Drinking on Heaven’s Door par Bob Dylan

 

 Heaven's Door

Hé non, il ne s’agit pas d’une version revisitée de la légendaire composition du Zim’…mais de bourbons. Plus exactement de trois bourbons estampillés Bob Dylan sous la marque Heaven’s Door  en accord avec le compositeur de « Knocking On Heaven’s Door » et dont le design des flacons est, en outre, inspiré des sculptures en fer forgé griffées Robert Zimmerman. Vous l’aurez compris, Bob Dylan n’a pas fini de nous saouler…mais  au sens propre du terme !

 

Heaven's DoorÀ 52 ans, le fabricant de whiskey Marc Bushala, qui venait de revendre au conglomérat Bacardi la marque de bourbon Angel’s Envy qu’il avait fondé pour la coquette somme de 150 millions de dollars n’avait qu’une obsession. Fan de longue date de Bob Dylan, il songeait sans cesse à quoi pourrait bien ressembler un bourbon Bob Dylan? C’est le New York Times qui nous raconte cette surprenante saga, après avoir réussi à passer par-dessus avocats et managers du Zim’, Bushala parvient à se retrouver face à face avec le Prix Nobel de Littérature pour lui soumettre son idée. Bingo ! Le mois prochain va être commercialisée une ligne de trois whiskeys de compétition sous la marque Heaven’s Door : un pur seigle, un pur bourbon et un « double barrel » (  mariage de malts issus de deux whiskys écossais distincts). Et Bob Dylan ne se contente pas d’apposer son célèbre patronyme sur les bouteilles, il est un associé à part entière. Fort de toutes ces promesses, Bushala et son fameux partenaire ont déjà pu lever 35 millions de dollars pour financer leur petite entreprise. « Nous voulions tous deux créer une collection de whiskies américains qui, à leur manière, racontent une histoire », a déclaré Dylan au New York Times. « Je voyage depuis des décennies et j’ai pu goûter certains des meilleurs spiritueux que le monde du whisky ait à offrir. C’est un excellent whiskey. « . Certes, notre Zim’ n’est pas le seul artiste à investir dans le liquide. On songe à Jay-Z et son champagne Armand de Brignac à 700 boules la bouteille (voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/le-dernier-champagne-a-1000-balles-de-jay-z.html ) ou le whisky canadien Virginia Black de Drake ( voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/senivrer-avec-drake-cest-desormais-possible.html  ou encore la bière Bohemian de Queen ( voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/queen-mis-en-biere.html ) …sans oublier la vodka Puff Diddy ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/diddy-nira-pas-aux-grammysmais-sa-vodka-si.html ). Cependant, pour le songwriter de « Knocking On Heaven’s Door » , la romance avec le whiskey ne date pas exactement d’hier. On peut citer sa chanson « Moonshiner » de 1963, ode aux bouilleurs de cru, et à sa version de la chanson « Copper Kettle (The Pale Moonlight) », sur l’album de 1970″ Self Portrait « , qui dépeint tout le processus de la distillation. (« Vous prenez une bouilloire en cuivre, un tuyau de cuivre / Remplissez-la de purée de maïs fraiche et plus jamais vous ne travaillerez. »). Bob Dylan en expert és-whiskey a donc directement participé à l’élaboration des trois alcools. Ainsi, par exemple, après avoir testé le fameux « double barrel » il a réagi direct, trouvant qu’il lui manquait une touche de saveur boisée pour atteindre la perfection. Bref avec ces trois whiskeys labellisés Bob Dylan, plus jamais on ne pourra dire « peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ».

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