Arnold turboosté par tous amis
C’était hier soir, au Café de la Danse, près de la Bastille, Arnold Turboust, épaulé par le vibrant guitariste Yann le Ker et entouré par (presque) tous ses amis, tels Bertrand Burgalat, Barbara Carlotti, Zabou Breitman et Alain Chamfort, célébrait joyeusement sur scène la somptueuse réédition de son tout premier album, le brillant « Let’s Go à Goa » publié voici 30 ans. Et c’est ainsi, durant un peu moins de deux heures, que cette pop-music élégante à la française nous a offert ses belles lettres de noblesse. Seul regret, après ce grand show : qu’Arnold ait attendu aussi longtemps avant de bruler toutes ces planches 😉
« Arnold… Arnold… Arnold… Arnold… Arnold… Arnold… » standing ovation et son prénom scandé à la cantonade, hier soir au Café de la Danse, Arnold Turboust ( voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/hier-arnold-a-decolle-avec-les-avions.html
et aussi
https://gonzomusic.fr/arnold-turboust-dans-le-rock-dici-de-best.html
sans oublier
https://gonzomusic.fr/arnold-is-gold.html ) devait se demander pourquoi il a attendu aussi longtemps avant de se produire en concert. Épaulé par le talentueux guitariste Yann le Ker et un jeune batteur expert, notre petit prince éternel de la pop a joyeusement revisité ses compositions les plus emblématiques. À mi-chemin entre le clacissisme insouciant d’un Charles Trenet et les séquences synthétiques de Depeche Mode, sans oublier l’influence majeure du Velvet Underground, Arnold Turboust a encore prouvé hier soir qu’il avait trouvé sa voie (sa voix) ! Rien de surprenant avec un tel parcours. De ses débuts avec les Private Jokes à son dernier album éponyme « Arnold Turboust » publié voici deux ans, en passant par Marquis de Sade et ses précieuses collaborations avec son camarade Etienne Daho comme « Pop Satori » ou « Eden », puis ses premiers succès en duo comme son irrésistible menuet- rétro-pop « Adelaïde », Arnold a su se créer une place à part dans notre panthéon sonique personnel. Moi qui ne l’avais jamais vu en live, j’avais enfin pu assister en février 2017 à un de ses concerts au Petit-Bain à Paris. C’était super de réentendre « Adelaïde » ou « Bubble Gum », mais hier, au Café de la Danse, le spectacle était autrement intense.
Notre élégant et éternel jeune homme moderne
Car non seulement notre élégant et éternel jeune homme moderne a interprété les meilleurs titres de son inoxydable « Let’s Go à Goa », mais avec ses invités d’honneur, tels Bertrand Burgalat, Barbara Carlotti, et Alain Chamfort, il nous a offert un grand show aussi chaleureux que festif, interprétant son hit « Adelaide » en duo avec sa vocaliste d’origine, Zabou Breitman, mais aussi « King Size », l’irrésistible « Les envahisseurs » – inspirée des aventures de David Vincent-, la légère « Miss Hippie », la jazzy aérienne « Téléphonez-moi » et bien d’autres. Rougissant sous les projos, agitant ses cheveux bouclés et se levant de son clavier entre chaque morceau comme un bon élève récompensé d’un « Tableau d’honneur »…notre Arnold ne boudait pas son plaisir…et nous le nôtre, jusqu’au rappel où ses quatre guests sont montés sur scène le rejoindre pour interpréter son légendaire « Épaule tatoo » sous la clameur. Seul absent au tableau : un certain Etienne Daho qui aurait dû normalement se trouver là avec eux, mais qui a dû s’excuser pour cause de « grosse crève » non diplomatique. Merci Arnold pour ce concert littéralement…turboosté 😉