pantouflard de la politique.
Encarté au PS et ombre d’Hidalgo, comme un adepte du Temple Solaire, il la suivrait jusqu’au mass-suicide sans rechigner. Tout comme notre bon maire du XXème, dont, je vous l’assure j’ignorais le nom jusqu’à cette dernière mobilisation. Je vous présente Eric Pliez. Lui ce n’est pas dans les exécutifs et les cabinets qu’il aura grenouillé durant toute sa carrière, mais dans l’associatif subventionné modèle « j’aide les pauvres, mais faut pas non plus exagérer, je me prends tout de même un salaire annuel à CINQ ZEROS »… comme à l’association Aurore qu’il dirige durant vingt ans. Aurore, dont la raison sociale est « d’œuvrer pour l’accompagnement social, le soin et la réinsertion socio-professionnelle de personnes en situation d’exclusion ou de précarité » dont l’une des missions est de venir en aide aux toxicomanes en les accompagnant… comme dans le centre qu’ils s’apprêtaient à ouvrir chez nous !
Bref, atteint par la limite d’âge, l’ami Pliez refuse de prendre sa retraite. Il a servi, bon sang, il doit encore servir. Et le voilà parachuté dans le XXème, sur la liste d’Hidalgo contre l’ancienne maire Frédérique Calandra qui a rejoint la liste LREM de Benjamin Griveaux. La suite vous la connaissez, Griveaux se coince les poils du pubis dans la fermeture éclair de sa braguette et est remplacé ad hoc par Agnès Buzyn… qui se prend un vaste râteau. L’arrondissement passe aux mains du fameux Eric Pliez, qui ne fait pas de vagues jusqu’à… cette rentrée, où il décide d’imposer ses salles de conso de crack, dans un territoire pourtant dépourvu de consommateurs. Après deux semaines de mobilisation et d’agitprop, Eric Pliez nous convie enfin à une « réunion d’information et d’échanges » (sic !) dans un gymnase du quartier. Le lieu peut facilement contenir plus de 500 places… mais pour cause de crise sanitaire, seuls 270 sièges sont, parait-il, autorisés, ce qui n’empêche pas Pliez de mobiliser entre 50 et 100 aficionados de sa cause, infiltrés par une porte latérale. Déjà, la date choisie, ce mercredi soir veille de Yom Kippour est polémique. Mr le Maire aurait-il convoqué ses administrés pour leur parler salle de shoot une veille de Noël ? Permettez-moi d’en douter !
Ensuite, et comme il craignait de se sentir bien seul face à l’ire populaire qu’il doit affronter, il a convié ses potes Maires du Xéme, du XIème, du XIXème, plus une sous-préfète, un directeur de l’ARS et son poteau, le nouveau directeur de son ex-assoce Aurore et l’association Gaïa. Sans oublier le nouveau « Parrain-sien » 🤣, Emmanuel Grégoire himself, venu à la rescousse du fiasco de communication dans lequel Pliez s’est lui-même empêtré. Durant presque une heure, on a dû supporter un festival de novlangue absolument indigeste, de contre-vérités de mauvaise foi, nos amis élus locaux oubliant un peu trop facilement que « trop de langue de bois tue la langue de bois ». Cependant, de mémoire d’administré et d’habitant du XXème depuis plus de 60 piges, je n’avais jamais vu un tel tollé : huées, sifflements, applaudissements pour tenter de faire taire ce quarteron aux cris de « démission » !, les forçant ainsi à interrompre leur « bal des faux-culs ». Plus tôt dans la journée, le Premier Ministre Jean Castex, les avait en partie désavoués, contestant leur choix d’implantation de crackheads au milieu des 1500 élèves de notre rue Pelleport.
Galvanisés, les électeurs présents n’ont rien lâché, redoublant leurs cris de protestation lorsque Pliez, au lieu de faire amende honorable, s’entête à expliquer que « le XXéme continuerait à prendre toute sa part dans le combat contre le crack » sous-entendu : « on va installer ailleurs dans l’arrondissement nos salles de conso ». Mais espèce de mother-fucker explique-nous plutôt pourquoi les arrondissements 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 12, 13, 14, 15, 16 et 17 ne les prendraient pas plutôt en charge ? Après tout, on cumule déjà plus de 32% de logements sociaux dans le XXème. Un quartier mélangé, de populations diverses qui vivent en parfaite communion, mais où l’on retrouve de nombreuses familles immigrées, des mères élevant seules leurs enfants… pourquoi ajouter de la misère à la misère ? Pourquoi ne pas ouvrir ces centres à Versailles ou à Neuilly… où même à la mairie de Paris ? Après tout, Bertrand Delanoë, le prédécesseur d’Hidalgo – à qui d’ailleurs il n’adresse plus jamais la parole – avait sacrifié une partie de ses locaux pour ouvrir une crèche, pourquoi la Maire de Paris ne sacrifierait-elle pas son vaste bureau de 200 m2, plus grand que la plupart de nos logements, pour accueillir ces malheureux drogués déshérités ? Charité bien ordonnée ne commence-t-elle pas par soi-même ? De même, si Pliez veut continuer à financer avec nos impôts son ex-assoce, il n’a qu’à les faire bosser directement dans sa mairie, place Gambetta.
