Pharell somme Donald Trump de cesser de passer son « Happy »
Cela aura été le « Happy » de trop. Dés qu’il a découvert que, quelques heures seulement après le pire attentat antisémite jamais perpétré sur le sol US à Pittsburgh, Donald Trump avait ouvert un de ses meetings électoraux par son emblématique « Happy », il a envoyé une sommation d’huissiers interdisant au Président d’utiliser sa chanson…et toutes les autres !
C’était à la nuit tombée, au début du shabbat vendredi dernier lorsqu’un homme lourdement armé pénétrait à la synagogue Tree of Life ( l’arbre de vie) de Pittsburgh pour massacrer de sang-froid 11 papys et mamies désarmés la plupart agés de plus de 65 ans pour la seule raison qu’ils étaient juifs. Du jamais vu sur le territoire des Etats-Unis, même si hélas les massacres dans églises noires adviennent hélas bien trop fréquemment. Quelques heures seulement après cette abomination que fait Donald Trump ? Rien. Ou plutôt pire que rien : business as usual ! Il monte sur une scène dans un bled paumé de l’Indiana face à un public conquis d’avance l’association Future Farmers of America…accompagné musicalement par l’insouciant et plus que guilleret « Happy », chanté par Pharrell Wiliiams et composé pour le dessin animé « Moi, moche et méchant ». Dès qu’on le lui a rapporté, le sang du Dorian Gray du R&B n’a fait qu’un tour. Scandalisé qu’il agisse avec autant de cynisme juste après la tuerie de Pittsburgh, Pharrell a immédiatement alerté son avocat. « Le jour du massacre de 11 êtres humains par un » nationaliste » dérangé, vous avez diffusé sa chanson » Happy » devant une foule lors d’un événement politique en Indiana « , a écrit Howard King, l’avocat de Pharrell, ajoutant « La tragédie infligée à notre pays samedi n’avait rien de « joyeux » et aucune permission n’a été accordée pour que vous utilisiez cette chanson à cette fin. » King a également menacé le Président US des pires affres judiciaires s’il lui prenait à nouveau l’envie d’utiliser une des chansons composées par son client.