Les Rolling Stones réduisent leur train de vie backstage
Ah ces fameux « riders », incroyables « wish-lists » où les rock stars pouvaient exiger un peu tout et n’importe quoi dans leurs loges backstages, des magnums de champ millésimés aux jarres de Smarties en passant par toutes les drogues qui pouvaient leur passer par la tête ! Autre temps, autres mœurs, pour leur prochaine tournée « Hackney Diamonds », small is beautiful et les Rolling Stones ont effectivement revu leurs prétentions à la baisse, d’autant que leur conso d’alcool a drastiquement diminué depuis le siècle dernier…
C’est le bassiste des Stones, Darryl Jones, qui a révélé que le groupe mythique n’avait plus de fracassantes exigences pour ses coulisses, comme des salles de jeux vidéo surdimensionnés par exemple, mais qu’il continuait à commander de très nombreuses sortes de nourriture, y compris le plat préféré du guitariste Keith Richards, le hachis parmentier.
« Ils créaient une pièce, avec des rideaux et des paravents. Nous avions des salles de jeux entières avec des émulateurs de course vidéo, où l’on s’asseyait pour piloter, que nous avions à dispo. Ils ont un peu réduit ce genre d’exigences désormais. Bien entendu, Keith a toujours ce qu’il aime, le hachis parmentier. Il y a tellement de nourriture en coulisses que moi et le claviériste avons nos propres riders », a déclaré Jones. On se souvient que pour filmer l’iconique concert des Stones aux Abattoirs de Pantin – toujours pas dispo en DVD en version remasterisée… mais que fait la Police du rock ?- Freddy Hauser avait organisé un incroyable décor avec la SFP qui recréait la Place Pigalle avec sa fontaine et où chaque entrée de loge des Stones était en forme de night-club ou de cabaret avec ses néons. Et en ce temps-là les riders avaient… comment dire… d’hallucinantes exigences !
De même en 2005 pour leur « A Bigger Bang World Tour » la bande des Glimmer twins, dispose pour chacun sa propre loge, qui porte des noms cools tels que « Cotton Club » (Watts) et « Recovery » (Wood). Mais c’est bien sûr la loge de Keith qui porte le meilleur blaze : « Camp X-Ray », référence provoc au camp de Guantanamo Bay. En ce qui concerne les fleurs, Keith et Ronnie avaient opté chacun pour un « arrangement de lys de Casablanca blanc moyen avec de l’eucalyptus pleureur » de 45 dollars pour dixit masquer les odeurs de vomi. Mick, en revanche, exige la construction d’une petite « piste de course » pour ses entrainements qui doit être protégée par des rideaux. Et, comme lors des tournées précédentes, les Stones disposent à nouveau leur propre table de billard, qui est installée dans sa propre salle en coulisses. Bon… tout cela est plutôt gentillet et à des années-lumière des frasques de la période « Cocksucker Blues » qui documente le tournée US de 72 des Rolling Stones.
RIP Damo Suzuki 8
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