L’adieu à Hervé de Wallenberg
On s’était retrouvé en 2017, après bien des années, au petit Bain où Hervé de Wallenberg et sa formation partageaient la scène avec the Saintcyr. Héros de la scène New Wave du milieu des 80’s, il avait enfin réactivé sa formation. Mais hélas, lundi tombait la triste news : Hervé de Wallenberg s’est éteint à seulement 56 printemps, terrassé par un cancer fulgurant. Immense tristesse, mais aussi immense respect pour un frère d’armes rock bien trop tôt disparu. So long my friend.
Comment oublier Wallenberg et son chanteur leader si attachant ? Au cœur des années 80 ce proche de Stiv Bators, leader des Lords of the New Church avait formé son groupe, inspiré par le beat sombre de Joy Division et de Marquis de Sade ? Côtoyé voici 40 ans, perdu de vue puis retrouvé voici trois ans lorsqu’il avait réactivé son groupe ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/hier-au-petit-bain-retour-vers-le-futur-des-80s-avec-the-saintcyr-et-wallenberg.html ) j’avais adoré son show porté par sa voix puissante et incantatoire, mais aussi si émotionnelle. Humainement, sous sa forte prestance, au-delà de ce spleen typiquement ashkénaze qui l’habitait depuis toujours, tel un frangin, de son vrai nom Hervé Costuas, était la douceur incarnée, un gros nounours si doux et si sensible. Toujours vêtu de noir, romantique à l’instar de ses héros du rock, fils de Cure, des Cocteau Twins et de Siouxsie, il était une figure incontestée du rock hexagonal. Parti bien trop tôt, le 29 juin dernier à seulement 56 ans, Hervé de Wallenberg a été emporté en quelques mois seulement par un cancer foudroyant qui avait métastasé au foie et à l’estomac. Adieu l’artiste, désormais surfer éternel de la Dark Wave, mes pensées vont à ta famille, à tes proches, à tes amis et à tous tes aficionados qui auront à cœur de te rendre l’hommage que tu mérites lundi prochain au Père-Lachaise. Christian Dargelos, le chanteur des Nus a tenu à le saluer publiant ses quelques mots : « Un prince nous a quittés. So Long Hervé… »
Le 15 février dernier, au Truskel, Bat Kat était encore sur scène aux côtés d’ Hervé de Wallenberg, assurant la guitare dans le groupe qu’il avait remonté l’an passé, malgré ses yeux embués de larmes, elle a tenu à le saluer une dernière fois…
Par BAT KAT
S’il y avait quelqu’un qui pouvait raconter mille et une anecdotes sur le métro parisien des années 80, c’était bien toi, Hervé… Même si j’ai encore du mal à le dire, Hervé est parti… On partageait la même scène il y a quelques mois au Truskel et comme d’habitude, tu t’es donné à fond… Comme d’habitude, comme à chaque concert… Parce que la musique était votre vie et Wallenberg votre souffle… J’ai adoré t’écouter parler de ces années où tout bougeait, où tout était création… Tu racontais ton amitié avec Stiv Bator, les fêtes, les groupes avec lesquels tu jouais, Mome Rath, Tanit, le Marquis de Sade et tous ceux que j’oublie… Je suis très fier d’avoir participé à l’aventure Wallenberg et à l’album que nous avons fait avec Morgan et Nash… Tu vas me manquer…
A toute bien comme il faut ,souvenir d un de tes bateurs ! Dis bonjour à valerie de ma part ,a plus