Coutinrockuptible

 

 

PATRICK COUTIN 

C’était hier soir, à un jet de pierre  (qui roule, forcément) de chez oim : pour la première fois depuis le mythique Gibus de l’aube des 80’s, je retrouvais Patrick Coutin sur la scène du DOC qui nous prouvait de la manière la plus cinglante que s’il « aimait toujours autant regarder les filles », notre rocker parisien disposait de bien d’autres cordes à son arc : un triple album vinyle à venir incessamment sous peu. Avec sa solide set-list de compos inédites rock blues et son look à la Keith Richards, Coutin a fait littéralement décoller la petite salle associative de la rue du Docteur Potain.

 

Patrick CoutinCela valait la peine d’attendre 38 ans ! En effet, la dernière fois que j’avais vu Patrick Coutin sur une scène c’était au Gibus. Jiri Smetana était encore parmi nous et mon ex-confrère de Rock & Shnock avait troqué son stylo pour une guitare électrique. Son « J’aime regarder les filles », irrésistible semblait devoir durablement le propulser jusqu’ au sommet. Et puis… plus rien. Coutin avait pourtant tout le potentiel d’un Bashung. Ou d’un Aubert. Heureusement pour nous, il s’est accroché.. Et s’il a rejoint la caravane « Stars 80 », à l’instar d’un JP Morgand des Avions, il n’a jamais trahi cet idéal rock qui l’animait, traçant toujours son chemin inspiré par ses héros guitaristes. D’ailleurs, ce soir dans la salle nombre de personnalités rock sont venues le soutenir : le photographe Pierre Terrasson, qui avait jadis signé pour Coutin le clip « Rock and roll (Où tu veux quand tu veux) comme le brillant Bruno Maman. Aussi à l’aise sur scène que dans un rocking-chair, Coutin nous a offert une très belle performance. Une pointe de Springsteen, une bonne dose de Lou Reed, une pincée de Stones et de Yardbirds, pour un blues rock impeccable, aux textes sombres comme une nuit sans lune. Bien entendu, il a interprété son hit inoxydable « J’aime regarder les filles » qui n’a pas pris la moindre ride comme son prochain tube rock l’entêtant « My Oh My » ou son rockin’ collègue « Maryline est folle ». D’ici quelques jours, Patrick Coutin s’apprête à publier non pas un album, mais un triple album et de surcroit en format vinyle, intitulé « Paradis (Triptyque) » et forcément immortel, comme ce rock qui l’anime. Pour célébrer cet évènement, votre Gonzomusic sera forcément à l’écoute de personnage pour vous faire partager ses confidences sur les 4 dernières décennies rock qu’il a su si bien traverser en parfait Coutinrockuptible 😉

. Rock on…

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