PREY

Prey« Prey » … littéralement PROIE est le 5ème épisode de la fameuse franchise PREDATOR, mais son originalité réside dans le fait  que c’est un prequel, dont l’action se situe avant les autres épisodes, dans une forêt nord-américaine en 1719 où la créature extra-terrestre qui traque l’humanoïde pour son plaisir affronte une tribu Comanche et leur plus farouche guerrière. Vous vous en doutez, tout ne va pas se passer dans le meilleur des mondes pour le chasseur sachant chasser…

PreyD’accord, le budget low profile n’est plus celui des films précédents au label 20th Century Fox, cependant malgré ses ambitions limitées, PREY rafle plus de 93% de satisfecit sur Rotten Tomatoes et après tout, cela n’est que justice. Seule ( petite) ombre au tableau, la jeune et jolie Amber Midthunder – d’origine Navajo, comme son nom l’indique- ressemble étrangement dans le film à la chanteuse Française qui s’entête à vocaliser en anglais malgré son accent pitoyable Marina Kaye ( Voir sur Gonzomusic  ). En dehors de cette similitude involontaire qui ne touche après tout que le public français qui la connait, la jeune Naru ( Amber Midthunder) se révèle absolument impeccable. Face au PREDATOR Naru passe rapidement l’épreuve du feu contre l’extraterrestre (joué par Dane DiLiegro, un ancien basketteur d’1m90)  réalisant très vite qu’il n’est pas un animal, mais quelque chose de différent, tout en apprenant de ses forces, de ses faiblesses et de ses choix particulier en termes de proies.

PreyÀ l’instar du PREDATOR original, notre chasseur extraterrestre respecte le code de conduite de ses congénères, soit n’utiliser que les armes et la force nécessaires pour que sa chasse demeure sportif. « Prey » fonctionne un peu à la manière d’un film d’horreur de série B à l’ancienne, où l’on affronte un monstre dans un endroit (très) isolé, où nul ne risque de vous entendre crier. Mais en faisant le choix d’une héroïne qui tente de prouver aux garçons de sa tribu qu’elle peut être aussi bonne voire meilleure chasseuse, qu’eux le réalisateur Dan Trachtenberg joue et gagne à la carte « osez le féminisme ». Certes, l’absence de moyens et la diffusion directe sur plate-forme donne un peu la sensation de visionner le pilote d’une série télé, cependant « Prey » malgré son petit budget prouve à nouveau que « small peut être beautiful ».

Diffusé sur Hulu et Disney+

 

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