ÉDITH NYLON « La fin de la vie sauvage »

Edith Nylon C’est un des tous premiers groupes de rock français sur lequel j’ai écrit, avec Ici Paris, lorsque que suis devenu journaliste en septembre 79 pour un étrange fanzine intitulé… Ici Paris, que j’ai quitté pour Rock & Folk au bout de six mois dès l’obtention de ma Carte de Presse. Édith Nylon publiait son album éponyme entre punk attitude et New Wave naissante avant de disparaitre en 82. Près de quatre décennies plus tard, incroyable le groupe de Mylène Khaski renait de ses cendres, avec ce nouvel album et c’est comme si on les avait quittés tout juste hier.

Edith Nylon Si on m’avait dit que je chroniquerais un nouvel album d’Édith Nylon, j’aurais répondu qu’il y avait autant de probabilité que Extraballe se reforme. Incroyable et pourtant vrai, après presque 40 ans de hiatus, le groupe de l’ouest parisien est de nouveau en activité. Et c’est comme si rien n’avait changé, les 12 compositions de ce 4ème album, ont la même énergie aussi festive que bordélique que leurs prédécesseurs, cette posture de gamins gâtés qui distinguait le gang Édith Nylon. Et c’est « Paris après-midi » qui ouvre le bal, porté par ses guitares incisives et les vocaux de Mylène entre Chrissie Hynde et le « Enola gay » d’ OMD Plus étonnant , la chanson-titre « la fin de la vie sauvage » est portée par des guitares qui jouent et gagnent à « When Tomorrow Comes » de Eurythmics pour un des titres les plus aboutis du projet. « Ne dis pas oui » résolument nostalgique des 80’s balance vigoureusement  entre Police et le Clash lorsque l’insurgée « Faits comme des rats » évoque carrément les Pixies.

Edith NylonDélicatement Curesque  « Les choses passées  » , irrémédiablement Stones en version « Jumping Jack Flash » , quasi même riff de guitare,  « La clémence de Titus » est sans doute l’un des titres les plus accrocheurs. Enfin l’album s’achève sur la vrombissante et à nouveau Curesque « Tranquillité » parfaite pop-song supersonique et cool. Vous l’aurez compris, ce retour en fanfare d’Édith Nylon est tout sauf un pétard mouillé, mais alors pourquoi nous en avoir privé aussi longtemps ? Pensée émue à Patrice Fabien( Voir sur Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/les-desaxes-au-7eme-ciel.html ), parti bien trop tôt, qui avait signé le groupe chez CBS et produit les premiers albums avant de fonder son label Réflexes… mais c’est encore une autre histoire du rock  que je vous conterai un de ces quatre !

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