Etat second…non, état 808 : le DJ Darren Partington de 808 State injustement embastillé pour trafic de drogues.
Surfant sur la vague de l’acid house des 90’s, Darren Partington aurait mieux fait de continuer à planer seul dans son coin, car l’ex-DJ vient de prendre 18 mois fermes de zonzon pour deal d’héroïne et de crack…chopé à cause d’ une dette à la con contractée auprès de son dealer.
Nés dans le sillage du Mad-chester des Happy Mondays et des Charlatans, seigneurs du fameux club the hacienda, 808 State émerge dés 1987 sous la houlette de Graham Massey. Le groupe enregistre même avec Bernard Sumner de New Order, Ian McCullogh d’Echo and the Bunnymen ou même Björk. 808 State tire son nom de la célèbre « drum machine » Roland TR 808. Certes Darren Partington, DJ et claviers, est un second couteau de la formation electronica, mais un couteau néanmoins. Et à 45 ans, sa récente condamnation par un tribunal de Manchester fait l’effet d’une bombe dans sa ville natale. Le musicien s’était bêtement fait pincer par les hommes en bleu en juillet dernier en possession de doses de crack et d’héro conditionnés en petits paquets. Car Partington n’aurait pas du être condamné à de la prison ferme, le ministère public sachant pertinemment que le musicien aurait été forcé à dealer …par son propre dealer pour éponger une dette minable de moins de 400€. Partington devrait plutôt être considéré comme malade et victime et s’amender dans un établissement hospitalier, au lieu de finir derrière les barreaux d’une prison. Mais dans l’Angleterre de David Cameron obnubilée par la répression, ça se passe comme ça !