VIDEO KILLED THE RADIO STARS…DES DVD POUR LES FÊTES
S’il faut en croire l’ami Jean-Christophe MARY pour passer de joyeuses fêtes, mieux vaut rester au chaud devant les films incontournables qui sauront illuminer vos fêtes de fin d’année et ainsi mettre des paillettes dans nos vies, voir les yeux des petits et des grands étinceler, prendre du bon temps, bref voici une sélection de coffrets et autres films-culte pour s’éclater en famille, entre amis… ou tout seul ! Merry Xmas and a happy new year…
Par Jean-Christophe MARY
STANLEY KUBRICK : « Spartacus », « 2001 l’Odyssée de l’espace », « Orange Mécanique », « Shining », « Full Metal Jacket »
L’œuvre de Stanley Kubrick est universellement connue. Ses vingt et un longs métrages sont considérés par les aficionados comme des DVD de chevet. Disparu en 1999 à l’âge de soixante-dix ans, Stanley Kubrick voua toute sa vie au cinéma. Tout d’abord photographe de magazine, il se lancera en autodidacte à l’âge de 22 ans pour s’imposer comme un immense metteur en scène. Ce coffret exceptionnel rassemble 5 films majeurs, restaurés de façon spectaculaire et qui nous révèlent les multiples facettes de ce génial cinéaste. Une belle idée de cadeau pour faire le plein d’émotion, comme au cinéma.
« Spartacus »
Italie, 73 av. J.C. Esclave devenu gladiateur, Spartacus est épargné par un de ses compagnons d’infortune dans un combat à mort. Ce répit soulève en lui plus que jamais le souffle de la révolte, et après avoir brisé ses chaînes, il enjoint les autres esclaves à faire de même. Rapidement à la tête d’une colossale armée, Spartacus entend rejoindre le port de Brides au sud du pays pour prendre la mer à bord des navires ciliciens. Mais l’Empire Romain ne l’entend pas de cette oreille et lance ses légions à la poursuite des esclaves révoltés… avec l’issue que l’on connait. « Spartacus » reste à jamais une ode à la liberté.
« 2001 L’Odyssée de l’Espace »
À l’aube de l’Humanité, dans le désert africain, une tribu de primates subit les assauts répétés d’une bande rivale, qui lui dispute un point d’eau. La découverte d’un monolithe noir inspire au chef des singes assiégés un geste inédit et décisif. Brandissant un os, il passe à l’attaque et massacre ses adversaires. Le premier instrument est né. En 2001, quatre millions d’années plus tard, un vaisseau spatial évolue en orbite lunaire au rythme langoureux du « Beau Danube Bleu ». A son bord, le Dr. Heywood Floyd enquête secrètement sur la découverte d’un monolithe noir qui émet d’étranges signaux vers Jupiter. Dix-huit mois plus tard, les astronautes David Bowman et Frank Poole font route vers Jupiter à bord du Discovery. Les deux hommes vaquent sereinement à leurs tâches quotidiennes sous le contrôle de HAL 9000, un ordinateur exceptionnel doué d’intelligence et de parole. Cependant, HAL, sans doute plus humain que ses maîtres, commence à donner des signes d’inquiétude : à quoi rime cette mission et que risque-t-on de découvrir sur Jupiter ?
« Orange mécanique »
Au XXIème siècle, où règnent la violence et le sexe, Alex, jeune chef de bande, exerce avec sadisme une terreur aveugle. Après son emprisonnement, des psychanalystes l’emploient comme cobaye dans des expériences destinées à juguler la criminalité…
« Shining »
Jack Torrance, gardien de l’Overlook un hôtel fermé l’hiver (Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/redrumredrumle-overlook-film-festival-se-tiendra-dans-lhotel-de-the-shining.html et aussi https://gonzomusic.fr/lhotel-qui-a-inspire-the-shining-serait-vraiment-hante.html ) , sa femme et son fils Danny s’apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le « Shining », est effrayé à l’idée d’habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés…
« Full Metal Jacket »
Pendant la guerre du Viêt Nam, la préparation et l’entrainement d’un groupe de jeunes marines, jusqu’au terrible baptême du feu et la sanglante offensive du Thêt en 1968.
THE STAND
À la suite d’une erreur survenue dans un laboratoire top secret américain, un virus est libéré et décime 99,4 % de la population Mondiale. Les quelques survivants essaient de se retrouver et de se rassembler, en s’aidant d’une vieille femme qu’ils voient tous en rêve. Cependant, dans ce nouveau monde apocalyptique, un homme sans visage rôde, doté d’étranges pouvoirs maléfiques. La lutte entre le Bien et le Mal peut commencer… Le Bien est représenté par la centenaire Mère Abigaïl, qui veille sur une communauté de survivants à Boulder, dans le Colorado. Le Mal est personnifié par un personnage récurrent dans l’œuvre de Stephen King, le maléfique Randall Flagg, qui règne sur la dépravée et violente Las Vegas, rebaptisée New Vegas, et qui cherche à éliminer Mère Abigaïl et sa communauté. L’affrontement est inévitable…Initialement publiée en 1978 dans une version de 800 pages, puis en 1990 dans celle dite « définitive » de 1300 pages, non seulement THE STAND (Le fléau) est son ouvrage le plus long, mais l’un de ses plus ambitieux. Cruelle ironie que ce récit-fleuve d’un monde dévasté par un virus soit publiée pendant la pandémie de coronavirus dont l’issue semble toujours aussi lointaine. Cette captivante histoire biblique fait échos avec la pandémie de coronavirus qui frappe le monde en 2021. THE STAND raconte la propagation d’un virus mortel, sorte de super-grippe appelée « Captain Trips », qui va se propager en quelques semaines à travers la planète. Les confinements n’y feront rien. 7,3 milliards d’humains vont mourir et seule une poignée de gens naturellement immunisés (les asymptomatiques !) vont survivre et tenter de relancer une civilisation du côté de Boulder, dans le Colorado, guidés par un mystérieux prophète… Mother Abigail, quand de l’autre côté des montagnes, à Las Vegas, l’Homme en Noir établit une colonie du vice et du mal, où il est ainsi vénéré comme le sauveur ! L’ambiance de fin du monde est admirablement retranscrite, à l’image de l’épisode où Larry fuit un New York abandonné, les personnages sont dépeints avec soin et le spectateur s’attache lentement mais sûrement aux survivants, pris dans une sorte de guerre sainte, une lutte mystique entre le bien et le mal, parfaitement assumée par King. L’intrigue est constituée d’une foule de sous-intrigues subtilement imbriquées les unes dans les autres par le « maître de l’horreur », ce qui donne à chaque personnage un passé riche et étoffé. Fortement recommandé… même si l’on adorait déjà la première version en 2 mini films de 1994 !