KAS PRODUCT À TOUT CASSER À LA MAROQUINERIE

Kas ProductC’était samedi soir à Paris lorsque Kas Product a littéralement enflammé les planches de la Maroquinerie soit…  l’ex-Marc Seberg à la basse vrombissante Pierre Corneau, le rennais claviers Thomas Bouetel et bien entendu la volcanique Mona Soyoc au chant et à la guitare nous ont offert un très grand et intense show rock comme on aimerait pouvoir y assister bien plus souvent.

Kas ProductDans la foulée de leur merveilleux « Tribute » ( Voir sur Gonzomusic KAS PRODUCT « Tribute »  ) Kas Product faisait exploser toute l’émotion de sa new wave revisitée à la Maroquinerie samedi dernier. Certes, il s’agit là bien entendu de la version « Reload » du fameux duo Nancéen, l’ami Spatsz ayant tiré sa révérence depuis quatre ans déjà » ( Voir sur Gonzomusic Au revoir mister Spatsz  et aussi HOMMAGE A SPATSZ DE KAS PRODUCT)  et deux remarquables rennais, Pierre Corneau à la basse et Thomas Bouetel derrière ses claviers font admirablement tourner la machine KP, tout en respectant scrupuleusement son âme. Mais le plus saisissant dès le début du show c’est bien la surprenante Mona… qui n’est pas là ! Lumières nimbées de rouge, musicos sur scène, son… mais pas de Mona. Lorsque soudain… surgissant du fin fond de la Maroquinerie, une voix puissante et familière s’élève.

Kas ProductVêtue d’une longue cape, Mona Soyoc vocalise le troublant « Foreign Land » au beau milieu de son public, et j’avoue c’est l’une des plus surprenantes entrées en matière à laquelle il m’ait été donné d’assister. Mais avec cette chanteuse, plus rien ne doit nous surprendre n’est-ce pas ? Littéralement portée par ses fans, Mona finit par rejoindre ses camarades sur scène et les titres s’enchainent à la vitesse de la lumière, toujours chantés en anglais bien sûr.

Et l’on ne peut que tomber sous le charme en redécouvrant les hits vénéneux de KP tels que les incontournables « Never Come Back » ou le prodigieux « Pussy X » qui clôt le show de manière magistrale, juste avant le rappel. Mais ce sont les titres plus obscurs de KP telle la sublime et délicate « Above » ou l’intense « Man Of Time » qui me surprennent le plus. En tout dix-huit chansons qui nous tiennent en haleine durant tout le concert, portés par la basse de Pierre qui pulse la chamade, les synthés de Thomas qui forment une véritable bulle sonic et surtout par la personnalité captivante de Mona Soyoc qui fait le show comme personne. On songe à Kate Bush en suivant ses mimiques théâtrales, on songe aussi à Catherine Ringer, l’autre chanteuse francophone capable de telles performances à la fois scéniques et vocales.

Car Mona se révèle juste magnétique, nous attirant inexorablement dans son champ. Près de quatre décennies plus tard, non seulement ces compositions de Kas Product n’ont rien perdu de leur modernité, mais elles sont sans doute sublimées ce soir. On a bien entendu une pensée pour Mister Spatsz qui n’aurait certes pas renié toutes ces bonnes vibes. Et on attend de pied ferme un futur nouvel album de Kas Product…

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