ORCHESTRAL MANŒUVRES IN THE DARK : AU CREPUSCULE DE LA NEW WAVE
Avec le souffle glacé de leurs petits synthés, au début des années 80, Orchestral Manœuvres In the Dark incarnait toute la quintessence de la New Wave, une froide et sombre élégance quelque peu détachée en total contraste avec le mouvement punk précédent. Mais, en 86, le duo post-atomique de Liverpool découvre avec « Crush » ,son 6éme LP, que parfois les couleurs les plus éclatantes pouvaient effectivement raviver leur rock monochrome. Par conséquent, voici 30 ans, je tendais mon micro pour BEST à Paul Humphreys et à Andy McCluskey.
Millésimé 1985, l’album « Crush » d’OMD ne prendra vraiment son essor hexagonal qu’à la fin de l’hiver, lorsque les deux musiciens de Liverpool débarquent à Paris pour défendre le sixième épisode de leurs aventures et la tournée Française qui s’annonçait. Pour les avoir pratiqué depuis leurs débuts, je connaissais assez bien le fonctionnement du groupe, leur obsession de l’expérimentation à tout prix comme cette « symphonie de 12 horloges parlantes » qu’ils évoquent durant l’interview- en ce temps-là fort lointain pour avoir l’heure exacte il fallait téléphoner à un service où une dame enregistrée égrenait le temps qui pas avec ses inénarrables « au quatriéme top il sera exactement…X heures…X minutes-. Plutôt réservés en apparence, Paul et Andy pouvaient être de parfaits petits rigolos, à des années-lumière de l’ascétisme de leur « Electricity », par exemple. Et puis, surtout, voici trente ans, lorsque ce papier a été rédigé, le technologie n’était bien entendu pas du tout la même qu’aujourd’hui. Voilà pourquoi Andy s’émerveille des premiers samplers et des premiers claviers polyphoniques. De même, il fait référence à un « walkman » soit un « enregistreur à cassettes » désormais remisé au musée du Rock. Trois ans plus tard, hélas, le 18 juin 1989, au Rose Bowl Stadium de LA où les Depeche Mode tiennent l’affiche, tandis que D.A Pennebaker filme le show, les OMD sont censés assurer la première partie. Moi, je « couvre » l’événement, ce 101éme concert américain de DM en forme de consécration face à 40.000 kids subjugués. Mon backstage « All Access » me permettant de circuler librement dans l’enceinte du stade, je me faisais une joie d’aller saluer Paul et Andy. Lorsque je suis arrivé à la hauteur de leur loge, la porte était largement ouverte et les deux étaient en train de s’engueuler copieusement. Du coup, je n’ai même pas osé les déranger. Triste spectacle. Le concert fut également tout aussi décevant. Quelle mélancolie, quand je me souvenais de leur vibrante première performance aux Bains-Douches en 1980 ! Après quelques albums inégaux, OMD a splitté après « Universal » en 96…avant de réapparaitre en 2010 pour un nouvel album moyen et un autre hélas tout aussi moyen en 2013. Qu’importe, trois décennies en arrière la pop d’OMD était tout simplement triomphante et on ne s’en lasse pas. Rewind, please !
Publié dans le numéro 212 de BEST sous le titre :
TOP SECRET
Love. Amour, quoi de plus banal! C’est pourtant la toute première fois qu’ Orchestral Manœuvres ln The Dark nous concocte des hits en tirant sur la corde sensible de l’ardeur amoureuse. Généralement, les compositions de Paul (Humphreys) et d’Andy (McCluskey) étaient plus tarabiscotées, dans le genre aéroplane ou personnage historique. « So ln love» est pourtant leur premier tube aux USA. Et « Secret », autre ballade idyllique, parait suivre le même chemin. Stephen Hague, le responsable de l’album « Crush» est certes un yankee, mais cela n’explique pas tout. « Crush » marque un virage important pour OMD : pour la première fois, ils ont osé se confier à un producteur. C’est aussi la première fois qu’ils ont enregistré avec un groupe au lieu de la formule du duo polyvalent appliquée aux cinq précédentes galettes. La pop d’OMD parait planer au-dessus des réalités quotidiennes, mais Paul et Andy l’utilisent parfois comme arme politique. OMD soutient SOS Racisme et refuse d’aller en Afrique du Sud.- C’était encore la triste période de l’apartheid sous le régime de Botha-. Lorsqu’ils enregistrent à Montserrat, ils passent leur temps à s’éclater avec les locaux au lieu de jouer les bêcheurs comme Elton ou Duran Duran. Sympathiques, ces deux jeunes gens savent aussi être tragiques, surtout lorsqu’il s’agit de musique. « Enola Gay» , l’avion qui a largué la Bombe à Hiroshima. « Jeanne d’Arc», brûlée vive à Rouen.
