ONE PIECE

ONE PIECE a beau être basée sur l’un des mangas les plus populaires de tous les temps, si vous n’en avez jamais lu le moindre épisode, ce n’est vraiment pas un problème, car cette adaptation en série version live-action sur Netflix est assez réussie pour vous alpaguer dans ses joyeux délires d’aventures extravagantes de pirates, avec une mise en images originale entre BD et réalité, le tout portée par ses personnages flibustiers atypiques et souvent dotés de super pouvoirs. Bref ONE PIECE est un vrai trip doublé d’un smash hit, presque un phénomène de société.

Entre une émission pour enfants, un rêve surréaliste né dans l’esprit tourmenté de David Lynch, un film de la fameuse saga « Pirates des Caraïbes », qui semble produit sous l’effet de drogues hallucinogènes, sans oublier des postures de super-héros de Marvel, on peut dire que ONE PIECE est un drôle de puzzle télévisuel… et pourtant ça marche ! Porté par ses personnages, cette série dérivée du plus long manga jamais publié, riche de ses 700 personnages, se révèle aussi fraiche qu’addictive. Et pour tous les béotiens comme moi de ONE PIECE, laissez-moi vous présenter ses héros… et tout d’abord Monkey D. Luffy (Iñaki Godoy, dont le personnage se désigne toujours par son nom complet), malin comme un singe 🐵, qui a osé dévorer le « fruit du diable » capable de procurer un super-pouvoir à celui qui le croque. C’est ainsi que Monkey D. Luffy, à l’instar d’un Mister Fantastic des Fantastic 4 est capable de s’étirer et de se déformer à volonté car c’est comme s’il était en caoutchouc. Ou le pirate Buggy the Clown, croisé dans l’épisode 2 capable de se démonter en puzzle pour mieux vous attaquer… avant de vous réduire en esclavage.

Monkey D. Luffy, notre jeune aspirant pirate part donc à la recherche d’un trésor légendaire, disparu depuis longtemps et connu sous le nom de ONE PIECE, un exploit qui lui permettrait de réaliser son objectif number one, soit  se proclamer roi des pirates. Poursuivi par les autorités et leur bras armé les Marines, Monkey D. Luffy porte d’improbables chemises hawaïebnnes et ne quitte jamais son chapeau de paille fétiche et il s’entoure d’un équipage fidèle et allumé composé du bretteur expert Roronoa Zoro (Mackenyu), la voleuse expérimentée et navigatrice Nami (Emily Rudd), bientôt rejoints par le frondeur d’élite Usopp (Jacob Romero) pour rechercher le fameux ONE PIECE… soit le Saint Graal… fabuleux trésor caché du plus célèbre pirate des 7 mers, Gold Roger, et jamais découvert 27 ans après son exécution publique par les Marines.

Présentée par le Daily Beast comme « la série Netflix la plus attendue de l’année », ONE PIECE a manifestement été confectionnée avec soin et une un gros paquet de pognon de chez Netflix, avec monstres géants récurant, des scènes d’action et des combats à l’épée splendidement réglés comme un ballet de l’Opéra de Paris. En gros, chaque épisode est un petit trip sous LSD avec son lot répété de dingueries, vannes, invraisemblances distillées dans des dialogues plus rebondissants que le Zébulon du « Manège Enchantée de jadis. Par conséquent on devient vite accro à cet univers hybride BD-action-pirates-super héros et tutti frutti on rollin’… On notera qu’après Manuel Garcia-Ruffo, l’excellent Mickey Haller de THE LINCOLN LAWYER (Voir sur Gonzomusic THE LINCOLN LAWYER  ) …  et désormais Iñaki Godoy, en espiègle Monkey D. Luffy  de ONE PIECE, les acteurs mexicains ont de plus en plus la cote à Hollywood…  même s’ils ont un peu tendance à tous jouer des rôles de Mickey 🤣  🤣 🤣 🤣 🤣 Riche de huit épisodes, tournés Cape Town en Afrique du Sud, ONE PIECE fait un carton d’audience méritée, même si quelques haters fanatiques de la BD hurlent dans leur coin à la trahison. Nous, on attend déjà la S02 !

Diffusée sur Netflix depuis le 31 aout 2023

PS : Steve Beaube que vous connaissez ( Voir sur Gonzomusic  AKUMA LE PIRATE AFICIONADO DE DEPECHE MODE ) a tenu à apporter ces précisions 

« Salut GBD

Moi qui suis un grand fan de Saint Seiya (les chevaliers du zodiaque) je trouve dommage d’avoir raté le film live du même nom. Pourtant, il y’a avait de quoi faire. L’histoire est très intéressante à suivre, mais l’adapter en version en prise de vue réel était un risque mais pas impossible. Évidemment, mise en boîte par les américains et fait d’un point de vue typiquement hollywoodien pour en faire un blockbuster le tout en ne respectant que peu le matériel de base, ça ne pouvait être que bancal. Malheureusement, peu d’adaptation de manga ou de jeux vidéo sont réussi et bien accueilli par les critiques et le public. J’ai eu la grande surprise de voir qu’avec très peu de budget, moyen et fait par des passionnés, ont peut arriver à quelque chose, j’en veux pour preuve l’adaptation de Street Fighter, non pas le film de 1994 avec Jean Claude Van Damme (qui plus est a coûté des millions au passage pour un résultat plus que mediocre), mais la web série qui a pour nom Assassin’s Fist. J’espère qu’un jour, une personne reprendra l’idée de faire Saint Seiya en film live ou en série. Il suffit de reprendre la trame d’origine et de respecter l’œuvre, ni plus ni moins. Ce sont ce genre d’adaptation qui ont le mieux fonctionné, parce que « la vision » du réalisateur…tout le monde s’en fou au bout du compte. Tu ne fais pas un film pour toi, mais pour le public. «