JUDITH OWEN « Come On & Get It »

JUDITH OWEN by Matt Midlin

JUDITH OWEN by Matt Midlin

IN-DIS-PEN-SA-BLE séance de rattrapage avant sa venue les 22 et 23 février prochain au Duc des Lombards pour le swinguant et bien entendu irrésistible « Come On & Get It » de la flamboyante Judith Owen paru voici quelques mois. Notre amie galloise a en effet choisi de revisiter quelques standards jazz des années 40 et 50, dans un acte de solidarité féminine ; car elle a aussi sélectionné ces classiques en choisissant uniquement de reprendre des chanteuses jazz et blues telles que Nellie Lutcher, Julia Lee, Pearl Bailey, Dinah Washington, Peggy Lee, Julie London ou Blossom Dearie, des femmes aussi indépendantes que militantes, sa manière bien à elle de proclamer son féminisme actif et jazzy.

JUDITH OWENC’est comme un bain moussant, léger et insouciant, cet album. Mais c’est aussi comme un voyage à remonter le temps, jusqu’aux années de l’après-guerre. Et cette chevelure rousse qui coule en cascade sur la pochette de ce « Come On & Get It » n’est pas sans évoquer la capiteuse Jessica de « Who Framed Roger Rabbit », sans doute le sex-symbol de chanteuse de dessins animés le plus hot depuis l’apparition du premier cartoon, qui fait forcément tomber tous les hommes à ses pieds. Tout un programme !

JUDITH OWEN by  Rick Guest

JUDITH OWEN by Rick Guest

 

Bien entendu Judith Owen est loin d’être une inconnue pour tous les lecteurs de Gonzomusic ( Voir sur GonzomusicJUDITH OWEN : « Ebb & Flow »JUDITH OWEN : « Somebody’s Child »,  et aussi JUDITH OWEN COVER GIRL ), ceux qui la suivent à travers nos pages virtuelles savent déjà qu’elle a depuis longtemps posé ses valises dans cette Nouvelle-Orleans où le jazz s’enivre des odeurs et de la torpeur du bayou. Un environnement qui lui a inspiré ce « Come On & Get It ». Et si ce projet de collection de reprises est aussi abouti, c’est que miss Judith a su ménager à ses côtés un véritable casting de superstars du jazz. Jugez-en par vous-même… l’album réunit notamment le fameux directeur musical David Torkanowsky (Dianne Reeves, Irma Thomas, Allen Toussaint, Danny Barker), Kevin Louis (Duke Ellington Orchestra, Preservation Hall), Pedro Segundo  (Kansas Smitty’s), Lex Warshawsky (Cyrille Aimée), Charlie Gabriel (Lionel Hampton Orchestra, Aretha Franklin), Donald Harrison Jr (Art Blakey & the Jazz Messengers), Jason Marsalis, Nicholas Payton, Evan Christopher (Arnold McCuller, Mark Isham), Ricardo Pascal (Wynton Marsalis Big Band, Dee Bridgewater). Capturé à l’esplanade studio de New Orleans, le résultat est largement à la hauteur des ambitions de miss Owen. On la connaissait égérie folk rock post Laurel Canyon, là voilà désormais héroïne d’un film noir sonique et swinguant pour les oreilles avec cet enivrant album de jazz… qu’elle interprètera dans deux semaines à Paris.

Duc des Lombards

https://ducdeslombards.com/fr/l-agenda/judith-owen-her-new-orleans-gentlemen-callers-0

 

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