UNBURYING THE GEMS: MIDNIGHT OIL
C’est le dixième album-studio du gang du géant australien aux yeux verts, et comme la plupart d’entre nous j’étais passé à côté de la force brute du bien nommé « Redneck Wonderland », pourtant dès la chanson-titre Midnight Oil balance toute la puissance de son super-pouvoir rock tout l’album qui suit est un véritable électrochoc, un nouveau joyau que nous révèle le music-lover-rock-star iconoclaste Ramon Pipin… another unburying the gems…
Voici 34 ans, dans l’œil du cyclone entre l’explosif « Diesel and Dust » et son bouillant successeur « Blue Sky Mining »- avant même que Pete Garrett ne devienne Ministre de l’Ecologie du gouvernement travailliste australien- , je m’envolais pour l’Australie à la rencontre des Midnight Oil. C’est finalement à Sydney, à deux pas de leur label CBS, dans le studio où ils achevaient ce crucial 5ème album que j’avais finalement rencontré Pete Garrett, que j’ai très vite surnommé le Géant Vert -à cause de son regard émeraude- tant je ressemblais à un hobbit, face à ses 1,93 m (Voir sur Gonzomusic MIDNIGHT OIL À L’APOGÉE DU ROCK AUSTRALIEN ). Cependant j’avoue que j’avais quelque peu décroché du groupe australien au fil des ans, une grave lacune heureusement comblée ce jour par Ramon Pipin qui remet en lumière ce dixièmes album de 98. Mais fort heureusement, nous avions chroniqué les deux derniers projets de Midnight Oil « The Makarrata Project » en 2020 (Voir sur Gonzomusic MIDNIGHT OIL « The Makarrata Project » ) et le tout dernier « Resist » paru l’an passé (Voir sur Gonzomusic MIDNIGHT OIL « Resist » ).
Par Ramon PIPIN
Bien sûr, je vais vous parler ici d’un groupe connu, mais la chanson que j’ai choisi de vous présenter, personne ou presque ne la connaît. Et pourtant… C’est quoi un bon riff ? Un truc qui te rentre dans la tête comme une perceuse, en douceur, comme dans du beurre… Et sans crier gare tu vas t’en souvenir, chercher à ressentir à nouveau la sensation que ces quelques notes de guitares crades t’ont inoculée et qui te fait remuer les mollets comme un danseur spasmodique. Il y a bien sûr de grands maîtres, les frères Young, Keith Richards, Jimmy Page et Ritchie Blackmore évidemment. Et d’autres, moins connus. Dans l’art si délicat de faire sonner les guitares et de trouver the « magic notes », il y en a deux qui pour moi titillent les cimes : Jim Moginie et Martin Rotsey de Midnight Oil. De nombreux titres recèlent des trésors d’efficacité, simples au premier abord, mais bien plus complexes qu’il n’y paraît : « Beds Are Burning » évidemment, mais aussi « The Dead Heart », « Truganini » où s’entremêlent 12 strings, Gretsch Roc Jet et Stratocasters etc. Celui-là « Redneck Wonderland », est l’un des plus rentre-dedans, un uppercut au menton. à la production superbe, avec en plus avec un Rob Hirst qui sait planter les clous !
Je vous défie de rester immobile à l’écoute de ça…