« Andy McCluskey: On est deux salauds tragiques. OMO aime les choses fortes en émotion. On préfère le gris, sans tomber ni dans le noir, ni dans le blanc.
Pourtant la « pucelle» d’Orléans était blanche, pure, immaculée?
A.M.C. : Cela dépend quel livre d’histoire tu compulses.
Damned, j’oubliais que vous êtes anglais.
A.M.C. : Jeanne d’Arc a été canonisée par vous alors que nous l’avons expédiée au bûcher. Chaque livre d’histoire a sa version, mais le personnage reste flou. On dit même qu’elle était transexuelle et qu’à dix huit ans, elle n’avait pas un poil au zizi.
« Enola Gay» est aussi bicolore, ça marche à tous les coups.
A.M.C. : Nous sommes pervers, car nous aimons l’ambigu. On retrouve cette ambivalence dans « Crush » avec une chanson comme 88 Seconds in Greensboro ». Le titre s’inspire d’un fait-divers. En 79, des militants noirs et des communistes organisent un meeting contre le Ku Klux Klan. Le KKK débarque et dégomme sept personnes. La fusillade n’aura duré en tout qu’une minute et ving huit secondes, soit…88 secondes ;
Heureusement, il y a des titres plus optimistes comme « Secret », par exemple.
Paul Humphreys : « Secret » c’est comme lorsque tu étais en classe et que tu voulais dire « je t’aime » à ta voisine de table sans jamais avoir osé.
A.M.C. :La chanson la plus étrange, c’est « Crush » qui donne son titre à l’album. À la base, nous avons utilisé trois publicités enregistrées sur un walkman à la TV nippone. On a fait une sorte de musique en les assemblant. À l’époque « Dazzleships », on les aurait laissées telles quelles ; aujourd’hui, nous avons rajouté quelques instruments.
P.H : Et de la musique aussi !
A.M.C. :Que sous- entends tu par musique ? « Time Zone » ses horloges parlantes de 12 nationalités c’était de la musique. Vous n’avez rien compris à l’art. Quoi Paul, tu n’es plus en accord avec les délires technos d’OMD ?
P.H : Le problème avec eux, c’est qu’il suffit que je les entende une seule fois pour en faire le tour. A lors qu’avec la musique on découvre toujours quelque chose de neuf au fil des écoutes successives.
A.M.C. : Paul et moi avons des opinions divergentes sur le sujet. Moi je trouve que ces morceaux étaient à la fois de parfaits canevas d’hypothèses expérimentales et des musiques chatoyantes aux oreilles. Tu n’as pas toujours besoin de batterie, de guitare ou de claviers pour faire du rock. Le son de la voix ou quelques bips sont bien suffisants et tout à fait musicaux. D’ailleurs, je n’aime pas uniquement les trucages sur ces machines. À travers elles et leurs mémoires, tu peux pianoter n’importe quel instrument. Trompette, Violon, contrebasse, le computer échantillonne et tu n’as qu’à les jouer sur un clavier.
On va bientôt pouvoir t’échantillonner et Paul n’auras plus besoin de toi !
A.M.C. : N’oublie pas que, quelle que soit la machine, encore faut-il quelqu’un pour écrire les chansons. La machine où tu presses un bouton pour décrocher un hit n’existe pas encore. Il faut un cerveau humain et savoir l’agiter correctement. L’ordinateur est à la fois docile et logique ; or je ne connais pas un seul musicien talentueux qui le soit.
