Randy Newman taille un short à Poutine
On connait tout le sarcasme de son fameux sens de l’humour, mais cette fois, il semble que Randy Newman se soit dépassé en se dénichant une nouvelle « tête de turc »…en fin plus précisément « tête de russe », en la personne de l’estimé leader de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine…Vlad pour les intimes ! Intitulé sobrement « Putin », ce premier single sort au beau milieu de la polémique créée par ce qui ressemble étrangement à de l’ingérence du Président russe au beau milieu de l’élection présidentielle US de novembre.
Son dernier album intitulé « Harps and Angels » était sorti en 2008. Son prédécesseur, « Bad Love » plus de dix ans auparavant en 99. C’est dire si Randall Stuart Newman est économe de son talent. Le chanteur-auteur-compositeur de LA- remember son prodigieux « I Love LA »- s’est cette fois tourné vers le leader autoritaire de la grande Russie pour créer son nouveau single au titre provoc incontestable « Putin ». Et, à l’heure où ce dernier s’invite dans la campagne présidentielle américaine via son plus grand fan yankee Donald Trump, le choix de Randy est tout sauf anodin.
Poutine bande…ses muscles 😉
Dans la drolissime vidéo de « Putin », on retrouve le lider maximo torse nu sous toutes les coutures, bandant…ses muscles et entouré de ses groupies aux gros seins, les fameuses « Putin girls ». Certes l’humour a toujours occupé une place essentielle dans l’œuvre de Newman et on se souvient tous de son hymne aux « petites gens » « Short People . Mais cette fois, avec « Putin », on peut dire que Randy Newman s’est surpassé. Comme l’expression américaine « to kill two birds with the same stone », « Putin » est à la fois un pavé dans la mare du dirigeant krypto-soviétique et également dans celle de Donald Trump, lequel, si la « commission McCarthy des activités anti-américaines » existait encore, serait sans nul doute poursuivi pour « intelligence avec l’ennemi » et accusé de collaborer avec les « commies » ces « rouges » si honnis durant les années de la Guerre Froide. Trump devant un peloton d’exécution, cela aurait de la gueule, non ?