Je n’avais jamais vu des élus locaux aussi contestés que dans ce gymnase hier soir. C’est ce qui donne vraiment envie de ressortir nos vieilles insultes trotskystes pour qualifier de tels individus dont voici un florilège pour les manifs à venir : sociaux-traitres, appareils-traitres, contre-révolutionnaires, gauchistes décomposés, clowns sociaux-démocrates, fossoyeurs de la révolution, anarchistes petit-bourgeois, biftekards staliniens… sans oublier mon petit préféré : vipères lubriques ! Vous, je ne sais pas, mais moi, à la place d’Eric Pliez je comprendrais que pour lui c’est définitivement… plié ! Quant à la prochaine élection municipale… c’est autant en emporte le vent.
Et pour revenir au cinéma, après le cirque de ces dévoyés du PS, je me dois d’évoquer le cas « Dune ». Certes, le roman de Frank Herbert se révèle particulièrement ardu à adapter. L’immense Alejandro Jodorowsky ne s’y est-il pas cassé les dents, son ambitieux projet des 70’s ne voyant jamais le jour malgré un époustouflant story-board dessiné par l’immense Moebius et avec le plus hallucinant des castings : David Carradine (duc Leto Atréides), Salvador Dali (l’empereur), Orson Welles (baron Harkonnen), Mick Jagger (le neveu du baron), Alain Delon (Duncan Idaho) ?
Dix ans plus tard, David Lynch offre sa propre et ambitieuse vision cinématographique du roman, portée par son jeune protégé Kyle MacLachlan, son futur agent Dale Cooper de TWIN PEAKS (Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/twin-peaks-season-3.html) dans le rôle-pivot de Paul Atréides, Sting (le neveu du baron), José Ferrer (l’empereur) et Max Von Sydow (le planétologue). A ce jour, le « Dune » de Lynch était sans comparaison aucune. Avec, au programme, action, dépaysement, images ambitieuses de planètes, décors, action et grand spectacle. Souvent décriée, la version de Lynch n’avait jamais été égalée et ce n’est pas la fade et ennuyeuse adaptation télévisuelle en mini-série en trois parties de 2000 qui risquait de lui faire ombrage. Certes, comme les premiers Starwars, « Dune » 84 pêchait par ses limites technologiques.
Quarante ans plus tard, la technique des CGI (computer generated images) aurait du logiquement permettre toutes sortes de prouesses à la nouvelle version de Denis Villeneuve. Certes, les décors sont à couper le souffle, Caladan la planète océane des Atrèides s’inspirant très largement des paysages gaéliques de GAME OF THRONES (Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/voir-la-saison-6-de-game-of-thrones-avant-tout-le-monde.html ) tandis que les dunes d’Arrakis évoquent ostensiblement le désert de « Lawrence d’Arabie » vu par l’immense David Lean. Ok, jusque-là tout va bien. Le franco-américain Timothée Chalamet dans le rôle-clef de Paul Atréides, parfait… seul problème Tim a 25 ans et sa mère dans le film, la jolie suédoise Rebecca Ferguson n’en a que 37, ce qui signifie qu’elle aurait accouché à… douze ans ! Et là n’est pas la seule anomalie du film. Car le principal écueil de « Dune », c’est Denis Villeneuve lui-même. Remember son sequel de « Blade Runner », « Blade Runner 2049 » ? Si on était ravi de retrouver Rick Deckard et les décors occidento-japonais sous la pluie, durant 163 minutes (2 h 43 tout de même) du film, on trouve le temps sacrément long, d’autant qu’il ne se passe pas grand-chose.
Même réalisateur quatre ans plus tard et même ressenti : « Dune » c’est beau mais qu’est-ce que c’est lent. C’est comme si Ingmar Bergman s’était amusé à nous pondre un blockbuster. On s’attarde de trop longues minutes sur la psychologie des personnages au détriment de l’action, on s’y ennuie même parfois. En 155 minutes (soit 2h 35) on n’a même pas le temps de voir Paul se transformer en Muadib’ messianique… puisqu’une seconde partie est prévue pour une date non communiquée. Du coup, on se dit qu’on en vient à considérer le Lynch comme une immense réussite, ce qui était loin d’être le cas à sa sortie.
En résumé : si la statue hommage à Johnny pouvait être téléportée sur Arrakis, on ne pourrait que s’en réjouir. Bon débarras. Quant à la clique Hidalgo-Grégoire-Pliez… si seulement Elon Musk pouvait nous les caser dans son prochain vaisseau Crew-Dragon à destination de Mars et nous en débarrasser définitivement, les Parisiens reconnaissants ne manqueraient pas de lui élever une statue en lieu et place de celle d’Hallyday. Elon si tu nous lis… tu sais ce qu’il te reste à faire !