COWBOY BEBOP
Intrigant mix de western, de space opera, de kung fu et de polars rétros, COWBOY BEBOP semblait posséder tous les atouts dans sa manche pour remporter la partie de poker télévisuel, hélas après une seule saison de 10 épisodes, la série US inspirée d’un manga japonais a été sabrée par son diffuseur Netflix. Dommage, car malgré sa piètre audience, la série télé avait bien su séduire votre Gonzomusic.
C’est sans doute Freudien, mais dès son générique qui use et abuse de la technique du « split screen », COWBOY BEBOP évoquait mes souvenirs d’enfance télévisuels avec des séries telles que MANNIX et surtout LES MYSTERES DE L’OUEST dont les génériques utilisaient ce même procédé. Mélange de western, de SF, de kung fu et de polar retro, COWBOY BEBOP avec son pitch de « team » multiraciale de chasseurs de primes me rappelait aussi LES BANNIS avec Don Murray au tournant des 70’s ; et aussi la sanglante WESTWORLD pour le coté western ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/westworld.html ). Tournée dans plus 180 sites autour d’Auckland en Nouvelle-Zélande, la série emprunte son patronyme au vaisseau spatial le COWBOY BEBOP appartenant à Jet Black ( Mustafa Shakir) capitaine armé d’un bras bionique et fan de Charlie Parker et de … bebop ! Avec son collègue Spike Siegel (John Cho, le Mister Sulu des dernières franchises STARTREK), les deux associés jouent aux Joss Randall de l’espace, chasseurs de primes intergalactiques inlassablement en quête de leur rétribution.
Cependant, au fil de leurs aventures le passé mystérieux de mister Siegel va peu à peu remonter à la surface. D’ailleurs Vicious ( incarné par le Britannique Alex Hassell), super chef de mafia/triades et bad boy en chef ne va pas tarder à s’attaquer à l’équipage du COWBOY BEBOP. Une chasseuse de prime amnésique Faye Valentine ( Daniella Pineda) rejoint alors ses rangs. De même, aux côtés de Vicious la femme fatale Julia et ex-amante de Siegel ( Elena Satine) joue son trouble jeu. Décors superbes, artefacts 50’s sublimes comme des Oldsmobile et autres Studebaker, téléphones rétro et fringues de gangsters de films noirs contrastent avec l’aspect futuriste de l’histoire. Bien entendu, le coté kung fu/ manga nous réserve quelques belles bastons au fil des dix épisodes. Bref, sur le papier COWBOY BEBOP avait tous les atouts pour réussir. Hélas les « audiences » en ayant décidé autrement, la série ne connaitra jamais sa seconde saison, ce que vous l’aurez compris, nous déplorons gravement.
Diffusée sur Netflix depuis le 19 novembre 2021