Stephen King, en mode revival !
Dans son 54 éme (sic !) roman Stephen King embrasse le rock à pleine bouche. « Revival » publié aux USA voici quinze jours et dans l’hexagone depuis hier, a pour personnage principal Jamie Morton, un chanteur leader guitariste aussi rock que défoncé.
On sait depuis toujours que King est un adepte du rock. N’est-il pas lui même singer and lead-guitar de sa propre formation, les fameux Rock Bottom Remainders, groupe constitué exclusivement d’écrivains made in USA. Et comme le dit si bien King : « Il y a un public là-bas et le moins que l’on puisse faire, c’est de lui botter le cul. » En fin connaisseur, on peut parier que notre terrifiant ami va nous glisser au fil de son roman de très nombreuses références musicales.
Dans la bande annonce du bouquin-oui ca existe et c’est un peu comme au cinéma !- on nous promet d’ailleurs « Un trip aussi sombre qu’électrique ainsi qu’addiction, religion et musique…et aussi tout ce qui peut se produire de l’autre coté de la vie. ». Car comme à l ‘accoutumée, le héros du roman a son pire ennemi, forcément. La lumière affronte l’ombre. Ici c’est l’inquiétant révérend Charles Jacobs qui guérit les éclopés sous sa tente de prédicateur grâce à son pouvoir dérivé de l’électricité. En son temps -1983- George R;R. Martin, le père de « Game of Throne » avait publié l’excellentissime « Armageddon Rag » à la croisé des chemins de « Spinal Tap » et de -justement- Stephen King où l’on plongeait dans un milieu rock aussi torturé que sanglant. Les critiques US comparent déjà « Revival » à Lovecraft, Mary Shelley ou Bram Stocker. King fera t’il mieux que Martin…that’s the question !