FOSTER THE PEOPLE AU TRIANON
C’est sans doute un des pop groups US actuels les plus prometteurs, au niveau d’un Counting Crows ou d’un One Republic, hier veille de 4th of July, Foster the People investissait la classique et néanmoins baroque salle du Trianon qui fermait ses portes à 21h précises pour accueillir Mark Foster et ses musiciens, dans une salle sold-out, prête à chavirer au son bouillonnant de leur “Paradise State of Mind Tour qui a manifestement téléporté notre live rock reporter JCM jusqu’au 7ème ciel.

Foster the People
Par Jean Christophe MARY
Foster the People démarre sur les nouveaux titres du dernier album, avec “Feed Me” et “Lost in Space”, introductions électro-funk tamisées. Le public, conquis, applaudit chaleureusement, avant que le rythme ne s’accélère avec “Helena Beat” et “Coming of Age”, mêlant claviers vintage et basse dansante. Fidèle à sa promesse, le groupe fait revivre “Nevermind”, repris pour la première fois depuis 2018. La jolie surprise de la soirée : une version dépouillée et intime de “Fire Escape”, dans une ambiance presque acoustique, où Mark Foster s’arrête, à un micro unique, pour murmurer chaque mot. Le final reste gravé : “Sit Next to Me” installe une communion conviviale, et l’inévitable “Pumped Up Kicks” déclenche l’ultime explosion de joie — corps en mouvement, refrains repris en chœur. Ce soir , le Trianon a mué en cocon vibrant : lumière chaude, violente sur les refrains, plus douce durant les interludes. Le public, debout dès les premiers accords, balance bras en l’air, reprenant en chœur les hymnes pop-fun de Foster. Entre chaque titre, les musiciens jouent la carte de la proximité : sourires, regards, clins d’œil, et quelques mots en français la salle répond, conquise.
Au fil de ce concert de 1h40le public a ressenti toute la palette musicale du groupe : oscillant entre tubes festifs et compositions plus sensibles, tous servis par une production impeccable — synthés lumineux, basse ronde, voix de Mark Foster claire, presque éthérée. Le mélange entre énergie dansante et instants de grâce intime montre la cohésion d’un combo maîtrisé, aussi soudé que complice. Chapeau bas messieurs !
Set-list:
Feed Me
Lost in Space
Helena Beat
Coming of Age
Take Me Back
Imagination
Miss You
Pseudologia Fantastica
Glitchzig
Nevermind
(First time since 2018)
Houdini
Call It What You Want
Lamb’s Wool
Don’t Stop (Color on the Walls)
Lotus Eater
Time to Get Closer
A Diamond to Be Born
Encore:
Fire Escape
(Acoustic)
Sit Next to Me
Pumped