Paul McCartney salue la mémoire du guitariste de Wings…et se drape du drapeau « arc en ciel » pour les victimes du Pulse.

Macca gay flag 1

Hier soir, durant son show « One On One » donné à Berlin, Paul McCartney a arboré fièrement le drapeau gay « arc en ciel » en hommage aux victimes du massacre anti-gay survenu à Orlando. La veille, ses pensées allaient à Henry McCullough qui fut- entre autres- le guitariste de Wings, à l’aube des 70’s, décédé la veille à seulement 72 ans.

Henry McCulloughLe solo de guitare tuerie de « Live and Let Die » c’était déjà lui, tout comme le solo langoureux de « My Love ». En 1972, le guitariste Henry McCullough rejoint un club très fermé : Wings, le premier groupe de Paul McCartney depuis qu’il a quitté les Beatles. Avant cela, McCullough avait accompagné Joe Cocker et il fut même le seul irlandais du Nord présent sur la scène du mythique festival de Woodstock. On entend également sa guitare sur le LP « Dark Side of the Moon » du Floyd, instrument qu’il mettra ensuite au service de Van Morrison, Roy Harper, Marianne Faithfull, Donovan et beaucoup d’autres. Henry McCullough publiera également quelques albums solo, dont le premier au titre imparable de « Mind Your Own Business » était sorti sur le label Dark Horse de George Harrison.

Enveloppé du drapeau « arc en ciel »Macca gay flag Berlin

En 2012, après une violente crise cardiaque, on l’avait déjà donné pour mort. Il était resté depuis très affaibli et n’avait plus jamais complètement recouvré ses facultés. Son collègue de Wings, Dennis Seiwell, avait organisé en mars dernier un concert tribute pour réunir des fonds pour son vieux camarade. Paul Carrack, Debbie Harry et Nick Lowe parmi bien d’autres avaient alors répondu « présents ! ». Il s’est éteint à 72 ans, chez lui dans le comté de Derry, en Irlande du Nord, entre Coleraine et Ballymoney in Co Antrim, dans une maison qu’il avait baptisé Ballywonderland. « J’étais particulièrement bouleversé d’entendre que Henry McCullough, notre grand guitariste de Wings, s’était éteint aujourd’hui » a déclaré Sir Paul, « Ce fut un réel plaisir que de travailler à ses côtés, car c’était un super musicien, doté d’un charmant sens de l’humour. Son solo sur « My Love » était un véritable classic qu’il a su créer sur le champ face à un grand orchestre. De la part de ma famille, j’adresse mes plus profondes sympathies à tous ses proches. » Un peu plus tard, le même Paul McCartney prouvait avec classe que son cœur battait également du côté d’Orlando, en apparaissant sur une scène de Berlin, enveloppé du drapeau « arc en ciel », pour bien montrer sa solidarité avec les familles et amis des trop nombreuses victimes de la tuerie raciste du Pulse. Thank you, sir Paul !

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