P.H : Si un computer était assez fort pour composer une chanson, il ne serait surement pas assez con pour nous la filer. L’ordinateur irait plutôt signer directement dans une maison de disques. »
L’estime que je porte à Orchestral Manœuvres in the Dark n’avait, je le confesse, pas été jusqu’à soutenir les ratages de son prédécesseur « Junk Culture ». Mais cette fois j’applaudis à deux mains ce « Crush » et son tendre « Secret » dont la réussite devait auréoler sur scène leur retour en nos contrées .
Publié dans le numéro 212 de BEST daté de mars 1986
Cher Andy mac Cluskey et paul Humphreys, c’est avec une immense joie que je vous ai vu en concert en Afrique du Sud lors de votre concert, vous repreniez des morceaux composés par nos relations communes. Je ne vous ai pas communiqué vos nouvelles possibilités musicales car je n’étais pas sûr du résultat en raison de l’arrêt cardiaque de votre batteur, qui fut depuis remplacé. les procédés mis en place sont un état d’esprit de collectivif pour qu’un résultat problable réussisse médicalement par la chanson. vous remerciant infiniment de penser encore à ma famille défunte. JE VOUS PROPOSE UN CD DOUBLE CHANSON SE NOMMANT
T’SIN ORNI BLOUE.
reprenant la chanson d’Annie Cordy LES LAPONS CHICO ET LES GYPSONS .EL POROPOMPOPERO. Ces deux chansons chantées par vosu sensées guérir la maladie du foie et les crises d’appendices. Bien entendu , il faut que vosu adaptiez ceci à votre tempo et rythme en new wave punk. mon étonnement c’est que c’est chansons chantés par vous en anglais et en espagnol. SERONT LES GRANDS SUCCES DE DEMAIN. SACHEZ QU’ADO . JE CREAIS DEJA LES TUBES POUR LE PROCHAINS SIECLE. JE SUIS ET RESTERAIS TOUJOURS EN AVANCE SUR MON TEMPS. IL EST BIEN EVIDENT QUE VOUS DEVEZ VOUS ENCADREZ DE VIRGIN MUSIC ET SURTOUT NE PLUS CHANGER DE PRODUCTEURS. APRES CECI VOUS SEREZ DIFFERENTS ET TROUVEREZ VOS PROPRES TITRES ET N’AUREZ PLUS BESOIN DE MON INTERVENTION. CETTE FOIS CI JE PROMETS DE NE PAS VENDRE MES SUCCES ET TROUVAILLES MEMES AU PRIXX FORT A VOS CONCURRENTS. A SON EPOQUE JE VOUS AVAIS ENVOYE UN EMAIL EN AFRIQUE DU SUD ET DEUX JOURS PLUS TARD VOS CONERTS ETAIENT ANNULES. VOILA J’ESPERE QUE VOUS RENCONTREREZ LE SUCCES QUE VOUS SOUHAITER CECI DEPEND BEAUCOUP DE VOUS. MANGER DES NOIX souvent pour développer vos dons. Vos anges seront toujours avec vous dans ces moments là. Jacques Saada marquis deSade 59173 Blaringhem France Métropolitaine. LA PAPELUTTE
QUI EST LA COMPARAISON DE VOS CONSTELLATIONS RESPECTIVES PAR VOTRE NAISSANCE saint orni et Saint bloue sont les noms de vos anges d’après ce que j’ai pu comprendre et frères éternels.j’écris sur ce site suite à la demande de relations communes de VIRGIN WORLD. PROMIS JE NE LE REVELE PAS A VOS CONCURRENTS CHANTANT DU NEW WAVE ET PUNK. CES DEUX TITRES SERONT DES SUCCES. ET SACHEZ QUE MEME SI VOS CONCURRENTS LES CHANTAIENT, il ne réussiraiet pas à obtenir de bons résultats. le talent est individuel et génétique pour la médecine musicale et le halo guéritique..Jacques Saada marquis DESADE 59173 BLARINGHEM FRANCE METROPOLITAINE. LA PAPELUTTE CAMPING