Le chanteur de « Friday On My Mind » est mort lundi.
Héros du rock australien, Stevie Wright est décédé dans la nuit de dimanche chez lui en South Coast, entre Sydney et Melbourne. Il n’avait que 68 ans.
Avant AC/DC, Midnight Oil, Kylie Minogue ou Michael Hutchence, et en contemporains des Bee Gees, il y avait les Easybeats et son chanteur emblématique Stevie Wright, le premier peut être à avoir su décrocher le Saint-Graal d’une reconnaissance planétaire pour un groupe du bout du monde. Déjà assez populaires, en Australie, les cinq gars de Sydney- dont les brillants Harry Vanda et George Young qui signent les compositions- commencent à charter des hits dés 65, mais c’est un an plus tard, en 66 avec le colossal « Friday on My Mind » enregstré à Abbey Road, que les Easybeats gagnent leur popularité. Souvenez-vous- dans le flot des reprises de son enfance pour son album « Pin Ups » en 73, Bowie n’avait-il pas justement sélectionné « Friday on My Mind » ?. Tout au long des 60’s, les Easybeats portent les couleurs du rock australien.
Jesus Christ Superstar
Mais au tournant des 70’s, la dope s’en mêlant, les Easybeats ne feront que décliner. Le groupe sort son ultime LP en 69. Une dernière fois en 89, ils se sont réunis pour un seul concert, mais depuis cette époque le groupe était aux abonnés absents. Steve Wright avait réussi de son côté à rejoindre la troupe de Jesus Christ Superstar, mais lui aussi se laissera embarquer par l’ange ténébreux du Brown Sugar et malgré de nombreuses thérapies, le chanteur aura bien du mal à se sevrer jusqu’aux années 2000. Steve Wright publie son autobiographie en 2004 et on le voit même remonter sur scène en 2009. Mais tant d’années d’abus déglinguent hélas forcément l’organisme. Vendredi dernier, Stevie Wright souffrant est admis au Moruya hospital, dans le Moruya district où il décède dans la nuit de dimanche à lundi. On ignore encore à cette heure les causes exactes de sa mort. Sur son compte Twitter Neil Finn de Crowded House a publié « RIP Stevie Wright, il a su créer une magie musicale qui lui survivra à jamais. »…nous aussi nous aurons à jamais ce « vendredi à l’esprit »…so long Stevie Wright !