WICKED CITY

Wicked City

Dans un LA  des années 80 joliment reconstitué, Jack Roth (Jeremy Sisto) un inspecteur du LAPD et Paco Contreras (Gabriel Luna) son nouveau partenaire enquêtent dans les clubs rock du Sunset Strip pour démasquer un terrible serial killer. Sex, drogues et rock and roll sont bien entendu au programme comme au sens propre de ce California nightmare.

 

Wicked City posterAu début c’est grisant comme dans un roman de James Ellroy. Nous sommes en 1982, l’âge d’or des clubs de rock que je fréquentais à cette époque : le Whisky A Gogo- où de nombreuses scènes se déroulent, mais aussi le Rainbow, le Gazzari’s- aujourd’hui disparu- où se tenaient chaque vendredi et samedi « the battle of the bands » où s’affrontaient les groupes en devenir de LA- et le fameux Roxy. Mais avec sa volonté de nous décaler dans l’espace-temps Wicked City s’amuse à créer des évènements qui n’ont jamais existé comme le show d’un certain « Mickey Ratt » au début de ce premier épisode où une jeune apprentie journaliste se fait draguer par un drôle de séducteur. Elle lui donne son numéro de téléphone, ignorant que le charmant « John » est non seulement déjà sur un autre coup, une Emily, mais aussi et surtout LE serial killer Kent Grainger ( Ed Westwick). Coïncidence, dans les toilettes des filles où les minettes se font carrément des lignes de coke sur le lavabo, les deux jeunes filles qui ne se connaissent pas se croisent.

Une petite gâterie

 

Comme tous les détraqués, Grainger à un petit truc, dés qu’il « lève une proie », il va au taxiphone – et oui pas de portables à l’époque- téléphoner à sa radio favorite pour dédier une chanson à sa future victime. Ce soir, la dédicace sera pour l’infortunée Emily, qui l’accompagne bras dessus bras dessous hors du club jusqu’à sa voiture. Grainger a un autre tic : celui de conduire ses victimes là où il aime tant faire son jogging du matin et où tous les ados de la Cité des Anges amènent flirter leur girl-friend, au sommet des Hollywood Hills, sur le fameux Mulholland Drive. Et c’est là qu’advient bien entendu l’irréparable. Le killer suggère à sa victime de lui offrir une petite gâterie et lorsqu’elle est penchée en train de lui faire une fellation…boum il la poignarde ! Bon je ne vais pas vous spoiler plus longtemps- bon allez…one more for the road: notre killer est aussi nécrophile et prend son pied seulement lorsque sa victime a trépassé-, anyway en dehors des décors parfaitement 80’s à la tentante nostalgie et des musiques ( Generation X (Billy Idol) « Dancing With Myself », Soft Cell « Tainted Love », « Bily Idol « Eyes Without A Face », Joan Jett « Crimson and Glover », « Blondie « In The Flesh » et enfin l’attendu « Dancing With Myself » en faux live dans un vrai/faux concert de Billy Idol au Whisky A Gogo, franchement on comprend que cette « cité perverse » ne dépasse pas le cap du 8éme épisode, sans la moindre chance de voir naitre un jour une seconde saison.

Diffusée sur ABC depuis le 27 octobre 2015

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