EN IRAN ON MEURT POUR SA MUSIQUE
On se croirait dans les temps les plus reculés de l’obscurantisme et pourtant inutile de se pincer pour y croire. Aujourd’hui, en Iran on peut mourir pour avoir chanté une chanson. En effet, le jeune rappeur iranien de 32 ans, Toomaj Salehi vient d’être condamné à mort pour avoir vocalisé dans ses chansons des slogans contre la Mollahcratie, ces fucking barbus assassins de la jeune Mahasa Amini qui tiennent le pays en coupe réglée depuis la révolution de 79. Et qui préfèrent semer la terreur dans tout le Moyen Orient pour propager leur idéologie nazislamiste plutôt que de contribuer à la poursuite du bonheur du peuple. Quant à ceux qui manifestent aujourd’hui pour Gaza pourquoi oublient-ils la simple équation Gaza = Hamas = Outhis = Hezbollah = Iran ? Ces mêmes iraniens qui assassinent chez eux les jeunes épris de liberté et de démocratie… comme Toomaj !
Selon son avocat, le rappeur dissident Toomaj Salehi avent d’être condamné à mort pour son implication dans les vastes manifestations qui ont balayé l’Iran en 2022. « Un ordre d’exécution de Toomaj Salehi a été émis », a publié mercredi dernier l’avocat de Toomaj Salehi, Amir Raesian sur les réseaux sociaux. Le rappeur a été détenu, placé à l’isolement et aurait été torturé après son arrestation. En effet, un geste sans précédent, un tribunal d’Ispahan a annulé la décision de la Cour suprême dans l’affaire Saleh mardi, confirmant le verdict initial de « corruption sur terre » et prononçant la peine maximale de mort, selon les médias réformateurs iraniens Shargh et Entekhab. Seul et unique espoir : les médias d’État ont déclaré que la peine de Salehi était susceptible d’être réduite par un comité de grâce s’il faisait à nouveau appel. Salehi, 32 ans, qui a critiqué le régime iranien et s’est exprimé ouvertement contre le gouvernement dans ses paroles de rap et sur les médias sociaux, a été brièvement libéré de prison l’année dernière avant que la police ne l’arrête à nouveau violemment et ne l’envoie à la prison d’Ispahan, ont déclaré des témoins à l’époque. Il a été arrêté une seconde fois pour s’être exprimé, après être apparu dans une vidéo où il révélait qu’il avait été torturé et placé à l’isolement pendant 252 jours après son arrestation en octobre 2022, ont déclaré les experts de l’ONU dans un communiqué publié par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH). Un autre artiste, le rappeur kurde iranien Saman Yasin, qui a également été arrêté au plus fort des manifestations de 2022 en Iran, a été transféré dans un hôpital psychiatrique à deux reprises en moins d’un an, selon le média pro-réforme IranWire. Un tribunal de Téhéran a condamné Yasin à cinq ans de prison, selon le groupe Hengaw, qui se consacre aux droits de l’homme des Kurdes.
Des manifestations avaient éclaté dans le pays après la mort de Mahsa Amini, 22 ans, survenue dans des circonstances suspectes alors qu’elle était en garde à vue, arrêtée par la police des mœurs parce que son foulard ne dissimulait pas correctement sa chevelure. La répression brutale des manifestations par les autorités iraniennes a visé les protestations qui duraient depuis des semaines. « Nous condamnons fermement la condamnation à mort de Toomaj Salehi et la condamnation à cinq ans d’emprisonnement du rappeur kurde iranien Saman Yasin. Nous demandons leur libération immédiate », a publié le bureau de l’envoyé spécial des États-Unis pour l’Iran. « Ce sont les derniers exemples en date des abus brutaux du régime à l’encontre de ses propres citoyens, de son mépris des droits de l’homme et de sa peur du changement démocratique auquel aspire le peuple iranien « .
Les experts de l’ONU ont également éxigé la libération de M. Salehi et ont exhorté les autorités iraniennes à annuler la condamnation à mort. « Nous sommes alarmés par l’imposition de la peine de mort et les mauvais traitements présumés de M. Salehi, qui semblent uniquement liés à l’exercice de son droit à la liberté d’expression artistique et à la créativité », ont déclaré les experts.
À l’heure où les manifestants en Europe et aux USA ne sont focalisés que sur Gaza, comment peuvent ils oublier l’équation Gaza = Hamas = Hezbollah = Iran = assassins de la liberté ? Comment peuvent-ils oublier que l’Iran sème la terreur bien au-delà de ses frontières, métastasant dans tout le Moyen-Orient, en Syrie, au Liban, en Irak, au Yémen, occasionnant dans l’indifférence générale des milliers et des milliers d’êtres humains sacrifiés sur l’autel de leur idéologie islamiste, leur haine des juifs et leur volonté de s’accrocher jusqu’au bout à leur pouvoir théocratique de merde ? Étudiant, étudiante toi qui t’insurge et qui manifeste contre le soi-disant génocide à Gaza pourquoi es-tu aussi indifférent au sort de Toomaj Salehi, de Saman Yasin, de Mahsa Amini ? La vie d’un jeune iranien épris de liberté aurait-elle moins de prix que celle d’un gazaoui ? A l’heure où être israélien équivaut dans ton esprit manipulé à être un « blanc colonialiste » tu oublies un peu trop facilement à mon gout que les juifs ont été persécutés, industriellement assassinés dans un génocide- un vrai et reconnu celui-là, comme celui des arméniens ou des tutsis- à hauteur de SIX MILLIONS d’individus femmes, enfants, vieillards compris… parce qu’ils n’étaient pas « assez blancs » pour les nazis… et aujourd’hui un juif serait « trop blanc » ! Alors oui, le peuple de Gaza et les Palestiniens ont le droit de vivre en paix, mais pas sur les cendres et les cadavres des israéliens. Étudiant, étudiante, insoumis, insoumise… garde aussi un peu de ta compassion et de ton ardeur au combat pour sauver Toomaj Salehi et tous les iraniens emprisonnés, torturés, assassinés par le même régime qui arme le Hamas, le Hezbollah, les Outhis, sans oublier Assad le boucher syrien, pour semer sa terreur intégriste et barbare. Va donc manifester contre Khameiny, contre ces « gardiens de la révolution » à l’idéologie mortifère qui a pendu en haut de grues en place publique en un an HUIT CENT CINQUANTE TROIS personnes, étudiants épris de liberté, membres de la communauté LGBT et autres défenseurs des droits humains… une hécatombe ! Et n’oublie jamais d’écouter Toomaj Salehi chanter la vie, lorsque les fous de Dieu ne savent que chanter la mort. Free Toomaj Salehi et toutes les autres victimes du régime pourri de Téhéran… l’art sera toujours plus fort que la haine.