VANILA FUDGE : « Spirit of ‘67 »

Vanilla FudgeComme une incroyable machine à remonter le temps, le nouvel album-oui vous avez bien lu !- de Vanilla Fudge, le groupe new yorkais de Mark Stein, avec cette cool collection de reprises nous téléporte droit au « Summer of Love » et franchement dans la conjoncture actuelle, ce n’est pas du luxe !

Vanilla FudgeDés le tout premier titre, la reprise de « I Heard It Through the Grapevine », c’est incontestablement l’orgue Hammond qui mène la danse. Normal, c’est le chanteur leader historique Mark Stein qui laisse courir ses doigts sur le clavier pour nous offrir cette précieuse bouffée de nostalgie. Remember Vanilla Fudge ? Entre 67 et 70 ils caracolent dans le peloton de tête des groupes US tels MC5, Steppenwolf, Buffalo Springfield, Delaney & Bonnie… tandis que VF est une source d’inspiration pour de nombreuses formations. D’ailleurs, sur le thème « il faut rendre à César… », Ritchie Blackmore, le guitariste de Deep Purple admettra avoir été particulièrement influencé par l’orgue de Stein. Et ici justement, on peut noter combien il se déchaine, accentuant cette sensation de retour vers le futur du rock. Accompagné des VF originaux comme le légendaire batteur Carmine Appice – oui le même qui avait co-fondé B, B & A (Jeff Beck, Tim Bogert & Carmine Appice) dont nous avions tous acheté l’album éponyme de « super-group » à l’époque-, le bassiste Pete Bremy et le guitariste Vince Martell, Stein retrouve les accents du Vanilla Fudge d’antan. Car, faut-il le rappeler,  le groupe se distinguait déjà par la qualité et l’originalité de ses reprises. 40 ans plus tard, rien n’a changé et c’est tant mieux. « Spirit of ‘67 » est une superbe collection de covers où Stein et ses copains revisitent des titres emblématiques de cette année 67, les coulant à leur inimitable sauce Vanilla Fudge.

Retour du summer of love

Nous retrouvons ainsi anamorphosés « The Letter » des Box Tops qui ressemble étrangement au traitement de « With A Little Help From My Friends » par le regretté Joe Cocker. « I Can See For Miles » des Who a des faux airs de « Hush » de Deep Purple et le « Break On Through » des Doors se teinte d’une légère touche orientale forcément exotique. « I’m A Believer » des Monkeys revêt une coriace carapace rock qui sonne come le retour d’Emerson, Lake and Palmer, tandis que le « Gimme Some Loving » du Spencer Davis Group a des faux airs de Led Zep. Franchement, on ne s’ennuie pas une seconde avec ce « Spirit of ‘67 ». « Ruby Tuesday » des Stones est ici méconnaissable et c’est tant mieux. « Winter Shade of Pale » de Procol Harum et « For What It’s Worth » du Buffalo Springfield complètent ce traklist épique. Enfin Mark Stein et ses vieux potes achèvent de nous séduire avec un original de leur cru « Let’s Pray For Peace » qui malgré son millésime 2015 ne dépareille pas au milieu de toute cette utopie 60’s. Franchement je reste bluffé par l’exercice de ces musicos-tueurs dont la valeur décidément n’a pas failli au fil des années écoulées. Welcome back dudes avec ce joli come-back !

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3 réponses

  1. Andre Pamphiot dit :

    « Ritchie Blackmore, le claviers de Deep Purple » !!!!????!!!!!

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