GRETA VAN FLEET “Anthem of the Peaceful Army”

Greta Van FleetMieux vaut tard que jamais, pour succomber à ce qui est sans doute LE groupe de rock le plus excitant depuis l’invention des Black Keys, les Greta Van Fleet. Originaires d’un bled dans le Michigan, constitué de trois frangins, dont deux jumeaux et d’un pote, les GVF ont sorti leur brulot fin 2018 et c’est une imparable bombe à fragmentation, dont les furibards accents blues-rock évoquent irrésistiblement le mythique Led Zep de Page & Plant. Et je peux vous assurer qu’en l’occurrence, the song remains the same 😉

GVDJe n’avais rien entendu de tel depuis les Dread Zeppelin. Remember, ce subtil mélange de reggae et de …Led Zeppelin, le tout interprété par un chanteur-sosie d’Elvis Presley, déguisé comme le King et pesant ses 140kg. What a concept ! Cette fois, avec les Américains de Greta Van Fleet, c’est du sérieux. Rien à voir avec la parodie. Par contre, la similitude entre la voix rageuse de Robert Plant et celle du (très) jeune Josh(ua) Kiszka est absolument incroyable- avec un je ne sais quoi également de Jon Anderson from Yes-. Ses feulements rock and roll, sa manière de placer sa voix évoquent irrésistiblement celle du chanteur de Led Zep. Quant aux riffs derrière, balancés par son jumeau Jake, leur extrême vigueur n’a rien à envier à celle de Robert Plant. Dés le premier titre de cet hallucinant premier album, la vaillante balade « Age of Man », on se téléporte directement vers l’aube radieuse des 70’s. Plus rock, carrément façon « Ramble On », « The Cold Wind » fait souffler son vent aussi teigneux que furieusement imparable. Ce grand roller-coaster sonique se poursuit avec l’énervée « When the Curtain Falls » toujours aussi Led Zep, mais boostée d’un poil d’ADN d’Alice Cooper.

 

Greta Van FleetPendant ce temps, du côté des good vibes de « House of the Holy », « Watching Over » pulse son beat hypnotique. Et si à la découverte de “Lover, Leaver », vous ne songez pas immédiatement à « Whole Lotta Love », c’est que vous avez du marshmallow dans les oreilles. Aussi intense qu’entêtant, jusqu’à sa sexuelle conclusion, le titre file à 300 à l’heure pour une satisfaction rock…maximale. Peut-être la plus cool de l’album, le slow-rock « You’re the One » ne peut guère dissimuler ses réminiscences du « Hey Hey, What Can I Do » de « Coda ». Tandis que de son côté « The New Day » s’est, on va dire, largement abreuvée au sautillant « D’yer Mak’er ». Peut etre le moins Led Zep du CD, « Mountain of the Sun » pencherait cette fois plutôt du coté blues-rock des Stones, format « Exile On Main Street ». En cerise sur le gateau, pour achever cet album surpuissant, la version étendue de “Lover, Leaver (Taker, Believer) », est décidément toujours aussi « wholelottalovely ». Led Zep un jour, Led Zep toujours, telle devrait etre la devise dété reportées GVF, où faut-il rappeler, à l’instar de Blondie, nul ne se prénomme Greta dans cette impétueuse fratrie fichtrement testostéronée. hélas, victime de son succès, le jeune groupe un peu trop plebiscité a du reporter sa tournée européenne, par conséquent le concert prévu le 3 mars prochain a été reporté au 13 novembre et toujours au Zenith. Nous y serons !

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