ALICE COOPER AU ZENITH

Alice Cooper

C’était hier soir à la porte de Pantin lorsque ce bon vieil Alice Cooper est carrément monté au Zenith pour un show aussi riche en couleurs qu’en tubes historiques décrochés au fil des ans par un Vincent Furnier au top de sa forme. Changements systématiques de costumes, boa et guillotine étaient forcément au rendez-vous de ce grand show rock dans la joyeuse déflagration des guitares électriques.

 

Alice CooperMais comment fait-il ? Quel est son secret de jouvence ? C’est juste incroyable, mais Alice Cooper est un véritable Dorian Gray du rock tant il parvient à conserver la même tête depuis 50 ans. Et si ses hits les plus cruciaux sont millésimés 70’s, pour notre plus grande satisfaction, au sens Rolling Stones du terme, l’aficionado du rocker mythique de Detroit ne s’en plaindra pas point s’en faut. Et c’est entouré d’une fine et tonitruante équipe de spadassins qu’Alice investit sa scène. À ses côtés on trouve Ryan Roxie (guitare), Chuck Garric (basse), Tommy Henrikson (guitare), Glen Sobel (batterie) et l’incroyable Nita Strauss (guitare) qui agite inlassablement son impétueuse et spectaculaire cascade de cheveux dorés. Et c’est par un fameux « Lock Me Up » que démarre le show… qui embraye justement sur « Welcome To the Show » avant d’enchainer trois madeleines de Proust rock avec coup sur coup « No More Mister Nice Guy » au refrain repris en chœurs par la salle, la puissante « I’m Eighteen », son tout premier hit de 1971 extrait du bien nommé « Love It To Death » et la musclée « Under My Wheels ».

Alice CooperMais comme avec Alice Cooper un hit peut aisément en cacher un autre, le Zenith vibre dans son ensemble aux accents du fameux « Billion Dollar Babies », avant que notre Alice ne réapparaisse portant son fameux boa autour du coup pour « Snakebite ». Et l’on se dit que décidément, il fait toujours aussi bien le show. Puis on se laisse porter par une bordée de rock sacrément burnés avec « Hey Stoopid », « Welcome To My Nightmare », « Go To Hell » ainsi que « Feed My Frankenstein ». Et comme un show d’Alice Cooper ne serait pas un show d’Alice Cooper sans la sempiternelle séquence de la guillotine, la tête du rocker ne tarde guère à rouler sous la lame du bon Docteur Guillotin sur l’iconique « I Love the Dead ». Et pour un hit de plus, à quelques encablures de l’élection présidentielle US, retentit son hymne « Elected » scandé avec toujours autant de vigueur depuis 1973. Enfin, ce grand Barnum rock and roll s’achève sur son titre-fétiche, le teenage rebelle éternel «  School’s Out ». Et l’on se dit qu’à 76 printemps, notre héros du club des Hollywood Vampires n’a rien perdu de son mordant. Nous non plus, cela tombe bien !

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