Giorgia Meloni la facho fâchée contre Placebo
Pauvre chatoune 🐱… Giorgia Meloni, qui dirige le gouvernement de coalition le plus à droite de l’histoire de l’Italie depuis la Seconde Guerre mondiale fulmine que Brian Molko l’ait qualifiée sur une scène italienne de « raciste » et de « fasciste »… appelant juste un chat un chat. Du coup le Premier ministre d’extrême droite a lancé toute sa meute judiciaire contre le chanteur de Placebo. Qui a dit… justice aux ordres ?
Brian Molko, le leader du groupe Placebo, a est sous le coup d’une enquête officielle de la justice après avoir qualifié le Premier ministre italien de « raciste » et de « fasciste ». Le leader du groupe a en effet tenu ces propos voici trois jours lors du concert du groupe au festival Sonic Park à Stupinigi. Pendant le show Molko a lancé à la foule en italien : « Giorgia Meloni, merde, fasciste, raciste » devant 10 000 fans. Par conséquent et sans perdre de temps les procureurs de Turin ont ouvert une enquête directe contre Molko à la suite d’une plainte de l’intéressée. Pour mémoire, la Meloni est à la tête du parti des Frères d’Italie, avec des racines néo-fascistes, dirigeant le gouvernement le plus à droite d’Italie, depuis Benito Mussolini pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle a remporté les élections de l’année dernière en s’appuyant sur un programme réac de politique anti-immigration et sur des projets homophobes visant à limiter les droits des LGBTQ. Bon, en même temps Molko ne risque pas grand-chose, en tout cas pas la paille humide des cachots, sachant que le code pénal italien punit d’une amende allant de 1 000 à 5 000 euros toute personne qui « diffame publiquement la république », c’est-à-dire le gouvernement, le parlement, les tribunaux et l’armée, on peut présumer qu’il a tout à fait les moyens de régler son amende.