Snake City In Paris
En grand fan du PSG, DJ Snake s’est offert le parc des Princes, le 11 juin dernier pour un show dantesque face à plus de 60 000 personnes. Une affluence record pour un concert de 2h30 fait de tubes, de mix électro nerveux et de guests top niveau. Prouvant que, pour paraphraser le slogan du PSG, décidément « Ici c’est Snake City ». Gilbert Azoulay, envoyé très spécial de Gonzomusic, nous fait partager cette soirée intense aux beats explosifs.
Par Gilbert AZOULAY
Il a convaincu la direction du PSG de lui laisser le Parc des Princes pour une soirée, un miracle pour qui connait le jardinier british du club. Un rêve de gosse pour cet amoureux du ballon rond et de ce stade mythique où il est désormais invité permanent. Et c’est à la manière de Johnny qu’il a rejoint la scène plantée sur le rond central, en foulant la pelouse au milieu de ses fans. Un vrai boxeur, prêt au combat. Quelques signes de la main, des regards vers le ciel comme pour savourer ce moment de grâce. « Ici c’est Paris ! » n’a-t-il eu de cesse de crier dans son micro pour rappeler son amour pour le Paris Saint-Germain où il fait office d’Ambassadeur sur la planète.
Alors on danse
Après 120 minutes de clubbing assurées par des DJ de bonne facture (Bellecour et ACARAZE), William Grigahcine (alias DJ Snake) est arrivé vêtu de cuir dans une ambiance surchauffée. Ils étaient 64 000 à se trémousser sur une play-list électro parsemée de tubes planétaires (Middle, Lean On, Let Me Love You, Taki Taki…), tandis que les guest ont fait monter le show d’un cran. Comme un hommage à sa moitié algérienne, Cheb Khaled, le roi du Raï a enchainé deux titres (« 1,2,3 Soleil » suivi de « Aïcha »). Omar Sy, dans le rôle d’ambianceur chaud bouillant, a de son côté fait hurler le Parc avec un nouveau cri de guerre : « Ici c’est Snake City » tout en pilotant une battle entre les différentes tribunes. Stromae – qu’on est impatient de revoir – a aussi mis le feu avec son titre « Alors on danse » suivi d’un remix nerveux de « L’Enfer ».
Mais la grande surprise est arrivée en fin de show avec l’apparition de David Guetta, honoré comme il se doit par DJ Snake, « La » référence mondiale des platines. Et là, faut reconnaître que le découvreur de SIA a mis le feu avec un SET de 15 mn où il a balancé du très gros son… et sans doute rappelé que c’est bel et bien lui le taulier du sound made in France.
Wall of death
C’est perché à plusieurs mètres du sol que le serpent a fini son show vers minuit, non sans avoir organisé un wall of death ( le Pogo des aficionados de l’électro : NDREC) , pourtant déconseillé par son équipe. Pas de problème au final : l’ambiance était bon enfant, loin, très loin de celle du Stade de France et le cauchemar la ligue des Champions. Donc, zéro incident du début à la fin. Une summer session de qualité avec de belles surprises, un show pyrotechnique, des flammes, des lights et des lasers. DJ Snake a fait honneur à son rang et à sa réputation.